tag:blogger.com,1999:blog-39961868342033558102024-02-19T10:15:29.037+01:00MEMOIRE VIVE / coté BlogRéflexions et découvertes d'une généalogiste professionnelle, passionnée par l'histoire des individus, de leur famille et de leur époque.Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.comBlogger160125tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-48340884053237708112018-09-27T17:38:00.002+02:002018-09-27T17:38:19.287+02:00La chasse aux aïeuxIl s'appelle Louis. Il est né en Dordogne en avril 1815. Il est le fils de Jean et d'Antoinette.<br />
Il se marie une première fois en 1844, devient veuf, se remarie en 1847 avec la soeur cadette de sa première épouse, redevient veuf et se remarie une dernière fois en 1852.<br />
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Dans ses différents actes de mariage, il est mentioné qu'il ne peut produire son acte de naissance mais dispose d'un acte de notoriété établi par le juge de paix où il est précisé son lieu et sa date de naissance.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyfPJHvjkIPSi4QtcVXN8XhVrvpW7Rnaxoc5u0_ZxUnjck_O_a1EvSUC-xgE6nXSEo-AO9mEv_kCD-eI2YliAWRAYGBN6KwrBOwcsmIf1fSO3hxLbjD67KIoaabCepnERDGj6FicxhjbQ/s1600/extrait+2+blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="119" data-original-width="505" height="148" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyfPJHvjkIPSi4QtcVXN8XhVrvpW7Rnaxoc5u0_ZxUnjck_O_a1EvSUC-xgE6nXSEo-AO9mEv_kCD-eI2YliAWRAYGBN6KwrBOwcsmIf1fSO3hxLbjD67KIoaabCepnERDGj6FicxhjbQ/s640/extrait+2+blog.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">AD 24</td></tr>
</tbody></table>
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Déjà les registres de sa communue natale n'étaient probablement pas accessibles ; il est même précisé dans ces 3 actes de mariage, qu'il ne connait pas ses aïeux : le nom de ses parents figurent mais il n'est pas en mesure de citer le nom de ses grands-parents. Son frère qui est son témoin ne le peut non plus.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY4ymhSvcaBjijZivNNfe56kV3ClBjUBiiYG17nLvsdIq3ez1EpUpAtAeSoEM4d9nXX7uzYG6HhNlN4ppwQBmgjcsXIBhD03PmmF0M0Xdbl0WaB4ahQDoy940DrnN6gQ87__FCXpEnO1I/s1600/extrait+1+blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="123" data-original-width="596" height="130" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjY4ymhSvcaBjijZivNNfe56kV3ClBjUBiiYG17nLvsdIq3ez1EpUpAtAeSoEM4d9nXX7uzYG6HhNlN4ppwQBmgjcsXIBhD03PmmF0M0Xdbl0WaB4ahQDoy940DrnN6gQ87__FCXpEnO1I/s640/extrait+1+blog.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">AD 24</td></tr>
</tbody></table>
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Son acte de décès datant de 1902 ne mentionne pas sa date de naissance.<br />
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Voila ce qui amène mon client : en savoir davantage sur sa 5ème génération, les parents de Louis et si possible remonter une génération supplémentaire. La chasse peut commencer.<br />
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Comme je l'ai précisé plus haut, il n'y a aucun registre d'état civil de la commune de naissance disponibles entre 1805 et 1830. 25 années manquantes qui auraient été fort utile. Mais il y a les recensements (à partir de 1836) et les tables décennales malgré l'absence des registres.<br />
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La recherche va débuter par un examen des différents documents disponibles et s'étendre à la fratrie.<br />
Pour pimenter l'aventure, les frères, oncles et descendants portent quasiment tous le prénom - peu répandu il est vrai - de Jean. Le risque d'homonymie est grand et les vérifications via les épouses compliquées par le fait des veuvages et remariages. Ainsi l'individu marié ou veuf au moment du mariage de son fils peut avoir changé d'épouse au moment de son décès. Ce qui n'est pas trop difficile quand les dates et les filiations sont mentionnées et bien établies, devient incertain quand les dates ne corroborent pas les faits. Sans parler des changements de prénom : né "Jean" peut mourir "Pierre", histoire de se démarquer de son père, de son frère décédé et/ou de son fils ou de son neveu...<br />
Bref, on prend une grande inspiration et on démêle la pelote ; les cauchemars du généalogiste décrit par Sophie Boudarel dans ses derniers billets semblent se concentrer sur un seul cas !<br />
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Dans le recensement de 1836, je trouve un Jean reconnu comme chef du ménage : il est marié, père de deux enfants (dont un petit Jean) ; son père, Jean, vit avec eux ; il est fait mention de deux autres frères vivant avec eux : Pierre et Jean... mais pas de trace de Louis.<br />
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Le problème a été de savoir s'il s'agissait bien de la famille de Louis ; grâce au nom de l'épouse du premier fils, mentionnée dans le recensement, je trouve leur acte de mariage célébré dans une commune voisine. La filiation du marié est établie et me voila en présence du frère aîné de Louis, né dans une commune différente de celle où il réside et où il sera plus tard recensé. On présume une histoire de terre, de partage, d'héritage. Le lieu dit où la famille est recensée dépend d'une commune mais n'est pas très éloignée de nombreuses autres. J'ai oublié de préciser que le terrain de jeux ne m'est pas inconnu ; je suis sur la terre de mes ancêtres maternels , dans cette partie du Périgord noir où l'habitat est assez éclaté, les communes nombreuses.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0GseOr6ns_aGa2Rgs36WWatGy6tVE3l0gPMkCzCTCksuLt1FQYnpLcBF5x6-IY1xwyEJHYuvJTIysxzuzG6CLb54uRL2J-qzgtYC6AqO3FuP_efx3M5IIJrvyoK1usCJ5ZKueQBWAgpc/s1600/carte+dordogne+blog.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="540" data-original-width="787" height="438" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0GseOr6ns_aGa2Rgs36WWatGy6tVE3l0gPMkCzCTCksuLt1FQYnpLcBF5x6-IY1xwyEJHYuvJTIysxzuzG6CLb54uRL2J-qzgtYC6AqO3FuP_efx3M5IIJrvyoK1usCJ5ZKueQBWAgpc/s640/carte+dordogne+blog.jpg" width="640" /></a></div>
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En consultant les sites de généalogie en ligne, j'ai pu identifier la présence de membres de cette famille dans différents villages avoisinants ; vu leur taille et leur population, l'examen des tables décennales ne sera pas trop long.<br />
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Je vais commencer par ceux dont les noms me parlent, que j'ai du traverser enfant,où se trouvent ou se trouvaient des oncles et cousins de ma mère. Des souvenirs de fermes aux pierres ocres et aux toits de lauze me reviennent. Je revois ces grands-oncles et grandes-tantes âgés, nous accueillant, nous les parisiens, parlant un mélange de français et de patois, chaleureux et affectueux et ne nous laissant repartir que les bras chargés de conserves, d’œufs frais et de cagettes de fruits. Le tout après un festin de produits régionaux.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeON66qbIM1PN8kqYOuKuLyyfHcvY4r492Dwm_PeZEpSYZFOleF4XBbvfbnYkHtF_2wV-1XBlyEKpTG_LehvT_NeNY4vJOfoe78NVuCjGz9l6ZIaDdbFs-1XwO-7Kcfs_nKvJsqnVLU8E/s1600/Saint-Geni%25C3%25A8s.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="333" data-original-width="500" height="425" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeON66qbIM1PN8kqYOuKuLyyfHcvY4r492Dwm_PeZEpSYZFOleF4XBbvfbnYkHtF_2wV-1XBlyEKpTG_LehvT_NeNY4vJOfoe78NVuCjGz9l6ZIaDdbFs-1XwO-7Kcfs_nKvJsqnVLU8E/s640/Saint-Geni%25C3%25A8s.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : mairie de Saint-Geniès</td></tr>
</tbody></table>
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Mon esprit voguait au gré de ces souvenirs plein de soleil pendant que je tournais les pages (virtuellement) de ces tables décennales. Et puis, la chance, l'inspiration, - appelez ça comme vous voulez- m'ont fait tomber sur le mariage des parents de Louis où figuraient les noms de ses grands-parents.<br />
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Tout en apprenant à mon client le nom de ces ancêtres manquants, j'avais l'impression de m'adresser à Louis et ses frères et de leur délivrer presque 200 ans après le nom de leurs aïeux.<br />
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<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-65967825587824922732018-07-02T12:53:00.001+02:002018-07-02T15:11:31.465+02:00Trente jours de généalogie - Quatrième semaine et derniers joursJe vais commencer par répondre à la question posée le dernier jour "Pourquoi la généalogie ? " La généalogie c'est le plaisir de la recherche, c'est la sensation du voyage immobile au fil des pages que l'on tourne, c'est appréhender l'histoire à taille humaine et se rendre compte que nos ancêtres étaient faits de chair et d'os, qu'ils ont vécu, aimé, enfanté, travaillé et qu'au final ils sont beaucoup plus proches de nous que nous le pensons. D'ailleurs le coté enquête de la recherche généalogique fait de moi une Miss Marple qui aurait laissé les doigts dans la prise, (<i>jour 23</i>), une passeuse d'histoires sensible et enthousiaste. Mes carnets sont plein de gribouillis de couleurs, mes doigts plein d'encre (<i>jour 26</i>), mes pensées et mes idées prennent forme un crayon à la main.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6VBT78D4acUlpgAz_0MCA_d4dm2MmaCsiec8C3Z7lbxvVU0ZLnLhgX24gXMeE74ZqPKzp44aXSoOGcHAsZoj6QXbgrM125QGDNupbF30zDPdm3f82uVRBuWcgrP3SpibCjCfsL7QPLOk/s1600/gribouillis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1200" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6VBT78D4acUlpgAz_0MCA_d4dm2MmaCsiec8C3Z7lbxvVU0ZLnLhgX24gXMeE74ZqPKzp44aXSoOGcHAsZoj6QXbgrM125QGDNupbF30zDPdm3f82uVRBuWcgrP3SpibCjCfsL7QPLOk/s320/gribouillis.jpg" width="320" /></a></div>
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Le joie de la découverte et la joie de présenter ses recherches, se résume parfaitement dans cette chanson de Boby Lapointe, véritable hymne à la généalogie (<i>jour 25</i>).<br />
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<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/vxEiYaOGj2Q/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/vxEiYaOGj2Q?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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La question du nom et du métier (<i>jour 22 </i>) me fait chercher dans deux branches différentes de mon arbre ; détour par la branche maternelle pour le nom de jeune fille de ma grand-mère : Chanteloube que je trouve si chantant à mon oreille et qui a suscité des réactions sur Twitter : des Chanteloube dans les Cévennes et en Haute-Loire. Le métier choisi me ramène sur mes terres morvandelles avec mon ancêtre directeur de la poste aux lettres dont j'ai déja évoqué l'histoire dans<a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2014/03/directeur-de-la-poste-aux-lettres.html" target="_blank"> ce billet</a>.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuz8zk2zj_2h6Klr_zOZHkHqj_Xhc8MU4eCE6YIEgGwuVu7gwto2enQbctLQA5R4yjrUPCVyssZnLg1C-JO7EI1yn6oRJ_hJxj6WjmpEYJVI6KdErVUiCiIs4w4PG7XPv92_82VDZyT1M/s1600/timbre+Louis+XI.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="229" data-original-width="350" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuz8zk2zj_2h6Klr_zOZHkHqj_Xhc8MU4eCE6YIEgGwuVu7gwto2enQbctLQA5R4yjrUPCVyssZnLg1C-JO7EI1yn6oRJ_hJxj6WjmpEYJVI6KdErVUiCiIs4w4PG7XPv92_82VDZyT1M/s320/timbre+Louis+XI.jpg" width="320" /></a></div>
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Généalogiste professionnelle, je ne consacre pas forcément le peu de temps libre (<i>jour 24</i>) que j'ai à ma généalogie personnelle, mes recherches familiales en souffrent quelque peu : les cordonniers restent définitivement les plus mal chaussés... Cependant la lecture (<i>jour 29</i>) reste un goût acquis de longue date, de cette période de l'enfance où temps libre rimait avec ennui... "Les disparus" de Daniel Mendelsohn est le livre le plus intéressant et bouleversant que j'ai lu ces dernières années ; le récit d'une longue (en)quête sur les destins tragiques d'une partie de la famille de l'auteur restée en Pologne livrée à la barbarie nazie, et une grande réflexion sur ce que sont les liens familiaux, les choix de chacun, les trajectoires de vies ; un grand livre.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEideJ6cmoC_waLDMZp9JZ-gutj2TZB_qeTp0vlSfvClPuPoaaoPCzRmVnt-w__eO2i2t0ErRx-3dKosfFm9swVXH7GgBjwIm6dt3O8PPDpo7YoGuKbymmVHmG9KeazymWlHKCnFN8m31HM/s1600/les+disparus.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="134" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEideJ6cmoC_waLDMZp9JZ-gutj2TZB_qeTp0vlSfvClPuPoaaoPCzRmVnt-w__eO2i2t0ErRx-3dKosfFm9swVXH7GgBjwIm6dt3O8PPDpo7YoGuKbymmVHmG9KeazymWlHKCnFN8m31HM/s400/les+disparus.jpg" width="238" /></a></div>
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Les objets (<i>jour 27</i>) du passé sont autant de vecteurs de mémoire : un bijou, une médaille, une étoffe... Pour ma part il s'agit d'un chapelet que j'ai reçu d'une cousine germaine de ma grand-mère, très pieuse, 37 ans après qu'elle ait pris la décision de me l'offrir. Ce cadeau du passé a beaucoup de valeur pour moi ; il est l'encouragement venu d'outre-tombe à ne pas laisser tomber les recherches et à continuer de transmettre l'histoire de notre famille. Cette vieille cousine, que je n'ai vu qu'une seule fois enfant, a été la première archiviste de notre famille : elle a annoté des faire-part, ajouté des commentaires en bas de certains papiers, révélant en quelques mots les circonstances exactes du décès d'un ancêtre, circonstances tragiques qui sans elle seraient restées dans les tréfonds de l'oubli.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqaR0sry-xAlJ4rLVr3mMyXs1t4FQwFVQSoNH9JhqtvV8fhMPBCGkKrCpxW6FmAQvMRXJ2oETjrIzOuGAp82G8GUnfzsQZ2ghu9GcecQtpEUvDFq7o6_IMuREh2Gknsnq02fLkcfBu04/s1600/Chapelet+MM.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1501" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTqaR0sry-xAlJ4rLVr3mMyXs1t4FQwFVQSoNH9JhqtvV8fhMPBCGkKrCpxW6FmAQvMRXJ2oETjrIzOuGAp82G8GUnfzsQZ2ghu9GcecQtpEUvDFq7o6_IMuREh2Gknsnq02fLkcfBu04/s320/Chapelet+MM.jpg" width="300" /></a></div>
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Toute cette histoire de transmission et de passage de relais fait l'objet de <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2016/07/un-cadeau-du-passe.html" target="_blank">ce billet</a>.<br />
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Enfin pour terminer, je formulerai un voeu, un souhait qui traduit une envie folle (<i>jour 28</i>), traverser l'Atlantique en direction de l'Argentine et aller à la rencontre de mes cousins, que je ne connais que par le biais des réseaux sociaux. Envie de parler avec eux des vivants et des morts, partager, refaire le monde et notre histoire familiale.<br />
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<span style="text-align: start;">Le défi généalogie 30 m'a fait passer un agréable mois de juin et m'a permis de renouer avec le plaisir de la réflexion, de l'écriture et de la publication à intervalle régulier sur le blog. Plaisir de lire et d'échanger avec les autres participants par le biais des réseaux sociaux : susciter des réactions, ouvrir des pistes, entrer en résonance ; plaisir enfin de revenir sur les articles publiés et se rendre compte que ce qui était vrai et pertinent à une époque donnée l'est demeuré ; c'est une constance qui rassure et dresse de moi un portrait fidèle ; la généalogie à travers ses recherches, son exigence, sa patience, me renvoie en miroir ce que je suis et ce que j'aime. D'en avoir fait ma profession, m'apparait après 8 ans d'exercice toujours une bonne idée, un choix évident. </span></div>
<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-62267819905616316512018-06-21T16:04:00.001+02:002018-06-21T16:04:19.729+02:00Trente jours de généalogie - troisième semaineLe jeu continue... cette semaine il a été question de ruches, d'outils, de cousinage, de grandeur, d'albums photos, d'insolite et de document préféré.<br />
Tous ces thèmes contribuent à donner une vision impressioniste de notre rapport à la généalogie ; touche après touche, le tableau prend forme.<br />
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D'abord de jolies ruches (<i>jour 15</i>) repérées sur les signatures qui figurent sur les actes attirent l'oeil avisé du chercheur qui voit là une jolie conclusion des pattes de mouches qu'il vient de tenter de déchiffrer ;<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi092MGVhGDCMPBEx92qvEgFmkp7_44pwLF9ft6ZgzM0TW7jIqwES2FM-C7OCgw3OCxeV6t0WRuGnzpxWKIOo-B5SmHIOpPTmSQGeJb91z-bwki7Bq5oKWwkOS8ZJhna1zA6IfuweqZR1s/s1600/ruche2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="103" data-original-width="334" height="98" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi092MGVhGDCMPBEx92qvEgFmkp7_44pwLF9ft6ZgzM0TW7jIqwES2FM-C7OCgw3OCxeV6t0WRuGnzpxWKIOo-B5SmHIOpPTmSQGeJb91z-bwki7Bq5oKWwkOS8ZJhna1zA6IfuweqZR1s/s320/ruche2.jpg" width="320" /></a></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1hM5_z7S9F3Ptt78PoTtvGpGHV0FGuLRQ956zmNpOs2OHT_Btpbwzh6ZxT104DG3prwZdp7eXvEqNfTn6SPWYLZXEv9wKIwgteuvRuNXX3TM1hHyJIWAZSrckDvrQYKR8VFR2Jp_Zc9M/s1600/ruche1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="121" data-original-width="429" height="90" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1hM5_z7S9F3Ptt78PoTtvGpGHV0FGuLRQ956zmNpOs2OHT_Btpbwzh6ZxT104DG3prwZdp7eXvEqNfTn6SPWYLZXEv9wKIwgteuvRuNXX3TM1hHyJIWAZSrckDvrQYKR8VFR2Jp_Zc9M/s320/ruche1.jpg" width="320" /></a></div>
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Les miennes sont l'oeuvre d'un curé et d'un maire et viennent se poser comme point d'orgue à la lecture de l'acte. Cette décoration que l'on peut retrouver à la suite de certaines signature ne figure pas sur l'acte de naissance de l'ancêtre de l'une de mes clientes, rédigé et signé par mon propre ancêtre, maire et médecin du village. Ce cette découverte insolite (<i>jour 20</i>) est relatée dans cet article du blog au titre emprunté à Paul Eluard "<a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2013/02/il-ny-pas-de-hasard-il-ny-que-des.html" target="_blank">Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous</a>". </div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxd8Wu179LMKSJMz3JUmRXKOP_DN6vDJjzgDkjlhFJzzHJZzE2OMESav5mBJNVk4u13Gc0D3uZqiavSgpp8uuE7fySkqr-skl7D6q4qZLp4_28Zghn3dOKTH3widhzSnbkO11-nHLDyTg/s1600/img025+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="409" data-original-width="1600" height="162" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxd8Wu179LMKSJMz3JUmRXKOP_DN6vDJjzgDkjlhFJzzHJZzE2OMESav5mBJNVk4u13Gc0D3uZqiavSgpp8uuE7fySkqr-skl7D6q4qZLp4_28Zghn3dOKTH3widhzSnbkO11-nHLDyTg/s640/img025+copie.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><br /></td></tr>
</tbody></table>
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</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Le partage sur le blog et les réseaux sociaux apportent outre leurs commentaires et soutiens (toujours les bienvenus) des retours parfois étonnants : des cousins (<i>jour 18</i>) parfois de l'autre bout du monde prennent contact et donnent <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2014/04/des-nouvelles-recentes-du-passe.html" target="_blank">des nouvelles récentes du passé</a> et viennent compléter les blancs d'une histoire familiale oubliée ou méconnue. C'est une véritable gratification, une récompense pour toutes ces heures passées avec mes carnets et mes crayons, mes outils de prédilection (<i>jour 19</i>), à prendre des notes, poser des hypothèses, à faire des retranscriptions, des schémas. </div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZgexWyBkZn_TwIOny0hYm59B28Dkqx3ABgH_eu_ZYK2hb10kj2K5PC9-pjMup7IYML-96SGlVf2FbpkB6WW2LJd26FkACnaXo9IdwVabIy2hBJ4dX9NNiZjebDidFYgzmNU9J1TN-bAw/s1600/organisation.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="480" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZgexWyBkZn_TwIOny0hYm59B28Dkqx3ABgH_eu_ZYK2hb10kj2K5PC9-pjMup7IYML-96SGlVf2FbpkB6WW2LJd26FkACnaXo9IdwVabIy2hBJ4dX9NNiZjebDidFYgzmNU9J1TN-bAw/s320/organisation.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
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En complément de ces carnets, il y a les albums photos (<i>jour 17</i>) : aussi bien ceux qui de ma famille sont en ma possession et qui sont les illustrations et marqueurs temporels, que les <a href="http://www.memoirevive-genealogie.fr/livres.htm" target="_blank">albums que je réalise pour mes clients</a>. C'est toujours un privilège que d'entrer par ce biais dans l'histoire des personnes que l'on ne connait pas, de découvrir des visages, d'écouter et de noter les histoires de ces personnes et enfin d'agencer le tout sous <a href="http://www.memoirevive-genealogie.fr/" target="_blank">forme de livre</a> afin de mieux les partager. C'est une autre façon de faire de la généalogie.</div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd1yjo-fe_SfBwogvDqaKUdiWToHpycLP-HX1SZ85uUol7AXC0U7f-poxldGADnHJkGtqUr3OWf_uVwDnxedzH17oKL9dx3XcS6kkJJq-N3xHcKEpE6TvUV8SagNRpqO8BLE_5eJNoukE/s1600/couv_livres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="230" data-original-width="1000" height="145" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd1yjo-fe_SfBwogvDqaKUdiWToHpycLP-HX1SZ85uUol7AXC0U7f-poxldGADnHJkGtqUr3OWf_uVwDnxedzH17oKL9dx3XcS6kkJJq-N3xHcKEpE6TvUV8SagNRpqO8BLE_5eJNoukE/s640/couv_livres.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://www.memoirevive-genealogie.fr/livres.htm" target="_blank">Livres réalisés par Mémoire vive</a><br /><br /><div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</td></tr>
</tbody></table>
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Cette photo aurait pu figurer parmi d'autres dans un vieil album. Il n'en est rien, car dans cette branche, aux origines modestes, il n'y a quasiment pas de photos. Si ce n'est celle-ci : mes arrière-grands-parents maternels, le jour de leur mariage en 1897 et dont l'histoire est racontée <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2016/06/a-comme-antoine.html" target="_blank">ici</a>.</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDkqSBj07_6Zo98mp1ZvPiMtppCeTtZUuIxXQ4NAOWT2mfPusJTakKGCOJJKoSejpHQLCWuoCW20IWl9rVzlmAMIvSRUuOdQNpd3byYYaWuEnhwwiY7KLHacgrGUQJUg6ZwIs638lFIMg/s1600/AGP+Val%25C3%25A9ry.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1170" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDkqSBj07_6Zo98mp1ZvPiMtppCeTtZUuIxXQ4NAOWT2mfPusJTakKGCOJJKoSejpHQLCWuoCW20IWl9rVzlmAMIvSRUuOdQNpd3byYYaWuEnhwwiY7KLHacgrGUQJUg6ZwIs638lFIMg/s320/AGP+Val%25C3%25A9ry.jpg" width="234" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : famille Valéry</td></tr>
</tbody></table>
J'ai pour eux une affection anachronique ; très grande (jour16) est mon admiration pour cette petite dame au visage doux, qui a mis au monde huit enfants dont deux fois des jumeaux (dont mon grand-père), dans une petite ferme d'une seule pièce en Corrèze, à la toute fin du 19e et au tout début du 20e. Ils déménageront ensuite en Dordogne.<div>
<br /></div>
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J'aurais pu proposer cette photo comme le document à présenter en ce jour 21. Mais à la réflexion, j'ai préféré choisir cette photo qui est le véritable document sur lequel j'ai bati une partie de ma généalogie.<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZQzwmiRkenlzog81Q2-Z-TLNsiuuMLRzAUW6OiWYfJ_rk3_0dh4zTH1Z1i0EU2bjHM6kRFipdehdgg4siswcisPDJrB3mYKuCECuYI4u2MmKggOtAbOJmZqkN2DEQh5lLAj67KEIy_h8/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="983" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZQzwmiRkenlzog81Q2-Z-TLNsiuuMLRzAUW6OiWYfJ_rk3_0dh4zTH1Z1i0EU2bjHM6kRFipdehdgg4siswcisPDJrB3mYKuCECuYI4u2MmKggOtAbOJmZqkN2DEQh5lLAj67KEIy_h8/s400/1.jpg" width="245" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : famille Jourda</td></tr>
</tbody></table>
Trois générations en ligne directe : la dame assise est mon sosa 93 ; elle est née avant la révolution ; à ses côtés son fils, mon sosa 46, et au dessus-d'elle sa petite fille , mon sosa 23 et son époux mon sosa 22. Cette phto a été prise vers 1860, très certainement à Paris.</div>
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<br /></div>
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Le défi généalogie 30 se poursuit toute la semaine qui vient. Vous pouvez me retrouver ainsi que les nombreux autres participants sur les réseaux sociaux, et plus particulièrement sur Twitter avec le mot dièse #genealogie30. Sinon rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle synthèse!</div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-55867574559269731672018-06-14T15:41:00.001+02:002018-06-15T10:28:33.848+02:00Trente jours de généalogie - deuxième semaineDeuxième semaine de micro-publications sur Tweeter en répondant à un thème quotidien sur notre rapport à la généalogie. Voici une autre façon de parler de soi, de son rapport aux autres, à la recherches en mettant en exergue ses qualités (patience, rigueur...) et ses défauts (impatience, bazar...).<br />
<br />
C'est aussi l'occasion pour moi de republier des billets écrits il y a quelques années ; le blog de Mémoire vive fêtera en décembre prochain ses huit années d'existence et ça fait de nombreux sujets abordés que je retrouve dans ce nouveau défi ; je suis donc particulièrement contente de re-partager ces billets, tirés d'une époque où je découvrais encore certains aspects de la généalogie, notamment grâce à ce qui était devenue <a href="http://www.memoirevive-genealogie.fr/" target="_blank">mon activité professionnelle</a>.<br />
<br />
Retour cette semaine aux origines en s'interrogeant mercredi (<i>jour13</i>) sur l'élément déclancheur des recherches. Pour ma part toute est partie d'une question posée devant la tombe des arrière-grands-parents de mes enfants. On savait que l'un et l'autre étaient orphelins mais leur petit-fils ne savait pas s'ils avaient été abandonnés ou bien s'ils l'étaient devenus. En interrogrant la famille, on apprit qu'ils avaient eu, l'un comme l'autre, des parents, décédés précocément. Mais personne n'était en mesure de préciser les circonstances. Et c'est ainsi que nous avons fait la connaissance de <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2013/04/f-comme-flore.html" target="_blank">Flore</a>, de <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2013/04/g-comme-germaine.html" target="_blank">Germaine</a> , de trois frères et d'une girafe.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjadwmUvnoSwUprq9yTQ6qrUuCmjkSLHel3SEYz0DZJBBtO47Ub_vX7Cmlnaq1ZwzUB1xVWvMitj-4Yh1b7G4nHhnQ1-05HJyoj-YTB2oJLJ4I4Nm72geMXihn9YFvLe6xwLPakq5oBmQY/s1600/9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1144" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjadwmUvnoSwUprq9yTQ6qrUuCmjkSLHel3SEYz0DZJBBtO47Ub_vX7Cmlnaq1ZwzUB1xVWvMitj-4Yh1b7G4nHhnQ1-05HJyoj-YTB2oJLJ4I4Nm72geMXihn9YFvLe6xwLPakq5oBmQY/s400/9.jpg" width="285" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
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</div>
<br />
C'est d'ailleurs cette fameuse girafe qui est venue illustrer le thème du bestiaire (<i>jour 9</i> ), car c'est en découvrant la vie de l'un des arrière-grand-oncle de mes enfants que j'ai fait connaissance avec la belle <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2013/04/z-comme-zarafa.html" target="_blank">Zarafa</a>.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlg52eE47LOR_xjjVkrDrGqvzgl4JPk_Da2qq0vAtS6OnKBYE_oQ8QHb_j4vbq7YAnjpUCicHAGFgP_XxVCMWsntK4qk2_nbINJOuBbe9uHqVlbFclLG3xw-8J8L-9v9egghW5dUD631k/s1600/une+girafe+pour+le+roi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="299" data-original-width="204" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhlg52eE47LOR_xjjVkrDrGqvzgl4JPk_Da2qq0vAtS6OnKBYE_oQ8QHb_j4vbq7YAnjpUCicHAGFgP_XxVCMWsntK4qk2_nbINJOuBbe9uHqVlbFclLG3xw-8J8L-9v9egghW5dUD631k/s400/une+girafe+pour+le+roi.jpg" width="272" /></a></div>
<br />
La question du temps qui passe sous la forme d'un tic-tac obsessionnel (<i>jour 12</i>) est centrale dans toute démarche généalogique ; déja en 2012 je comparais le généalogiste à <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2012/06/la-genealogie-et-le-temps.html" target="_blank">un pilote de machine à remonter le temps.</a><br />
<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVoSNsuK-j1lZvkk8cH1FRusQUhunSM2K1lwTkE48kqA3i-m9O20v334kLowomWqSB22hI0kGmMh7AdAs0kmIB5cRLqQLc2A817Onyv_0CInjzBd6b23b1eRjUWIG133ivf_2Falj48D8/s1600/the-time-machine.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="385" data-original-width="450" height="341" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVoSNsuK-j1lZvkk8cH1FRusQUhunSM2K1lwTkE48kqA3i-m9O20v334kLowomWqSB22hI0kGmMh7AdAs0kmIB5cRLqQLc2A817Onyv_0CInjzBd6b23b1eRjUWIG133ivf_2Falj48D8/s400/the-time-machine.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
Au cours de ces longs voyages dans ces couloirs temporels à la recherche des marqueurs immuables à toute vie, le généalogiste collecte tout ce qui sera susceptible de le faire avancer. Ce "carburant" donne à sa généalogie des couleurs sépia, des camaieux de beige rosé (<i>jour 11</i>) tout droit sorti des <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2011/09/papiers-de-famille.html" target="_blank">papiers de famille</a>.<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1CLngaLw1G6WejQK5URi0Qf8UdLLdpFKIrlM5muL75CNLZvwibC9pEP6xtBqbArCXF7soAe3q7rsXkGMK4VcDCL51svlxVE4a-heo_awH0lqvqRJR4cqCkFic7QrqiN5Nba1dVfjEslk/s1600/ancestor.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="480" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1CLngaLw1G6WejQK5URi0Qf8UdLLdpFKIrlM5muL75CNLZvwibC9pEP6xtBqbArCXF7soAe3q7rsXkGMK4VcDCL51svlxVE4a-heo_awH0lqvqRJR4cqCkFic7QrqiN5Nba1dVfjEslk/s320/ancestor.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : Jourda</td></tr>
</tbody></table>
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</div>
<br />
Plus on avance dans le temps et dans les registres et plus les actes (<i>jour 14</i>) soumettent le chercheur à des écritures qui s'apparentent à des tests de Rorschach. La paléographie pimente la recherche généalogique. Parfois l'envie d'interpeler vertement le transcripteur de ces lignes en mode purée de mouches. Là encore j'ai trouvé dans les archives du blog <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2011/06/et-la-tu-lis-quoi.html" target="_blank">cet article</a> sur ces actes dont la lecture - ou le déchiffage- nous use les yeux et joue avec nos nerfs.<br />
<br />
Il n'en demeure pas moins que malgré les difficultés on poursuit notre quête incecessant à la recherche de ce qui sera la plus belle archive, notre saint-Graal, notre inaccessible étoile (<i>jour 10</i>) et qu'un jour peut-être on parviendra à l'arbre parfait qui méritera d'être imprimé (<i>jour 8) </i>et sera aussi réussi que celui de Norman Rockwell.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj94wMB7MmQ3Vsw_y81nAaSEghPgXOxe1v9SNKOiviMQ_TIk_Gpj7Q6u2L2iJIys9biJe0uu7WKdFlngtVFxcxgl27skbrp308fZR6o53OaAA4WhVF7v2rRwbcYLgCMzLli-Fae9F7FyEQ/s1600/arbre+nr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="237" data-original-width="213" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj94wMB7MmQ3Vsw_y81nAaSEghPgXOxe1v9SNKOiviMQ_TIk_Gpj7Q6u2L2iJIys9biJe0uu7WKdFlngtVFxcxgl27skbrp308fZR6o53OaAA4WhVF7v2rRwbcYLgCMzLli-Fae9F7FyEQ/s320/arbre+nr.jpg" width="287" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Norman Rockwell</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
Retrouvez les participants de ce défi sur Twitter avec le #genealogie30.Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-64876800534981951282018-06-07T15:10:00.000+02:002018-06-07T15:10:22.687+02:00Trente jours de généalogie - Première semaineVoila une idée qui me plait : parler de sa généalogie, de ses recherches passées ou en cours, en respectant un thème donné et surtout partager ses émotions et ses trouvailles via les réseaux sociaux et/ou les blogs. Belle idée née de la fertile imagination de Sophie Boudarel qui nous convie à jouer avec elle pour notre plus grand bonheur.<br />
<br />
Retour sous forme de synthèse de cette première semaine de jeu.<br />
<br />
C'est donc depuis mon espace de travail professionnel <i>(jour 4</i>), dans une joyeuse ambiance de coworking, sérieuse et motivante, bienveillante et inspirante que je me propose de vous faire la synthèse de ces 7 premiers jours.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguBs1_C5hOzRtFFQSf0xqy3A14x4hPPqqonzqp34_klxWDROYVXtG1ONNYeb7vfF3akiiWB7zjPpTZ06ugRsFgQ1FAl6vAOOQVS42wGgmMjVpxHxWICiR9UUjBjUeu7FWUgRF5ck57MQY/s1600/IMG_0946.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="640" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguBs1_C5hOzRtFFQSf0xqy3A14x4hPPqqonzqp34_klxWDROYVXtG1ONNYeb7vfF3akiiWB7zjPpTZ06ugRsFgQ1FAl6vAOOQVS42wGgmMjVpxHxWICiR9UUjBjUeu7FWUgRF5ck57MQY/s320/IMG_0946.JPG" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Ma généalogie <i>(jour1)</i> et celle de mes enfants trouvent leurs racines essentiellement en France à l'exception d'une petite racine en Allemagne.<br />
<br />
De mon coté, les ancêtres se trouvent pour une grande part en Bourgogne et pour une autre part dans le Périgord. La jonction s'est faite au centre, à Bourges ville chère à mon coeur où mes parents se sont connus. Le lien avec le sud de la France est renforcé par un grand-père aux origines lauragaises, entre la Haute-Garonne et l'Aude.<br />
<br />
Du côté de mes enfants, on ne s'éloigne guère du premier terrain de jeu en allant dans le Limousin pour une part, et en Franche-Comté de l'autre. Une branche dans les Ardennes et un ancêtre allemand, venu s'installer en France et qui apporte avec lui une touche d'exotisme d'outre-Rhin, élargissent le champs des recherches.<br />
Certaines branches ont été explorées par des membres de la famille, d'autres restent à explorer au gré du temps et de la mise en ligne des archives concernées.<br />
<br />
Au fil des actes et des documents trouvés, je suis toujours émue de pouvoir lire les signatures (<i>jour 2</i>) car au delà des lettres plus ou moins bien formées au bas d'un registre, on imagine la main tenant la plume, puis le bras de la personne, véritable incarnation de l'ancêtre qui devient alors plus qu'un simple nom.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9PIvGQvQy9zB36FY3KI8QxwpTnmG6PCDXCdgvPOg4Qzqccc5RLpNZovlv5SujRWHL7TSE29y5Niz-mgRv18fvucj9WVLXRW5BTMlS66wmjScLa2EcqMDXl4yxli-mS3ctqkcg-JKefvs/s1600/signatures.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="511" data-original-width="914" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9PIvGQvQy9zB36FY3KI8QxwpTnmG6PCDXCdgvPOg4Qzqccc5RLpNZovlv5SujRWHL7TSE29y5Niz-mgRv18fvucj9WVLXRW5BTMlS66wmjScLa2EcqMDXl4yxli-mS3ctqkcg-JKefvs/s320/signatures.jpg" width="320" /></a></div>
A l'inverse, l'émotion est toute aussi grande quand figure la mention "déclare ne savoir" en place de la signature. Cette absence est un marqueur sociologique, révélateur d'une condition sociale à une époque donnée.<br />
<br />
Pas de signature dans cet acte de baptême de Léonarde Petitvincent, petit nom pour ma grande sosa 641 que j'avais un peu oubliée et que le thème du <i>jour 5</i> à savoir "petit" me permet de remettre en lumière.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbfqnspzZ7PNQ10ESCgiQsIJ-VuaFARswpyxsQUtq4yxueva5m3mk1KmMgsH8wDNr3mQFBxwuO6dmnT9Ro7I8Jhe8RG4MyzLmp-QbREbnDjgNUSFV2SBQkcR8xg94qDoGFX3eSmRNW59M/s1600/petitvincent+an.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="290" data-original-width="1366" height="132" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbfqnspzZ7PNQ10ESCgiQsIJ-VuaFARswpyxsQUtq4yxueva5m3mk1KmMgsH8wDNr3mQFBxwuO6dmnT9Ro7I8Jhe8RG4MyzLmp-QbREbnDjgNUSFV2SBQkcR8xg94qDoGFX3eSmRNW59M/s640/petitvincent+an.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Archives départementales de la Nièvre</td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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On reste toujours dans l'écriture avec le thème de la lettre ou du carnet retrouvé (<i>jour 6</i>); j'ai beaucoup de chance d'avoir dans les papiers de famille qui me sont parvenus des échanges épistolaires mais aussi des carnets, des dessins en plus des photos. Personne dans ma famille n'a succombé au symptôme de la razzia à savoir tout brûler pour faire place nette du passé, ce qui n'est pas le cas chez certains participants qui le regrettent. J'ai donc choisi de mettre en avant ce livret militaire de mon ancêtre <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2011/03/un-lauragais-au-mexique.html" target="_blank">Guillaume</a>, grand-père de mon grand-père paternel qui a servi de cahier de brouillon à l'un de ses enfants. </div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjQdTQJutlNhHb8DOcYyoEhYKP_E3ffnc9msuB-W-Cksqvce9-3F6dvU31tzvPZQNXxTz8SQT4dZ1GU-RGUx7vkKGwF4gwxtEAmBUyKoi-_5sixE9O9sK0WjxhoGkVk77LYCjv1nyENWw/s1600/Marc_web2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1244" data-original-width="1600" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjQdTQJutlNhHb8DOcYyoEhYKP_E3ffnc9msuB-W-Cksqvce9-3F6dvU31tzvPZQNXxTz8SQT4dZ1GU-RGUx7vkKGwF4gwxtEAmBUyKoi-_5sixE9O9sK0WjxhoGkVk77LYCjv1nyENWw/s400/Marc_web2.jpg" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
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Mes recherches personnelles ne sont pas toujours des plus organisées, je suis à l'inverse de ma pratique professionnelle, un véritable abeille (davantage que cigale) qui butine d'acte en acte, de nouveaux documents en nouvelle piste, de branche en branche au gré de mes envies et de mes intérêts. Cette double organisation avait d'ailleurs fait l'objet d'un <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.com/2013/09/une-genealogiste-deux-organisations.html" target="_blank">billet</a> publié sur ce blog il y a quelques années. Je viens de le relire et je m'aperçois que je n'ai pas changé...</div>
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<br /></div>
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Voila pour ces premières journées de ce nouveau défi. </div>
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Vous trouverez avec <a href="https://la-gazette-des-ancetres.fr/genealogie30-la-genealogie-dans-tous-ses-etats/" target="_blank">ce lien </a>davantage de détails et ce qui nous attend pour les jours à venir. N'hésitez pas nous suivre sur les réseaux sociaux notamment sur Twitter avec le #genealogie30 et si vous n'avez pas de compte, on se retrouve dans une semaine pour un nouveau bilan. N'hésitez pas non plus à entrer dans le jeu, même avec un quelques jours de retard.</div>
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Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-52989920725417672642018-05-15T12:31:00.000+02:002018-05-15T12:31:57.125+02:00Trouvaille<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
C'est un morceau de papier jauni par le temps, taché à certains endroits, retrouvé parmi des documents de famille qui avaient étaient rangés dans une boite, oubliée depuis. C'est un fragment de vie, le témoin administratif d'une vie éphémère.</div>
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<br /></div>
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Guillaume est mon grand-oncle. Il est le frère ainé de mon grand-père paternel. C'est assez étonnant de lui donner ce lien de parenté - bien réel- sachant qu'il est décédé à 15 ans, son jeune frère encore bébé. Il est pour toujours figé dans l'histoire familiale et dans le temps comme fils ainé ou encore frère ainé ; lui donner le titre de "grand-oncle" c'est lui donner une vie qu'il n'a pas eu le temps de vivre.</div>
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<br /></div>
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Aucune photo, aucun portrait de cet ancêtre et à part ses actes de naissance et de décès, ce diplôme, qui lui donne une dimension sociale ; il a été élève à l'école publique de Chalabre dans l'Aude et à ce titre a réussi son certificat d'études primaires. Il n'a pas encore 13 ans, puisque né le 3 septembre 1891.</div>
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<br /></div>
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On imagine alors en ce mois de juin 1904 la fierté de ses parents et sa satisfaction personnelle d'avoir réussi. </div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIq3cYZ9k4YSSXypdVBc3wvId_qK1peNiWxA9yiP16A1bf4v696Xm7kmAgsO2T2dJ0hxPsPQOzIkkkXjbCyqld0zVW5UGazyEZ9qCPyWAfS0dv-UQ8bNS-pdM-Zrm6vYpLD_YUc8yZQss/s1600/IMG_2908.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1147" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIq3cYZ9k4YSSXypdVBc3wvId_qK1peNiWxA9yiP16A1bf4v696Xm7kmAgsO2T2dJ0hxPsPQOzIkkkXjbCyqld0zVW5UGazyEZ9qCPyWAfS0dv-UQ8bNS-pdM-Zrm6vYpLD_YUc8yZQss/s640/IMG_2908.JPG" width="458" /></a></div>
<br />
Le 15 novembre 1906 Guillaume devient grand frère. C'est Alfred, mon grand-père qui en cet automne pointe le bout de son nez tout rond. La relation fraternelle n'aura pas hélas le temps de s'installer. Le 21 avril 1907, Guillaume décède brutalement ; l'histoire familiale raconte qu'il avait longuement couru sous le soleil et qu'il s'était désaltéré avec de l'eau glacée d'une fontaine. Une congestion l'avait alors emporté.<br />
<br />
Quand je pense à son histoire tragique, me viennent à l'esprit les vers de Boris Vian tirés de son poème "Le temps de vivre" : le contexte est certes différent ( la fuite haletante d'un évadé), mais la symbolique de l'exaltation de l'existence résonne fort quant au destin de Guillaume.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
" <i>Il a dévalé la colline</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Ses pieds faisaient rouler des pierres</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Là-haut entre les quatre murs</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> La sirène chantait sans joie</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il respirait l'odeur des arbres</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Avec son corps comme une forge</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> La lumière l'accompagnait</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Et lui faisait danser son ombre</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Pourvu qu'ils me laissent le temps</i></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Il sautait a travers les herbes</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il a cueilli deux feuilles jaunes</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Gorgées de sève et de soleil</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Les canons d'acier bleu crachaient</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Des courtes flammes de feu sec</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Pourvu qu'ils me laissent le temps</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il est arrivé près de l'eau</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il y a plongé son visage</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il riait de joie il a bu</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Pourvu qu'ils me laissent le temps</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il s'est relevé pour sauter</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Pourvu qu'ils me laissent le temps</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Une abeille de cuivre chaud</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> L'a foudroyé sur l'autre rive</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le sang et l'eau se sont mêlés</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il avait eu le temps de voir</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le temps de boire à ce ruisseau</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le temps de porter à sa bouche</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Deux feuilles gorgées de soleil</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le temps de rire aux assassins</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le temps d'atteindre l'autre rive</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Le temps de courir vers la femme</i></div>
<div style="text-align: center;">
<i><br /></i></div>
<div style="text-align: center;">
<i> Il avait eu le temps de vivre</i>"</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
Version audio </div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/4np66OgrpoQ/0.jpg" src="https://www.youtube.com/embed/4np66OgrpoQ?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-90019017149497973302018-01-11T14:55:00.001+01:002018-01-12T09:43:31.843+01:00Voeux et résolutionsNouvelle année, nouvel élan qui donne envie de passer l'éponge sur les manquements et les ratés de l'année écoulée, laissant place à une belle ardoise immaculée où les voeux et les désirs s'écrivent à la craie blanche. Animés d'une conviction propice à ces moments où tout nous semble possible à nouveau, on formule des voeux pour ceux qui nous entourent et on énonce ses bonnes résolutions prenant le monde à témoin, comme si le fait de les formuler à haute voix nous donnait l'obligation de les tenir.<br />
<br />
Alors qu'on ne souhaite que le meilleur pour les autres, nous voici au moment des résolutions dans l'examen de conscience le plus strict, l'auto-critique la plus acerbe en pointant du doigt tout ce qu'on a manqué, toutes les résolutions non tenues qui nous renvoient tel un miroir grossissant tous nos défauts, toutes nos faiblesses augmentées, nous faisant jurer que cette fois-ci c'est la bonne, on va changer, on va progresser, on va faire preuve de volonté, de fermeté, de rigueur.<br />
<br />
Cette année j'ai décidé de bien me traiter et de m'inclure dans ce que je souhaite aux autres ; aucun bilan, aucune résolution mais juste des voeux de généalogie heureuse et joyeuse, de partage sur les blogs et les réseaux sociaux, de découvertes d'histoires drôles et insolites, de recherches toujours passionnées, d'entraide dans nos épines et de solidarité dans ce qui nous touche au quotidien. Tout ce que j'ai accompli cette année relève des hasards et des opportunités saisies. Mes résolutions rigides pour 2017 n'ont pas tenu longtemps face à l'énergie et la vitalité des imprévisibles rencontres et de la conduite de projets inspirants.<br />
<br />
Je ne sais pas ce que sera mon blog cette année, les projets d'écriture et de publications se sont retrouvés malmenés suite à des réactions familiales auxquelles je ne m'attendais pas et qui m'ont quelque peu destabilisées ; je ne veux heurter personne, ni accaparer l'existence de nos ancêtres qui au final n'appartiennent à personne. Alors on verra bien, je le garde comme média pour la passeuse d'histoire que je suis. De mon travail et de mes rencontres naitront bien des billets que je serai heureuse de partager.<br />
<br />
Belle année à nous tous.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLcYiR2BvU6slC5QMtwoR3aVTzq1fOpRVxx3Xp8JDXAicmx8auSVg4KcTBiIDI2woY8IIH9-FwAdGwdgp-8pBINIY090FHFSvqeuNBnVaMqF3fnGijBBGltpEkRnhcFIjN6FUZmEqBEC4/s1600/Logo+Prune+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1068" data-original-width="1000" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLcYiR2BvU6slC5QMtwoR3aVTzq1fOpRVxx3Xp8JDXAicmx8auSVg4KcTBiIDI2woY8IIH9-FwAdGwdgp-8pBINIY090FHFSvqeuNBnVaMqF3fnGijBBGltpEkRnhcFIjN6FUZmEqBEC4/s320/Logo+Prune+copie.jpg" width="299" /></a></div>
<br />
<br />
<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-85760509489873635622017-11-07T12:15:00.000+01:002017-11-07T12:24:53.383+01:00L'exode de MamèneSamedi dernier, lors de l'assemblée annuelle de l'association Henri Bachelin - association dont je suis membre et dont l'objet est de promouvoir et de faire découvrir ou re-découvrir l'oeuvre de cet écrivain d'origine moravandelle - ma cousine et moi-même avons fait une lecture d'un texte écrit en juillet 1940 par notre arrière-grand-mère commune, Marie, dite Mamène.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKlRFUogLIuYimYOyFC34CWum-gKpFdu5637ZafMiQSTyl92bRcghw_AzD_0hlgMiCp_UJWLmY0_ojvnkp_2y4rW9ytyS67FUKwEDmyN84FsSQ-H5qg85In1cA3cOjTsGZbn8rci4Pr3o/s1600/photo+Bachelin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="355" data-original-width="265" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgKlRFUogLIuYimYOyFC34CWum-gKpFdu5637ZafMiQSTyl92bRcghw_AzD_0hlgMiCp_UJWLmY0_ojvnkp_2y4rW9ytyS67FUKwEDmyN84FsSQ-H5qg85In1cA3cOjTsGZbn8rci4Pr3o/s320/photo+Bachelin.jpg" width="238" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Henri Bachelin<br />
crédit photo : le Journal du centre</td></tr>
</tbody></table>
La lecture venait faire écho aux commentaires d'Henri Bachelin sur l'entrée des allemands à Paris en juin 1940.<br />
<br />
Dans ce texte, elle raconte son exode, accompagnée de sa dernière fille et de son fiancé, de l'oncle de ce dernier et d'une amie de la famille, ils ont tenté, depuis Lormes dans la Nièvre, de franchir la Loire pour aller se réfugier en Auvergne, pas très loin de Vichy.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZS91zGqQVUv9GOAhV86kbTuLxmovvBrxhCKybpvB0UNK5XkAwjl4lHZFjkQM4xTajjHfAI3KCFAzytaVzo4tj2VP9PCZ3zOpLYwS-imj33Dj7cdAA8o30msgGUbUSxwSbv17brXPG8xw/s1600/20.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1129" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZS91zGqQVUv9GOAhV86kbTuLxmovvBrxhCKybpvB0UNK5XkAwjl4lHZFjkQM4xTajjHfAI3KCFAzytaVzo4tj2VP9PCZ3zOpLYwS-imj33Dj7cdAA8o30msgGUbUSxwSbv17brXPG8xw/s320/20.jpg" width="225" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marie et son époux Pierre début 1900.<br />
crédit photo : Jourda</td></tr>
</tbody></table>
<br />
C'est un récit poignant écrit quelques semaine après que le faits se sont déroulés ; elle relate six journées durant lesquelles, elle et les siens ont vécu dans la crainte, le chaos, l'incertitude engendrée par de fausses nouvelles, des rumeurs en tout genre.<br />
<br />
Je connais ce texte depuis plusieurs années ; à chaque fois je me dis que je devrais partager ce témoignage sur mon blog, tant pour sa qualité testimoniale que pour pour ses qualités littéraires intrasèques. Mon arrière grand-mère avait une très jolie plume. Mais à chaque fois, je reculais devant la tâche, ne sachant pas par quel bout m'y prendre.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Dans un premier temps, j'ai retranscrit le texte pour en avoir un exemplaire plus lisible, plus facile à annoter. Et puis, ce premier travail fait, le texte est resté bien au chaud dans la mémoire de mon ordinateur. Je pense que je n'étais pas prête.<br />
<br />
Lorsque le président de l'association Bachelin - qui avait eu connaissance de ce texte - m'a demandé si ma cousine - également membre de l'association - et moi même pourrions donner lecture, j'ai non seulement accepté, mais j'ai vu là l'occasion de me ressaisir de ce texte et de mettre mon projet à exécution.<br />
<br />
Ma cousine et moi avons fait une première lecture de répétition chez elle. Or c'est elle et sa famille qui habite aujourd'hui la maison de nos ancêtres. Cette première séance, là où il y a 77 ans, notre arrière-grand mère s'est assise, a eu le besoin de consigner par écrit tout ce qu'elle avait traversé, a pris la tournure d'une séance de vspiritisme. Tous les esprits de ces chers disparus étaient au-dessus de la table autour de laquelle nous avions pris place.<br />
<br />
Notre lecture à deux voix l'après-midi même devant l'assemblée a été très inspirée, très habitée. L'assistance a été captivée par ce récit haletant et petit à petit a été gagnée par l'émotion.<br />
<br />
Forte de cette expèrience, je publierai dans les semaines qui viennent sous forme de feuilleton-illustré et remis en situation, ce récit. A suivre donc...Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-29896760955911289642017-09-11T16:12:00.004+02:002017-09-11T16:12:59.804+02:00Le Havre - septembre 2017L'occasion était trop belle : joindre l'agréable à l'agréable, combiner généalogie et tourisme, visite du salon GénéHavre 2017 et visite du Havre parée de ses plus beaux atours pour célébrer son 500ème anniversaire, et cerise sur ce gâteau d'anniversaire revenir sur les lieux de villégiature de mon enfance et profiter de l'hospitalité de ma tante, sœur aînée de mon père, merveilleuse "Mémoire vive" de ma famille, témoin privilégié et passeur d'histoire.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx8GoVa1BJzElwmRgYiiLsUJlI4sCGJ1Ykv6MzeaAibCUtEIbCl8FUOnDegjxTKPULvkGUlk-Y6s4LQcN5L0B91OJ3lBzKIEh2PjmQOG9CxbCEtU2xp1eNMPKWV8mWuxRUMnEhwGbBv6A/s1600/image1.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx8GoVa1BJzElwmRgYiiLsUJlI4sCGJ1Ykv6MzeaAibCUtEIbCl8FUOnDegjxTKPULvkGUlk-Y6s4LQcN5L0B91OJ3lBzKIEh2PjmQOG9CxbCEtU2xp1eNMPKWV8mWuxRUMnEhwGbBv6A/s400/image1.jpeg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit : Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
Je débarquais donc de la gare du Havre ce vendredi en début d'après-midi, trainant ma valise à roulette jusqu'au Carré des Docks pas très éloigné. C'est toujours intéressant de rencontrer les différents acteurs de la généalogie en France ; se côtoient les associations actives, les éditeurs de livres et de logiciels, les quelques généalogistes professionnels, les représentants des grands sites Internet de généalogie que nous connaissons tous. L'ambiance est conviviale et chaleureuse. Les contacts se nouent facilement, les discussions passionnées s'engagent.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidLyZiR7X43uHfhkvKySZ6F6jDcPr1S7NeO1qbouezD4Sx1gPVh4X4p8ujJ8w4OLTtg9_K6UicKk1Jl9lx3662ERAELC9hZGxjS8TvPSae7cvS41wZL1HBcpkAsWhWtzT_VE4rZrJ9KQ4/s1600/flyer+genehavre2017.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="268" data-original-width="188" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidLyZiR7X43uHfhkvKySZ6F6jDcPr1S7NeO1qbouezD4Sx1gPVh4X4p8ujJ8w4OLTtg9_K6UicKk1Jl9lx3662ERAELC9hZGxjS8TvPSae7cvS41wZL1HBcpkAsWhWtzT_VE4rZrJ9KQ4/s400/flyer+genehavre2017.jpg" width="280" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Il arrive même qu'on rencontre physiquement ceux que l'on ne connait que virtuellement à travers les réseaux sociaux, ce qui donne lieu à des conversations insolites, "ah mais je vous suis ! - Mais moi aussi je vous suis - C'est donc vous ? " C'est plutôt amusant...</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
On fait quelques achats, on complète ainsi sa bibliothèque généalogique, on prend le temps de parcourir les livres qui sont à disposition, et on repart avec des revues, des ouvrages.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh7u4OPVO-mL4pjumis-ayidwlHm0_0jrsMV1TAMObChFUNVz_T1bHR3q98CNd3Jz22vlLZ4P6XjanaB_MSPVVNJlRcyjJohc7bzHdT6zuq02X03sSiYN5fCApbnoM2yoXPqpyoA7xIyo/s1600/IMG_1063.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="480" data-original-width="640" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh7u4OPVO-mL4pjumis-ayidwlHm0_0jrsMV1TAMObChFUNVz_T1bHR3q98CNd3Jz22vlLZ4P6XjanaB_MSPVVNJlRcyjJohc7bzHdT6zuq02X03sSiYN5fCApbnoM2yoXPqpyoA7xIyo/s400/IMG_1063.JPG" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
<div>
Après quelques heures passées dans ces allées, je suis repartie ma valise lestée de ces achats, ce qui n'a pas été inutile pour affronter le "grain" qui m'attendait en sortant ; vent et pluie contre lesquels mon petit parapluie de parisienne ne m'a pas protégé grand-chose. Je suis arrivée trempée et dégoulinante chez ma tante. Et c'est devant une tasse de thé brûlant qu'a commencé la deuxième partie de mon week-end.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Je sais désormais d'expérience qu'il faut parler avec ses proches, qu'il faut accueillir et recueillir leur parole ; ce sont les témoins d'une époque révolue. Elle a connu mon père enfant, mon grand-père disparu longtemps avant ma naissance, elle a connu la guerre, l'occupation allemande, ses oreilles d'enfant ont entendu les fusillades, ses yeux ont vu les parachutages ; sa vie d'enfant aurait pu basculer si au lieu d'un chemin pour se rendre à l'école elle en avait choisi un autre...Tout cela est en elle. Je suis d'ailleurs arrivée avec un petit album que j'ai réalisé avec toutes les photos de nos ancêtres. Les photos sont de bons supports de mémoire ; elles révèlent la parole et permettent d'établir le dialogue. </div>
<div>
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbUQJ8und-CEs4rosBJc7kj-ZyFjpfK4LDXMPqbjyWZIMrMTTASZdcY9mI2ZlrMmYZhnKW1yX1n68VZvgrPv1TvySkjzSDQrIANcOk3z9Rl8SRYSWcv2uCdjjsGJKBlJv6GgSIL8AY4_M/s1600/livre+anc%25C3%25AAtres.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" data-original-height="351" data-original-width="961" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbUQJ8und-CEs4rosBJc7kj-ZyFjpfK4LDXMPqbjyWZIMrMTTASZdcY9mI2ZlrMmYZhnKW1yX1n68VZvgrPv1TvySkjzSDQrIANcOk3z9Rl8SRYSWcv2uCdjjsGJKBlJv6GgSIL8AY4_M/s640/livre+anc%25C3%25AAtres.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">crédit photo : Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
<div>
<br /></div>
<div>
Daniel Mendelsohn dans son livre "Les disparus" analyse très bien l'effet que peut produire la présentation des portraits des disparus aux personnes qui les ont connues ; il parle en citant l'Eneide de Virgile, "sunt lacrimae rerum" : il y a des larmes dans ces choses. Il parle de ce pouvoir des photos de rappeler aux gens à qui ont les montre, la vie et le monde auxquels (en l'occurrence dans le livre) ils ont été arrachés.<br />
<br />
De manière moins dramatique, mais avec une réelle charge émotionnelle, ma tante a feuilleté et commenté les photos qu'elle connaissait depuis l'enfance. Ces jeunes personnes, elle les avait connues adultes mais reconnaissait dans les traits juvéniles les personnes qu'elles étaient devenus. J'ai recueilli ainsi des petits morceaux d'informations, des petits bouts de puzzle qui vont m'aider à finaliser ce grand portrait de famille vers lequel je tends depuis des années. A travers elle, tous les ancêtres ont été convoqués autour de la table ; ce sont autant de personnes qu'elle avait aimées et qui l'avaient aimée en retour. A moi d'en saisir l'essentiel et les détails et de restituer sans trahir ces petites histoires familiales qui redonnent chair aux ancêtres trouvés grâce aux recherches généalogiques et qui leur restituent leur humanité.<br />
<br />
<br />
<br />
<br /></div>
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<br /></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-5281506222550817532017-09-04T12:06:00.000+02:002017-09-04T13:35:55.494+02:00Reprise<div class="MsoNormal">
Ah septembre ! Sa rentrée et son cortège de projets, de nouveautés et de bonnes résolutions qui vont avec, les deuxièmes
après celles du mois de janvier que l'on a plus ou moins tenues. Deuxième
chance donc pour 2017.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
En ce qui me concerne, il s'agit surtout d'une envie de
renouer avec l'écriture, le partage et le retour d'expérience. Cette première
partie d'année a été particulièrement riche professionnellement : de nouveaux
dossiers, de nouvelles rencontres qui m'ont fait voyager notamment dans les
archives italiennes à la recherche des ancêtres de ces migrants italiens, venus
travailler et pour certains s'installer en France, et pour d'autres partis à
bord d'un bateau pour les Etats-Unis, via Ellis Island. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
D'anciens dossiers également ont repris place sur mon bureau
; jamais vraiment terminés, car on en a rarement fini avec la généalogie : il
faut alors se replonger dans les histoires familiales, chercher où l'on n'a pas
encore cherché et trouver de nouveaux noms, de nouvelles dates, de nouvelles
histoires.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Une demande ponctuelle aussi : partir à la recherche d'une
descendance en ayant comme seul point de départ le nom de la personne,
celui de son époux, le nom et la date de naissance de sa mère, et le nom de son
père. Seule indication supplémentaire, son lieu de résidence dans les années
soixante. Défi passionnant à relever et grande satisfaction personnelle de
parvenir à trouver et reconstituer l'histoire de cette personne. Une impression
de sortir ces personnes du néant de l'oubli dans lequel l'absence de
descendance formellement établie, et l'absence d'ancrage territorial les
avaient plongés.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Enfin, d'un point de vue plus personnel, concernant ma
propre généalogie, un coup de fil d'un professeur à la retraite passionné de
randonnée et d'histoire localendans le Morvan, a mis en lumière un membre de
l'une de mes branches, curé et gendarme sous la révolution et Napoléon ; voilà
qui m'a donné envie de partir à la recherche de ce curieux personnage, le
rattacher à mon arbre en cherchant nos ancêtres communs et surtout me pencher
sur son histoire singulière.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
La dernière chose concernant ma propre généalogie et
l'histoire de ma famille est une copie du journal d'exode de mon
arrière-grand-mère, écrit après coup et retraçant ces journées particulières du
mois de juin 1940, où les populations en plein désarroi étaient jetées sur la
route. J'avais toujours entendu parler de ce récit, je n'avais que quelques
bribes d'anecdotes par les protagonistes de ce drame, à savoir ma grand-mère,
sa sœur, mon père (bien qu'âgé de 2 ans).</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Mais là, il s'agit de ce que mon
arrière-grand-mère a vécu, de ce qu'elle a vu, de quels ont été ses sentiments,
le tout de sa belle écriture fine et lisible qui laisse encore transparaitre à
travers ses légers tremblements toute l'émotion, la peur et la crainte. Je crois que je suis
désormais prête à le partager ce récit ,
et rendre ainsi hommage à leur incroyable courage.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Ma musette est de nouveau remplie de sujets qui pourront
faire l'objet de ce blog ; il est temps désormais de retourner à son clavier, tout en restant curieuse des autres histoires racontées sur les blogs de généalogie (de plus en plus nombreux) et en restant attentive aux histoires trouvées dans les dossiers que l'on me confie.<o:p></o:p></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-74932045018136886102016-12-05T14:20:00.001+01:002016-12-05T17:47:01.106+01:00Sept ans de réflexionQuelques mois après la naissance de mon site Internet de généalogiste professionnelle <a href="http://www.memoirevive-genealogie.fr/index.htm" target="_blank">Mémoire vive - études généalogiques et familiales</a> en février 2010, j'ai ressenti le besoin de compléter mon travail de recherche et de transmission de la mémoire familiale, par la création d'un blog afin de partager, réfléchir et poursuivre par d'autres moyens les conversations qui se déclenchaient dès que je prononçais autour de moi le mot "généalogie". Le premier billet de Mémoire vive - coté blog a été publié en décembre 2010 et s'intitulait "<a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.fr/2010/12/naissance-dun-blog.html" target="_blank">Naissance d'un blog</a>".<br />
<br />
L'idée d'alors qui prévaut toujours était de rentrer en résonnance avec les autres, d'aller du personnel (en l'occurence mes expèriences et mes réflexions) à l'universel. Les débuts ont été modestes et les premiers billets trouvent leur inspiration dans mon histoire familiale et mes premières recherches. Quatorze billets en 2011 à la fréquence d'un par mois. Dix-sept billets en 2012 et quarante-sept en 2013, année de la première édition du Challenge AZ puis redescente à trente-quatre en 2014, chute vertigineuse et premiers doutes en 2015 avec sept billets et remontée à trente (celui-ci inclus) en 2016.<br />
<br />
A la naissance du Blog est venue s'ajouter la création de mon compte <a href="https://twitter.com/MemoireVive" target="_blank">Twitter</a> et la découverte d'une communauté de généalogistes qui sévissait sur les réseaux sociaux et qui partageait, articles, expèriences, méthodes avec beaucoup de bienveillance, d'humour et de générosité. Je sortais enfin de l'isolement qui est souvent le revers de la médaille d'une activité libérale et solitaire. Une vraie bouffée d'oxygène et le sentiment d'appartenance à une communauté, certes par l'intermédiaire d'un écran, mais bien réelle au demeurant.<br />
<br />
Les "généablogueurs" se sont depuis multipliés, le challenge AZ a fait des émules et ce monde de la généalogie connectée est devenu très dynamique.<br />
<br />
L'année qui vient de s'écouler a été particulièrement difficile sur le plan familial suite au décès de mon père en décembre dernier. Même si mon blog est toujours visité, si mes articles sont lus, il me manquera toujours un lecteur. J'avoue que le travail d'écriture m'est devenu pénible, l'inspiration est devenue rare, et une troisième participation au Challenge AZ en juin dernier a tarit sa source. Les recherches ne sont hélas pas toujours faites d'anecdotes étonnantes, ou de rencontres inédites. La confidentialité à laquelle je suis tenue envers mes clients m'interdit de partager certaines découvertes et révélations qui pourraient cependant faire de bons billets.<br />
<br />
Sept ans âge de raison ? Je ne sais pas si cela peut s'appliquer pour un blog, mais il est certain que le temps est venu pour moi de le renouveler, aussi bien dans sa forme que de son fond et ce sera le chantier du mois de janvier. D'ailleurs, toutes les idées et les suggestions sont bonnes...<br />
<br />
A suivre donc, je vous donne rendez-vous en 2017 et si vous êtes en panne d'idées cadeaux pour les fêtes venez faire un tour sur le site de <a href="http://www.memoirevive-genealogie.fr/index.htm" target="_blank">Mémoire vive</a> !<br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC7MsNac0xhZ1iMwCzvTQJN0yyXnq06bTshS2oT-qPT3brz3BKe95YzZsDVTmytqMViiZO_-cGRMPRP5_A7yEEQrFtI62qzI-zgY4LudOP7SG9WQJgG1Ie6cGcBUWTIVi1g9eedgt8fkE/s1600/memoire_vive_logo-noel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjC7MsNac0xhZ1iMwCzvTQJN0yyXnq06bTshS2oT-qPT3brz3BKe95YzZsDVTmytqMViiZO_-cGRMPRP5_A7yEEQrFtI62qzI-zgY4LudOP7SG9WQJgG1Ie6cGcBUWTIVi1g9eedgt8fkE/s1600/memoire_vive_logo-noel.jpg" /></a></div>
<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-83676744967715092672016-07-13T12:31:00.001+02:002016-07-13T15:01:34.888+02:00Un cadeau du passéLors du dernier Challenge AZ, j'ai rédigé un billet qui retraçait l'histoire des soeurs <a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.fr/2016/06/m-comme-marie-et-marguerite.html" target="_blank">Marie et Marguerite</a>, les cousines germaines de ma grand-mère.<br />
<br />
Quelques semaines après sa parution, ma tante me disait avoir retrouvé dans ses papiers une partie de la correspondance qu'elle entretenait avec Marie, alors dame âgée et retirée du monde dans une institution catholique en Saône-et-Loire.<br />
Dans l'une de ces missives datée de juin 1979, elle évoque la venue prochaine de ma tante, avant celle de mes parents, qu'elle désigne sous le nom des "Philippe" (prénom de mon père). Elle profitera de sa visite pour lui confier à mon intention "la petite Anne Elisabeth" son chapelet.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPMg622qcBJ7wrBfiEJII71Rbahr7wFPXeQ1nNEyUEx3iOXy-MuWh7yvYjS26xk345_1-wgshIP4QU6evSBrqBFAH5h7OdwWeIzY_NAjGmIMycGrkOzj38GFkUtdpoKO44qkWLkf-kABs/s1600/lettre+Marie+Moreau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPMg622qcBJ7wrBfiEJII71Rbahr7wFPXeQ1nNEyUEx3iOXy-MuWh7yvYjS26xk345_1-wgshIP4QU6evSBrqBFAH5h7OdwWeIzY_NAjGmIMycGrkOzj38GFkUtdpoKO44qkWLkf-kABs/s640/lettre+Marie+Moreau.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Ma tante est effectivement passée la voir en ce début d'été 1979, a bien reçu le présent et puis le temps passant a oublié de me le remettre. Je n'avais pas encore huit ans, et un chapelet n'était pas forcément digne d'intéret pour un enfant de cet âge. Cependant, elle l'avait gardé dans ses affaires.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Puis trente-sept années plus tard, ma tante m'a remis la lettre et ce présent. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4vT8HygXij3n1zTKjSy7aW-rjdff9_1G-769mRC8BDeOpHd4W8lQLadX2gADeQ9-zTMIAyrAcJmmjmou7EE8bNXGvoD0j_kUn2EOMu6tZcFp9JGSdXfKRaXoB_fPd5gYLRLzXR_xhNSU/s1600/Chapelet+MM.jpg" imageanchor="1"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4vT8HygXij3n1zTKjSy7aW-rjdff9_1G-769mRC8BDeOpHd4W8lQLadX2gADeQ9-zTMIAyrAcJmmjmou7EE8bNXGvoD0j_kUn2EOMu6tZcFp9JGSdXfKRaXoB_fPd5gYLRLzXR_xhNSU/s320/Chapelet+MM.jpg" width="300" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Je ne peux m'empêcher d'y voir un symbole, un cadeau d'outre-tombe de la part de celle qui pendant de longues années a été la gardienne de l'histoire familiale. Elle avait annoté certains faire-part d'anecdotes ou encore de détails plus tragiques. Elle était très croyante et pratiquante, comme pouvait l'être une femme de son époque, élevée dans la religion et demeurée célibataire tout au long de son exsistence. Elle devait y trouver un certain réconfort après le décès prématuré de sa soeur aimée Marguerite, puis la disparition de ses parents. Peut-être aussi le moyen pour elle de donner un sens à toutes ces épreuves. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Je suis profondément touchée par cet objet, non pas par sa dimension religieuse, me considérant agnostique, mais pour sa valeur affective et symbolique. Elle a du recevoir ce chapelet comme le veut la tradition lors de sa communion solennelle, de la part de ses parrain-marraine. Elle l'a conservé, s'en est servi lors des offices religieux, lors de ses moments de recueillement. Il y a quelque chose de très personnel lié à ses pensées les plus intimes. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
En le recevant aujourd'hui, je reçois aussi sa bénédiction, son approbation quant aux recherches familiales que je mène depuis quelques années maintenant, mais aussi une forme de remerciement pour ne pas l'avoir oubliée, elle, sa soeur et ses parents, cette branche familiale disparue sans descendance directe. Je me sens très honorée.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCTZ9Z8o477ia4B1he054mToP2ERH1NDWxjrwwPxZoCZ3JphLvWhsCELG6nYryDuGxKzYfpgRd84fcQwaNGPfFTNFGVw-16_Dc-rDLsGHkmBgtImr8OKoC5CtfBRkycZy8YjBFjmS8kq8/s1600/img522.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="366" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCTZ9Z8o477ia4B1he054mToP2ERH1NDWxjrwwPxZoCZ3JphLvWhsCELG6nYryDuGxKzYfpgRd84fcQwaNGPfFTNFGVw-16_Dc-rDLsGHkmBgtImr8OKoC5CtfBRkycZy8YjBFjmS8kq8/s400/img522.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Photo de Marie (à droite) et sa soeur Marguerite<br />
© Jourda</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-29800092074728329562016-06-30T10:04:00.000+02:002016-06-30T10:04:03.398+02:00Z comme Zarafa<div>
Je termine cette nouvelle édition du Challenge AZ avec celle qui est à l'origine de ma vocation et de ma découverte de la généalogie, la douce et élégante Zarafa.</div>
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8Y21hXfKT0IwkFyUwS10YOVh9PNOna6Hqhjnl7ie-XssULl0wU4PFPHABBC_aWP0R3eTxJsOJ-wkWfmp_7hcKarL7VDfiFDc3w6gmNLQyEYGwN-CHV_KSZuZP73rJxWIXbMAaDZOmQlQ/s1600/une+girafe+pour+le+roi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8Y21hXfKT0IwkFyUwS10YOVh9PNOna6Hqhjnl7ie-XssULl0wU4PFPHABBC_aWP0R3eTxJsOJ-wkWfmp_7hcKarL7VDfiFDc3w6gmNLQyEYGwN-CHV_KSZuZP73rJxWIXbMAaDZOmQlQ/s400/une+girafe+pour+le+roi.jpg" width="272" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<div>
Mes premières recherches généalogiques se sont portées sur la famille de mon mari, et c'est ainsi que nous avons pu refaire connaissance avec Gabriel Dardaud, frère aîné de l'arrière-grand-père de mes enfants, dont nous connaissions déjà l'existence ainsi que sa grande carrière de journaliste. Il y avait aussi quelques photos anciennes, où il pose avec ses frères. On savait que les parents de ces garçons étaient décédés prématurément (voir le billet<a href="http://memoirevive-coteblog.blogspot.fr/2013/04/f-comme-flore.html" target="_blank"> F comme Flore</a> ) avant la première guerre et que les enfants avaient été séparés. Voilà le point de départ de nos recherches qui devaient nous emmener loin, dans le temps et l'espace, et notamment sur les rives du Nil.</div>
<div>
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCiQbgK-TCof6HlqEKfV6vHOVrDhCVvpofRNnmDieh80ZxyzZVuyNciG2k-BSQKAOkOul0qpH-85MUbcQf2zbTMgUmMPBKetOZPYCqigzWO-j7Ac5XMZhZWU7Ev0DAYOW0cPVMtRMXi3o/s1600/9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCiQbgK-TCof6HlqEKfV6vHOVrDhCVvpofRNnmDieh80ZxyzZVuyNciG2k-BSQKAOkOul0qpH-85MUbcQf2zbTMgUmMPBKetOZPYCqigzWO-j7Ac5XMZhZWU7Ev0DAYOW0cPVMtRMXi3o/s400/9.jpg" width="285" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, serif; font-size: xx-small;">© Dardaud</span></td></tr>
</tbody></table>
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Gabriel Dardaud était journaliste et correspondant de guerre, directeur de l’agence France-Presse pour le Moyen-Orient et envoyé permanent pour différents médias de la presse écrite et radiophonique. Il a exhumé cette histoire des archives de la bibliothèque nationale du Caire où il demeurait. Il entreprit alors de relater cette véritable épopée qui allait mener ce girafeau, baptisé Zarafa, de son Soudan natal où l’animal avait été capturé, jusqu’en France.</div>
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Le livre de Gabriel Dardaud "Une girafe pour le roi" est publié pour la première fois en 1985. Il a été réédité en 2007, préfacé et annoté par Olivier Lebleu, spécialiste de la girafe, lui même auteur du superbe livre "Les avatars de Zarafa", sur l'incroyable girafomania, que suscita l'arrivée de la première girafe sur le sol français.</div>
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<br /></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0LIAPZLRvb3_HdK2pL5mMtYZ9c2y5-McCgi14TQnQ4_Huz7K_DrxfjCL_bBC6KlspQnlw2qhwqijkHTTsUiA2O96RLLsEiBc9Iw_I76lceSNyiHEITrFWlXolZGosHsuDsMul2akjGw0/s1600/les+avatars+de+zarafa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0LIAPZLRvb3_HdK2pL5mMtYZ9c2y5-McCgi14TQnQ4_Huz7K_DrxfjCL_bBC6KlspQnlw2qhwqijkHTTsUiA2O96RLLsEiBc9Iw_I76lceSNyiHEITrFWlXolZGosHsuDsMul2akjGw0/s400/les+avatars+de+zarafa.jpg" width="298" /></a></div>
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Outre la girafe, véritable héroïne de ce récit, Gabriel Dardaud met en scène un roi français, Charles X, frère de Louis XVI et de Louis XVIII à qui il vient de succéder ; un pacha, musulman albanais d'origine, Mohammed Ali, vassal du sultan de Constantinople dont il cherche à s'émanciper et à obtenir un jour l'indépendance de l'Egypte ; un diplomate piémontais, Bernardino Drovetti, représentant de la France pendant près de 25 ans auprès du Pacha, à qui il va souffler l'idée de ce fabuleux cadeau ; un scientifique éminent et vieillissant en la personne de Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, qui n'hésitera pas à payer de sa personne en allant lui même chercher la girafe à Marseille et en l'accompagnant, à pied, jusqu'à Paris.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2f-2eDnDX5_AHPssW_Dwu4aGQVEAqT4vgRrbFjeuBmaYsgOQ-AxeFhJWVOGQZeWlWc8kF-jLJQ-rSY1yiuIM5cfD7ji4aTOqp2Oo2jJWbI2SfbnoHzC7v_n1kxFpSdVY4u5rXJbCPkYY/s1600/Bernardino+Drovetti.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2f-2eDnDX5_AHPssW_Dwu4aGQVEAqT4vgRrbFjeuBmaYsgOQ-AxeFhJWVOGQZeWlWc8kF-jLJQ-rSY1yiuIM5cfD7ji4aTOqp2Oo2jJWbI2SfbnoHzC7v_n1kxFpSdVY4u5rXJbCPkYY/s1600/Bernardino+Drovetti.jpg" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-BIRzr-VuRW4VfB7CSDYOk3iNpmX_v2CN9EvziEJABdfQW7mzWGhCeGj292-ECMsJboNGXG-pD0Ep7Blklgyvj4ZuL6c8qoKC5n04MzyNTeYgRwTa-YGYQXoFMF0ZPihvs825uMXhQLU/s1600/Charles+X.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-BIRzr-VuRW4VfB7CSDYOk3iNpmX_v2CN9EvziEJABdfQW7mzWGhCeGj292-ECMsJboNGXG-pD0Ep7Blklgyvj4ZuL6c8qoKC5n04MzyNTeYgRwTa-YGYQXoFMF0ZPihvs825uMXhQLU/s320/Charles+X.jpg" style="cursor: move;" width="209" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmHqXsiv6jeKynIe4Pbyhsl-dnoIBBwOT8v0wCqVdujZckdE52L9U0z8FVvwdlYKSu__IZemx86wrcqgIE31UWypF8Uv4PwOER1Y6JsF9oFTr8Low4r1FSM_zCt_k-APfWIIpVTzi4fU0/s1600/Mohammed+ali+pacha.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmHqXsiv6jeKynIe4Pbyhsl-dnoIBBwOT8v0wCqVdujZckdE52L9U0z8FVvwdlYKSu__IZemx86wrcqgIE31UWypF8Uv4PwOER1Y6JsF9oFTr8Low4r1FSM_zCt_k-APfWIIpVTzi4fU0/s1600/Mohammed+ali+pacha.jpg" /></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXG9Df0u64SEDpMHxyseHXfDH1TMnr975r2IRPmOwnj_KyU_TTdlHfHKJnPPdGEDeq-_Zx906zLokRTgSyz26xbYtjNtm_CLjQ6g2dTS5lZuTeYkloJ1cgAyTb-HbAhoufbWScmIR0IKg/s1600/Etienne+Geoffroy+Saint+Hilaire.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXG9Df0u64SEDpMHxyseHXfDH1TMnr975r2IRPmOwnj_KyU_TTdlHfHKJnPPdGEDeq-_Zx906zLokRTgSyz26xbYtjNtm_CLjQ6g2dTS5lZuTeYkloJ1cgAyTb-HbAhoufbWScmIR0IKg/s320/Etienne+Geoffroy+Saint+Hilaire.jpg" width="267" /></a></div>
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<br />
On rencontre également un palefrenier avisé, le « Saïs » Hassan, qui va prendre grand soin de ce précieux chargement ; deux jeunes soudanais, Atis et Youssef, également du voyage pour accompagner et aider l'animal à s'acclimater. Un couple d’antilopes et trois vaches, dont le précieux lait permettra de nourrir et de maintenir en bonne santé le jeune animal, complètent ce cortège insolite, placé, le temps de la traversée de la méditerranée, sous la surveillance de militaires de haut rang.<br />
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Tous ces protagonistes apportent à ce récit historique une touche de romanesque, sur fond de géopolitique, donnant un instantané des relations internationales et de ses enjeux dans cette première moitié du XIXe siècle. Nous avons là un éclairage inédit d'une période de l'histoire mal connue.</div>
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Quant à son auteur, Gabriel Dardaud, Olivier Lebleu retrace dans la préface du livre sa vie et son œuvre et nous décrit, dans ces premières pages, un homme à l'histoire tout aussi passionnante. Grand témoin du siècle dernier, de ses contractions et de ses évolutions, spécialiste du Moyen-Orient où il aura passé la majeure partie de sa vie, nous nous trouvons en présence d'un homme doté d'une personnalité remarquable. La mise en perspective de sa propre confrontation à l'histoire et le récit étonnant qu'il nous offre, donne au livre une dimension particulière, absente de la première édition.</div>
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Une rencontre avec une girafe et un homme, tous deux aux destins hors du commun, voici une première recherche qui plaçait ma carrière débutante sous les meilleurs auspices...</div>
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Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-15680048178837764452016-06-28T10:18:00.001+02:002016-06-28T17:52:11.221+02:00X comme XIIIe arrondissementLa mairie du XIIIe arrondissement de Paris, située Place d'Italie est pour moi un lieu <br />
important : les actes de naissance de mes enfants se trouvent à l'état civil, ainsi que l'acte de décès de mon père. Avis aux générations futures de généalogistes qui se pencheront sur l'étude de notre famille, la mairie du XIIIe est une bonne adresse.<br />
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Il y a quelques temps maintenant, à l'occasion du mariage d'un couple d'amis, j'ai découvert l'expression "mariés à la mairie du XIIIème. Voila qui avait de quoi intriguer la généalogiste que je suis mais également l'habitante de cet arrondissement parisien.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-ku7-o4YA3amgw9wCraXnuHCGwW3mI9p2vTj42GQhnjhrsHIz8iQwfknYRbay-be4JRiZqe9RwtjJLY4bvL6eoXH0fcVqxNX2KaPVByk3q_xrABV-KeFcCOK8Zi3jlY2-92hkPyLkyR4/s1600/MAIRIE-du-13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-ku7-o4YA3amgw9wCraXnuHCGwW3mI9p2vTj42GQhnjhrsHIz8iQwfknYRbay-be4JRiZqe9RwtjJLY4bvL6eoXH0fcVqxNX2KaPVByk3q_xrABV-KeFcCOK8Zi3jlY2-92hkPyLkyR4/s400/MAIRIE-du-13.jpg" width="400" /></a></div>
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Cette expression remonte à l'époque où Paris ne comptait que douze arrondissements. Elle se disait des couples qui justement n'étaient pas mariés et qui vivaient en concubinage, ce qui était plutôt mal vu des âmes bien-pensantes et des honnêtes gens. Autres temps, autres mœurs, et à chaque époque ses débats, ses clivages et sa conception du couple.</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkvVPyOZIDSMzCpzq8II9KOYaIvuTO81Gu-yxnkAESvGbnSb1kN-1-sR5abthXUM06QQhhOMvXdrao54LtuvhIi9Z6Avq1W84JZxdIqDkmrWBCvd4yQWZ5jlfHBcLEwHMHmOrI6R_PV0s/s1600/mari%25C3%25A9s+dans+le+13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkvVPyOZIDSMzCpzq8II9KOYaIvuTO81Gu-yxnkAESvGbnSb1kN-1-sR5abthXUM06QQhhOMvXdrao54LtuvhIi9Z6Avq1W84JZxdIqDkmrWBCvd4yQWZ5jlfHBcLEwHMHmOrI6R_PV0s/s640/mari%25C3%25A9s+dans+le+13.jpg" width="464" /></a></div>
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C'est par la loi du 16 juin 1859, sous l'impulsion du baron Haussmann, que Paris va s'agrandir et intégrer non seulement des nouveaux quartiers, mais aussi annexer des communes (Grenelle - Vaugirard - Bercy - Charonne - Belleville - La Villette - La Chapelle - Montmartre - Les Batignolles - Passy et Auteuil).</div>
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEild0fxKpHBWC2DeIq579AMf9yv9deNprhYERMe8PA1S9CzwD8tWFPtUTW5425-011L-EtVPbn97SHLH1Q5NeJCRWoOIl7yWb0V42AamYWG9jBtnnz9G_1V6CgUqtmqlouISEyk6RHr3Ds/s1600/13-en-1860-web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEild0fxKpHBWC2DeIq579AMf9yv9deNprhYERMe8PA1S9CzwD8tWFPtUTW5425-011L-EtVPbn97SHLH1Q5NeJCRWoOIl7yWb0V42AamYWG9jBtnnz9G_1V6CgUqtmqlouISEyk6RHr3Ds/s640/13-en-1860-web.jpg" width="498" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.8px;">Dessin Louis Bony</span></td></tr>
</tbody></table>
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Dans un premier temps, dans le projet haussmannien , la mairie du treizième arrondissement devait se situer dans l'actuel seizième arrondissement, formé par les anciennes communes de Passy et Auteuil.</div>
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Mais en raison de cette "mauvaise" réputation, peut-être aussi par superstition - le 13 n'est-il pas en France censé porter malheur ? - de nombreuses personnes influentes ont refusé l’installation de la mairie du XIIIe arrondissement à cet endroit.</div>
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Ainsi fut créé le système de numération en escargot qui est toujours en vigueur à Paris : les quartiers bourgeois de l'ouest parisien bénéficiant d'une numérotation moins connotée, laissant le nombre 13 et ses significations aux quartiers plutôt défavorisés du sud de la capitale.</div>
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<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidie0nPwJU3CcnyyPwoEJ-21BZdAGvDRihO193hHTk1MQm4dzROLmUoXM5VAKOiSQYruNaVZveSR-_Pdx7WFaXdKstqAKY-OubFTnjhtzdlMIMXLtiyTVrWjFehWkzqsjYF-XUQ7NPNUM/s1600/extension+ardsmt+paris.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidie0nPwJU3CcnyyPwoEJ-21BZdAGvDRihO193hHTk1MQm4dzROLmUoXM5VAKOiSQYruNaVZveSR-_Pdx7WFaXdKstqAKY-OubFTnjhtzdlMIMXLtiyTVrWjFehWkzqsjYF-XUQ7NPNUM/s640/extension+ardsmt+paris.jpg" width="414" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5523577z" style="font-size: 12.8px;">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5523577z</a></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
L'expression est désormais tombée en désuétude, mais elle reflète bien une réalité à la fois sociétale et géographique, qui fait le sel des recherches généalogiques.</div>
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Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-75672387414645872962016-06-27T09:30:00.001+02:002016-06-27T09:30:04.172+02:00W comme Walter William Wilhelmine WendyJ'ai bien regardé. J'ai examiné attentivement toutes les branches de l'arbre, tous les dos des photos et je n'ai aucun prénom commençant par la lettre W.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6uXDIxg0h598HS0oKx2pbFxppt5M7SeLH-ZMHWn7H0iia53PSWhYHX65Kw4ZThbQJyl-SFGHoFs-mAZRCHh7bDGtCX8ZPcK9PANLGGhoTXGiypuAZbIUUs1nHF1LaU1gQWNhWKmI5-BE/s1600/IMG_0228.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6uXDIxg0h598HS0oKx2pbFxppt5M7SeLH-ZMHWn7H0iia53PSWhYHX65Kw4ZThbQJyl-SFGHoFs-mAZRCHh7bDGtCX8ZPcK9PANLGGhoTXGiypuAZbIUUs1nHF1LaU1gQWNhWKmI5-BE/s320/IMG_0228.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Les prénoms font la joie des généalogistes, surtout lorsque que l'on remonte assez loin et que les actes de baptême sont les seuls documents dont nous disposons pour nous assurer de l'identité de l'ancêtre recherché. On frôle parfois le nervous breakdown quand, entre l'acte de naissance (ou de baptême) l'acte de mariage et l'acte de décès, l'ordre des prénoms change (ce qui là est gérable), quand un prénom saute (là encore c'est un moindre mal) ou bien encore lorsqu'un ancêtre a décidé de se prénommer autrement ; la date de naissance permet de certifier l'identité, mais quand même : on aimerait bien lui dire deux mots ainsi qu'à l'officier d'état civil ou le curé qui s'est montré un peu léger sur ce coup-là.<br />
<br />
Traditionnellement on donnait à l'enfant qui venait de naître le prénom de son père ou de sa mère, ou encore de son parrain ou de sa marraine, ou enfin d'un parent aimé dont on chérissait le souvenir. On trouve ainsi des générations de Joseph, de Pierre et de Charles, dont la position dans l'ordre des prénoms varie en fonction de leur degré de parenté. Coté femme, Marie, quelle que soit sa position, détient le record du prénom le plus donné : rien que dans ma branche : Prune Marie, Isabelle Marie, Mireille, Marie-Claude, Anne-Marie, Marie, Marie Louise. On parle de tradition : la mère donne la vie, le père le nom, mais qui donne le prénom ?<br />
<br />
Parfois, le hasard fait bien les choses et inscrit le nouveau né dans une longue lignée : ainsi, mon fils que nous avons prénommé Léonard par goût propre, (tout lui accolant les prénoms de deux de ses arrières-grands parents : Paul et Alfred), et ce bien avant de débuter des recherches généalogiques, s'est avéré être le descendant en ligne directe de trois Léonard et de deux Léonarde, vivant dans la région de Limoges au 18e et 19e siècles. Voila qui plaçait mes débuts en généalogie sous les meilleurs auspices.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipd7v9Jf_cvG-c0JP4y6wuTQjoxtr4LnRreNRSGVQC-b_sqJPcPn8XqoCPiLIC5NiOQqrFJpsXlqCqbkKV5yyF_euBZZfY3qsO9ujIDkKeCxG4_Zd4LgTBj9pR9tZi6g6wI05fuqy2rug/s1600/Leonard.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipd7v9Jf_cvG-c0JP4y6wuTQjoxtr4LnRreNRSGVQC-b_sqJPcPn8XqoCPiLIC5NiOQqrFJpsXlqCqbkKV5yyF_euBZZfY3qsO9ujIDkKeCxG4_Zd4LgTBj9pR9tZi6g6wI05fuqy2rug/s320/Leonard.jpg" width="260" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Groot et Turk</td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
<div>
<span style="text-align: justify;">A plusieurs reprises, j'ai rencontré des personnes qui avaient donné à leur enfant le prénom d'un frère ou une soeur défunt : ainsi Germaine est venue combler l'absence de la soeur jumelle de sa mère, disparue quelques jours après sa naissance ; même chose pour Gabriel, premier né de Paul-Henri, qui le nomme ainsi en mémoire de son frère aîné disparu très tôt. Il y a aussi Pierre, cinquième d'une fratrie, et baptisé ainsi en remplacement d'un frère mort également en bas âge. Enfant de remplacement, prénom de remplacement à des époques où les naissances étaient nombreuses et la mortalité infantile élevée. On ne transmet pas que le prénom, mais également une partie de l'histoire de la personne qui le portait. Parfois lorsque cette histoire est particulièrement dramatique, cet héritage constitue un véritable fardeau pour la personne ainsi prénommée.</span></div>
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<span style="text-align: justify;"><br /></span></div>
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<span style="text-align: justify;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-p7TSaQIZBobl3MhGhYVfmjsry6nWqpOKYeKYElnFtw_Z-8OzZIoI2QqaQfiJTXSQQVASXIxpnwk6CiRBL-Fcomj2a2LX3Hryt6d1R7eJI1rJSwHJZ550Ndjfp6TiC1Ia4fL0r6BYYY0/s1600/IMG_0230.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-p7TSaQIZBobl3MhGhYVfmjsry6nWqpOKYeKYElnFtw_Z-8OzZIoI2QqaQfiJTXSQQVASXIxpnwk6CiRBL-Fcomj2a2LX3Hryt6d1R7eJI1rJSwHJZ550Ndjfp6TiC1Ia4fL0r6BYYY0/s320/IMG_0230.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
<div>
Il y a aussi les ancêtres facétieux : j'en connais un qui avait reçu lors de sa naissance les prénoms de Joseph Pierre, et qui à son tour a appelé son fils Pierre Joseph, tout en se faisant appeler lui même Auguste. Il a fallu du temps pour comprendre de qui il était question dans les courriers et papiers retrouvés. Idem pour ces femmes baptisées Marie et que l'on retrouve sous d'autres sobriquets : ainsi Marie Louise enterrée sous le nom d'Elise... Mais elle n'est pas la seule : François sous le nom de Michel, Pierre sous le nom de Léon... de quoi mettre une belle pagaille dans les pierres tombales ! Quant à Juliette Flore, on n'a jamais su comment elle s'était faite réellement appelée tout au long de sa vie, les actes d'état civil n'ont jamais établi un ordre certain. Dans ces changements de prénoms, on sent toute la volonté de la personne de se différencier soit de son père, soit de ses frères et soeurs : on ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas son nom de famille, mais il demeure un espace de liberté relative qu'est le prénom, soit en préférant son deuxième ou troisième prénom, soit en se rebaptisant d'un nom qui convient davantage à ses goûts. On s'affranchit du choix de ses parents. Mais c'est un véritable casse-tête pour le généalogiste qui n'a pas toujours les moyens de faire la connexion entre le prénom inscrit à l'état civil et celui que s'est attribué l'ancêtre récalcitrant.</div>
<div>
<br /></div>
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Il y a ceux qui font preuve d'originalité, voire de modernité, en donnant à leur enfant des prénoms peu communs. J'ai rencontré Palmyre, Euphrasie, Euphémie, Danton, Scholastique, Euger, Axidonie, Omerine, qui venaient égayer les litanies de Pierre, Marie, Jean, Louise, Catherine etc. Quelle histoire a présidé le choix d'une telle originalité ? On pourrait penser de prime abord à une tradition familiale ou une particularité régionale ; or ce n'est que rarement le cas : ils sont uniques et jamais repris par le reste des descendants. Ce sont des pépites que le généalogiste est heureux de trouver, au même titre qu'une profession qui sort de l'ordinaire. Ces originalités mettent en lumière certaines branches de l'arbre généalogique, attirent l'attention sur certains ancêtres et contribuent à leur mémoire.</div>
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<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL9MSQYDO8k0dw6hyphenhyphenhGLr3sb0Wr3Jv4SrXR_NKGowFWsKwKTxab8Ab8pDTI43kRpf0F8gczyQDxS65AOJgL6FFMJTdKsl3mcOBJhQRHWcLUx_4Qcg6OOdwlSsMvQXZQoNvlNFznABddig/s1600/img003.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhL9MSQYDO8k0dw6hyphenhyphenhGLr3sb0Wr3Jv4SrXR_NKGowFWsKwKTxab8Ab8pDTI43kRpf0F8gczyQDxS65AOJgL6FFMJTdKsl3mcOBJhQRHWcLUx_4Qcg6OOdwlSsMvQXZQoNvlNFznABddig/s320/img003.jpg" width="320" /></a></div>
<div>
<br /></div>
Enfin, il y a ceux qui par leur prénom apportent leur histoire et l'histoire de leur pays d'origine, en contribuant ainsi à un formidable brassage des cultures : les arbres qui sont enracinés dans des régions françaises depuis de nombreuses générations, voient apparaître dans leurs branches, au gré des époques, des guerres, des vagues migratoires, des bouleversements économiques et historiques, des prénoms aux consonances nouvelles : Esteban, Eugenio, Mersedeh, Antonio, Leila, Everard, Giuseppe, Driss, John... Les terres se mélangent, les nouvelles branches apportent de nouvelles pousses, fortes de la diversité de leurs origines.<br /><div>
<span style="text-align: justify;"><br /></span></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-23445488190762728542016-06-25T09:52:00.002+02:002016-06-25T09:53:58.636+02:00V comme VaincuLa rédition de l'Allemagne en novembre 1918 a donné naissance à une génération de jeunes hommes qui ont été élevés dans le culte de la victoire et dans la glorification de l'armée française.<br />
<div>
Lorsque le second conflit mondial éclate et que cette armée française est défaite en quelques semaines, c'est la stupéfaction. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Mon grand-père Alfred, dont j'ai à plusieurs reprises dressé le portrait et celui de sa famille, était militaire de carrière ; il s'était engagé après son service militaire et était diplômé de l'école des sous-officiers de Saint-Maixent.</div>
<div>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiMXehgSTduOSseO_ufosqkyCyY7pqSehyphenhyphenKG4rc9O8DxHeyNY1uP2R_AbXfQdgF8FKFXEZbc4cGAO4lQxZ0ygcUw3y3DTyQ3NtLU69yC7RwtDRa70bXvrauEvLF4SeoulU7YxWsTwLx7c/s1600/photo+Alfred+in+StMaixent.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjiMXehgSTduOSseO_ufosqkyCyY7pqSehyphenhyphenKG4rc9O8DxHeyNY1uP2R_AbXfQdgF8FKFXEZbc4cGAO4lQxZ0ygcUw3y3DTyQ3NtLU69yC7RwtDRa70bXvrauEvLF4SeoulU7YxWsTwLx7c/s400/photo+Alfred+in+StMaixent.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Jourda</td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div>
<br /></div>
<div>
A l'orée de la guerre, il est marié, père de deux enfants, un troisième s'annonce. Il vit à Nevers avec sa famille et son ordonnance. Il est alors capitaine.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
La guerre est déclarée en septembre 1939, mais les premiers combats ne commencent vraiment qu'en juin 1940. Son épouse, enceinte et ses enfants s'installent à Lormes, chez sa belle-mère.<br />
<br />
Alfred est sur le front, mais il ne le restera pas longtemps : il est capturé le 16 juin 1940. J'imagine son état de sidération à l'instar du reste de la France, qui vivait encore du souvenir de la victoire de 1918, qui se croyait bien à l'abri derrière la ligne Maginot, qui ne se doutait pas que les forces allemandes reprendraient le même chemin qu'en 1914 pour entrer dans le pays. Le gouvernement et l'état major français n'étaient pas passés à l'ère moderne, aveuglés par leurs certitudes, sûrs de leur position de vainqueur.<br />
<br />
Alfred est d'abord envoyé au Camp de Mailly, où il va y passer deux mois. Il peut correspondre avec sa famille, il demande qu'on lui envoie des vêtements et que l'on fasse faire par le boulanger de Lormes des pains de garde et des biscuits de soldat.<br />
<br />
J'imagine le colis envoyé et la photo de famille faite à son intention qui est jointe à l'envoi.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXQiKEbIGphRd8mJqsgdUDcLn7oZ8GjwDcG5bKvPX2BNxMMxMbfnFg5EtrwWnZJWFx_wwD3dYap71GAALiSNVgJ-jNUnzg1F9d749L1A7c13MF2TQUPoYEbDHOuFfuwds3djPr6Namhb8/s1600/22.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><span style="color: black;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXQiKEbIGphRd8mJqsgdUDcLn7oZ8GjwDcG5bKvPX2BNxMMxMbfnFg5EtrwWnZJWFx_wwD3dYap71GAALiSNVgJ-jNUnzg1F9d749L1A7c13MF2TQUPoYEbDHOuFfuwds3djPr6Namhb8/s640/22.jpg" width="441" /></span></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">©Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
En août 1940, il est envoyé à l'Oflag XIA, à Osterode, dans le secteur d’Hanovre où il demeure jusqu'en mai 1941. Puis, de mai 1941 à août 1942, il se retrouve à l'Oflag XD, situé à Fischbeck en Allemagne. Enfin, à partir de 1942, jusqu'à sa libération en 1945, il est détenu à l'Oflag XVIIA, à l'extrême est de l'Autriche.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCvIHu7yBlUWggx74lpvNTAZZAK8kYzs20Py0cBdH7pzR5su-GiJ7ZOAc-t_0h0l0NeejJLuczj4aOI-XtwXgV2Z_6_3MuZcrDrOWi-vPOiXt6k3zTSrdxVkoscUlVAFCC6anibxgrIik/s1600/img451.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCvIHu7yBlUWggx74lpvNTAZZAK8kYzs20Py0cBdH7pzR5su-GiJ7ZOAc-t_0h0l0NeejJLuczj4aOI-XtwXgV2Z_6_3MuZcrDrOWi-vPOiXt6k3zTSrdxVkoscUlVAFCC6anibxgrIik/s640/img451.jpg" width="412" /></a></div>
<div>
<br /></div>
</div>
</div>
<div>
<div style="text-align: justify;">
Je ne sais que très peu de choses sur ses conditions de détention, sur sa vie quotidienne. Trouver de quoi manger était la première de ses préoccupations ; c'était un homme originaire du sud-ouest, avec des origines paysannes, amateur de bonne chère et qui n'avait jamais manqué de rien. Durant sa détention, il va perdre 30 kilos.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La deuxième de ses préoccupations était l'activité, tromper la faim en s'occupant. C'était un homme actif, habitué aussi bien aux travaux manuels qu'intellectuels. Là, en tant qu'officier-prisonnier, il n'a rien à faire.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Alors son occupation principale va être de recopier, page après page, un livre de recettes de cuisine, véritable supplice de tantale.<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiheC1X_gE0lVkgeb1F85gN2727ZpQGLtIstJQdjmkOMA1U9N7z7AD_DdEKg-4xpE8vGCjdL_WqMXSPXr_JoDh6efKwhqYw_snFYZJpf3eQt8aeYak03eBtv37sb3dkF1Hv8ujn4ZAw1mY/s1600/img107.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiheC1X_gE0lVkgeb1F85gN2727ZpQGLtIstJQdjmkOMA1U9N7z7AD_DdEKg-4xpE8vGCjdL_WqMXSPXr_JoDh6efKwhqYw_snFYZJpf3eQt8aeYak03eBtv37sb3dkF1Hv8ujn4ZAw1mY/s400/img107.jpg" width="285" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Jourda</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifIxs5foTpvqGENXmIB1GBS9NPbWhIZHXEG-Z9mKJwuDY_wqarDmmByoxOMwdfKl55jV-ZDCITS52vrWYnzZN_WZbUXQu3PdvINjETuUlFbapWSBC6eB37zXX6Wjk61KfuTXbrlrZSqeY/s1600/img109.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifIxs5foTpvqGENXmIB1GBS9NPbWhIZHXEG-Z9mKJwuDY_wqarDmmByoxOMwdfKl55jV-ZDCITS52vrWYnzZN_WZbUXQu3PdvINjETuUlFbapWSBC6eB37zXX6Wjk61KfuTXbrlrZSqeY/s400/img109.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">©Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGrM_GPywg0JiN5Z1Lp0b0v7W5B1-7UdnH-aLMzNdAR5JFqNitk5DYAdBhVtkwpgIcVgFuEtFTI1B10XAVS8sJ9_oAcC5aWaIQZJz_wOnuDOdNRdB7etCKV_pbC5tT8IT1-6q_mmtquTI/s1600/img110.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="285" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGrM_GPywg0JiN5Z1Lp0b0v7W5B1-7UdnH-aLMzNdAR5JFqNitk5DYAdBhVtkwpgIcVgFuEtFTI1B10XAVS8sJ9_oAcC5aWaIQZJz_wOnuDOdNRdB7etCKV_pbC5tT8IT1-6q_mmtquTI/s400/img110.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">©Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Parmi ses camarades de détention, certains mettent à profit leurs talents artistiques et font le portrait de leur co-détenus.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq2AbAsMqOjnu8xPDoxAf-yQtXMAJhlSRHXMc1ak8TKGpnxyjFSCflqD4J7fYiE40BHSfF-qDikSOxonDCAIvPs2Jvya5drdxqOYrDrlN8uxzwV-_0xb32l4WZS5cgy2i6p2I0PGXsV78/s1600/IMG_0641.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhq2AbAsMqOjnu8xPDoxAf-yQtXMAJhlSRHXMc1ak8TKGpnxyjFSCflqD4J7fYiE40BHSfF-qDikSOxonDCAIvPs2Jvya5drdxqOYrDrlN8uxzwV-_0xb32l4WZS5cgy2i6p2I0PGXsV78/s400/IMG_0641.JPG" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">©Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
A son retour, Alfred ne racontera que peu de choses de ses quatre années de captivité. Il gardera cette habitude de trancher le pain de manière tellement régulière pour que chaque morceau ait exactement au gramme près, la même épaisseur.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il reprend sa vie de militaire, la famille s'installe à Bourges. Il veut devenir instructeur, il continue d'étudier, il passe examen sur examen. Sa progression au sein de l'armée se poursuit. Il devrait devenir commandant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Mais il est rentré malade de détention. Il souffre d'un diabète. En formation à l'école d'application du matériel à Fontainebleau, il décède d'un malaise diabétique le 8 novembre 1950.</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
</div>
</div>
</div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
_____________________________________________</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Jacques Tardi qui par le passé a relaté les atrocités de la première guerre et de la (sur)vie dans les tranchées, a sorti à la fin de l'année 2012, un ouvrage où il raconte la vie de prisonnier de son père René, à partir des souvenirs que celui-ci lui a confiés, à la fin de son existence.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
C'est d'une grande précision. En le lisant, j'ai retrouvé les quelques éléments, les quelques bribes d'informations qui m'étaient parvenues par le filtre de mon père, qui lui même ne savait pas grand-chose des années de captivité de son propre père. La préface de l'ouvrage est remarquable et donne avec le recul plusieurs éléments d'explication du silence des prisonniers à leur retour : l'humiliation de la défaite, notamment au regard des anciens combattants "victorieux" de 14-18 ; la découverte et l'abomination des camps d'extermination, tragédie à laquelle ils n'ont pas voulu confronter leur propre captivité, par peur peut-être de paraître indécent. Et puis pour parler, il faut être écouter, et dans l'immédiate après-guerre, il n'y a de place que pour les récits de bravoure des résistants ; on enterre juin 40, la collaboration et avec eux la parole des prisonniers.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgTkFFR4cO4Orbyan5Yk8ca-9sFIEIExaRi8iSKvheg6qF6Yu8k2gOueOaotMSudrhKbOeUcMWC9w8VYtYBcpPnnifjGzIM_HdhEOx_soQVDFe4ZguP74ZUtcz3W3JYPsXP655v1rw2RA/s1600/Tardi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgTkFFR4cO4Orbyan5Yk8ca-9sFIEIExaRi8iSKvheg6qF6Yu8k2gOueOaotMSudrhKbOeUcMWC9w8VYtYBcpPnnifjGzIM_HdhEOx_soQVDFe4ZguP74ZUtcz3W3JYPsXP655v1rw2RA/s400/Tardi.jpg" width="300" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">©Tardi</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq2BiVUDUKkatSQbKuo9MX5NU3YXiJtGVZIvrTizUk4F8w9Ndn2OVO9d0CoV7RrpWcrrIB4uc43Ohr_ENDBsCJIIAajrJ5v5COZYTcc9efGVidgndmXrJ4q7mJ-ryH-_8Ovn4QAFDq06Q/s1600/Tardi-2+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="182" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjq2BiVUDUKkatSQbKuo9MX5NU3YXiJtGVZIvrTizUk4F8w9Ndn2OVO9d0CoV7RrpWcrrIB4uc43Ohr_ENDBsCJIIAajrJ5v5COZYTcc9efGVidgndmXrJ4q7mJ-ryH-_8Ovn4QAFDq06Q/s400/Tardi-2+copie.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">©Tardi</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Et puis, il y a ce documentaire sur l'Oflag XVIIA, tourné à l'insu des gardes allemands par un groupe d'officiers français prisonniers. C'est le dernier camp où Alfred a été détenu à partir d'août 1942.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4CokLkCJhidL6FoeaY1GZl39KuV8xVTioHJmM7cJP9hBQOqjmnecTr7258urmNztyTiix3EIQ-pgCZg6YS8Pr-Bm11f15ST-A3EAaSg73FefjgnMAcNSqdSupxv-UfXQH3BgjeE2DlNo/s1600/Oflag+17A.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4CokLkCJhidL6FoeaY1GZl39KuV8xVTioHJmM7cJP9hBQOqjmnecTr7258urmNztyTiix3EIQ-pgCZg6YS8Pr-Bm11f15ST-A3EAaSg73FefjgnMAcNSqdSupxv-UfXQH3BgjeE2DlNo/s400/Oflag+17A.jpg" width="300" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-66815581007289847022016-06-24T10:07:00.000+02:002016-06-24T10:07:05.870+02:00U comme uniformeHier, les collégiens (dont mon fiston) qui passaient le brevet ont bûché sur un extrait de "<i>Ceux de 14" </i> de Maurice Genevois intitulé <i>"La Boue". </i><br />
Après avoir rendu hommage hier à mon arrière-grand-père Jean, tué à l'ennemi, je voulais aujourd'hui revenir sur mon arrière-grand-oncle Louis, dont le portrait m'a toujours fasciné. Il a combattu, il en est revenu et sa fiche de matricule, récemment trouvée, m'a apporté nombre d'information sur cet ancêtre alors méconnu.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNwTRT7oK2ecJi0Izork-__-t0yEvIgCGns-yrcZxyuIdjaIgo9ULJmixGZoQWTr1GJrxr37u9hLen5p3ZRLKMxZ6KxBWzKfpPV3j01sddIahIdnCu5Uvz-3twYrbbloBiB1dzVKkCncU/s1600/FrancoisRey.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNwTRT7oK2ecJi0Izork-__-t0yEvIgCGns-yrcZxyuIdjaIgo9ULJmixGZoQWTr1GJrxr37u9hLen5p3ZRLKMxZ6KxBWzKfpPV3j01sddIahIdnCu5Uvz-3twYrbbloBiB1dzVKkCncU/s640/FrancoisRey.jpg" width="372" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: 12.8px;">Crédit photo : Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Il s'appelle Louis Rey. Il est le frère de Marie Rey qui par son mariage est devenue Marie Jourda, la mère de mon grand-père paternel.<br />
<br />
J'ai fait la connaissance de Louis en trouvant dans l'ensemble des papiers et des photos de famille, ce cliché.<br />
<br />
Voila un homme aux belles moustaches, à la fière posture qui pose en uniforme. Il semble robuste, cintré dans sa tenue de militaire. Les manches sont un peu juste en longueur et laissent apparaitre deux mains puissantes, des mains de travailleur de la terre. La photo a du être retaillée, certainement pour tenir dans un cadre : il manque quelques millimètres tout autour.<br />
<br />
Au dos, il y a un texte. Il s'agit en fait d'une carte postale envoyée par un frère à sa sœur et son beau-frère. Elle est datée du 7 février 1915.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA0BpAVACtSMz01h6DM__SGEZ8M_PboCR7s3CwXkgXLQiiY2v_7RHwl7hMWd9Y_eRfvhYDVHrEiwI1LlIwIfHYiyZLShGTSaC2tkUFWrFDJzobY7Kwy5HJDy_ukD6A6hghzoVfzIWFvVI/s1600/Carte+Louis+Rey.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="385" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA0BpAVACtSMz01h6DM__SGEZ8M_PboCR7s3CwXkgXLQiiY2v_7RHwl7hMWd9Y_eRfvhYDVHrEiwI1LlIwIfHYiyZLShGTSaC2tkUFWrFDJzobY7Kwy5HJDy_ukD6A6hghzoVfzIWFvVI/s640/Carte+Louis+Rey.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
"<i>Lunel, le 15 février 1915</i><br />
<i>Chère soeur et Beau frère<br />Ayant eu l'occasion avec des camarades de faire photographier l'autre dimanche, en les envoyant à la maison, je vous en envoie une ainsi qu'aux Pages ! Se ne sont que des cartes comme vous voyez mais aussi le prix n'est guère élevé, 5 sous chacunes. En même temps je vous fait part de mes nouvelles, je me porte toujours bien ; je désire de même chez vous à tous, je fais demander aussi un certificats qui a des permissions au sujets des tra(vaux) du printemps : nous allons essayer (...) plus au dépôt on n'est pas (...)on réussira comme l'autre fois. je vous quitte en vous (...) Beau frère. Rey Louis."</i><br />
<i><br /></i>
C'est grâce à sa signature que j'ai pu l'identifier ; j'ai ainsi appris que mon arrière-grand-mère Marie avait un frère. Mon grand-père avait donc un oncle. Véritable découverte car peu d'éléments de cette branche de la famille nous étaient parvenus. En parcourant les tables décennales de la commune de Saint-Félix-Lauragais où est née sa sœur, je trouve la mention d'un Louis Rey, né le 7 décembre 1873. Je retrouve l'acte qui me confirme la filiation : Louis est bien le fils de François et de Marie Tarrisses.<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFbolpwq8JzrOaPJVs2pt4zmRk5lehB-fRgYpvC2eZKYLZuwlEO9AlU8j_6DI7ibmu3lDi0TlBLyHkGgB2MR-zfR7_8JyCGOwj57_SZ8MreKKAsQclA9viY4wIMZsJdE7TL9jgrD4zSKs/s1600/AN+Louis+Rey.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="419" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFbolpwq8JzrOaPJVs2pt4zmRk5lehB-fRgYpvC2eZKYLZuwlEO9AlU8j_6DI7ibmu3lDi0TlBLyHkGgB2MR-zfR7_8JyCGOwj57_SZ8MreKKAsQclA9viY4wIMZsJdE7TL9jgrD4zSKs/s640/AN+Louis+Rey.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<br />
Je reste touchée par cette carte d'un soldat qui espère une permission pour revenir chez lui et s'occuper de ses terres. Elle montre un homme lié à sa famille : il a écrit aux siens mais grâce au coût modique de la carte, il a également envoyé de ses nouvelles aux Pagès, un lieu-dit non loin de Montmaur, où résident certainement une autre partie de sa famille, et à sa sœur et son mari, qui eux, résident à Soupex. Ce sont aussi des nouvelles d'un soldat se trouvant avec ses camarades dans un "dépôt", loin du front, et des tranchées, pour qui la guerre doit sembler encore, bien lointaine. Mais pour combien de temps ?<br />
<br />
J'ai voulu en savoir davantage dans le parcours militaire de Louis, et j'ai trouvé il y a peu sa fiche de matricules. Je savais qu'il n'était pas mort au front, son nom ne figurant pas parmi ceux qui sont "morts pour la France".<br />
<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTnEmv6yMMbTT1srRNnnn9zdFxUNGRFmQWLHnHctsA3pXJmtYZgo8hLQAcBUorNFJf4PhoHAqUlOBXpxFNIyXtSQsjW5E-SV92a8VRYtSgZsDIl9tIFIta_NDIFQBsWqROKT023akREnA/s1600/FM+Louis+Rey.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTnEmv6yMMbTT1srRNnnn9zdFxUNGRFmQWLHnHctsA3pXJmtYZgo8hLQAcBUorNFJf4PhoHAqUlOBXpxFNIyXtSQsjW5E-SV92a8VRYtSgZsDIl9tIFIta_NDIFQBsWqROKT023akREnA/s640/FM+Louis+Rey.jpg" width="416" /></a></div>
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<br /></div>
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La fiche de matricule nous apprend qu'il a été nommé "trompette" lors de son service militaire. Il a été renvoyé dans ses foyers en 1897 puis mobilisé en août 1914. Il arrive au corps en octobre 1914. Il est nommé brigadier en novembre 1915. Il passe au 116ème régiment d'artillerie le 29 juin 1917. Mais il est déclaré "inapte" durant deux mois pour "faiblesse, mauvais état général". Je n'ose imaginer ce que ce robuste gaillard a enduré pour que même l'armée le juge inapte pour deux mois. Par la suite la commission de réforme le laisse en sursis au titre "d'engreneur de battage" à Montmaur, et ce jusqu'en septembre 1918. Il est définitivement rendu à la vie civile à la fin de la guerre. Il a alors quarante-six ans.</div>
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<br /></div>
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Voila ce que je sais de Louis Rey. Ma recherche est partie d'une simple photo-carte postale. Ma quête n'est toujours pas finie ; pour le moment je n'ai pas d'éléments biographiques supplémentaires, mais je sais que le temps joue pour moi, et je sais être patiente.</div>
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<br /></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-31429947887290409032016-06-23T10:08:00.001+02:002016-06-23T10:08:58.957+02:00T comme Tué à l'ennemiVoici Jean Chanteloube. C'est mon arrière-grand-père maternel.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpMLrcq7jUi-H50M78TtVupC0-cdJWR6Wkcszk0nQ88xAe0ZhRHQc6-VpfcAzoM9aCu5E0Um_Biwc3LiNn982hbFMKW0cnm3Wx2YTobAJO8_s9_kMe56dCORr87CHkRaFR9p3Wh-G9uKc/s1600/Chanteloube.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpMLrcq7jUi-H50M78TtVupC0-cdJWR6Wkcszk0nQ88xAe0ZhRHQc6-VpfcAzoM9aCu5E0Um_Biwc3LiNn982hbFMKW0cnm3Wx2YTobAJO8_s9_kMe56dCORr87CHkRaFR9p3Wh-G9uKc/s400/Chanteloube.jpg" width="260" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jean Chanteloube<br />crédit photo : Jourda-Valéry</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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Jean est né le 18 septembre 1889 à Rouffignac, en Dordogne. Il est le fils de Julien Chanteloube et de Marthe Salon. En 1909, il est cultivateur à Fleurac. En 1909, il est recensé pour faire son service militaire. Il est incorporé au 9ème régiment d'infanterie en octobre 1910 et deux ans après il est libéré.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAHYCvWdu4NcZ_nx6q3fiedQjgsC1AtDROrPMALeXKAJxy4V6yRNUhACQW2-ELu_9kIEIwnaL1Mmge5gBilROCznpLgD-lg7O1y0ahUtMrlnc096QZeqGA7Z8R46a_7W6GbUGWgh8cRi0/s1600/FM+Jean+Chanteloube.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAHYCvWdu4NcZ_nx6q3fiedQjgsC1AtDROrPMALeXKAJxy4V6yRNUhACQW2-ELu_9kIEIwnaL1Mmge5gBilROCznpLgD-lg7O1y0ahUtMrlnc096QZeqGA7Z8R46a_7W6GbUGWgh8cRi0/s640/FM+Jean+Chanteloube.jpg" width="436" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
Rendu à la vie civile, il rencontre Marie Dome, Elle est né le 15 mars 1891, elle est lingère. Ils se plaisent, se fiancent et se marient le 25 août 1913 à Montignac-sur-Vézère.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia2f181ruJu57KWqFfq9jBbAkCFROH5G01-7yniKTaokf-_Z26ocDE-w5uaL00bjPbHDsGEFhPy8-kXi6BQXJaKWHA67Myhnab6gDHUz0gjIkAg2wuZW56hgUtEa_tBcoyDCKHRGM8gGw/s1600/Marie-Dome.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEia2f181ruJu57KWqFfq9jBbAkCFROH5G01-7yniKTaokf-_Z26ocDE-w5uaL00bjPbHDsGEFhPy8-kXi6BQXJaKWHA67Myhnab6gDHUz0gjIkAg2wuZW56hgUtEa_tBcoyDCKHRGM8gGw/s400/Marie-Dome.jpg" width="250" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marie Dome<br />crédit photo : Jourda-Valéry</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Leur petite fille Jeanne, ma grand-mère nait le 26 juillet 1914, quatre jours avant que la guerre n'éclate.<br />
Jean est alors rappelé, suite à l'ordre de mobilisation générale.<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Dans la famille, on raconte qu'il a pu obtenir une permission pour venir voir sa femme et sa fille.</div>
<div style="text-align: justify;">
Une seule rencontre.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le 30 septembre 1915, il est "tué à l'ennemi" au Bois Sabot, dans la Marne. Le récit de la bataille du Bois Sabot est racontée sur différents sites Internet, dont <a href="http://vestiges.1914.1918.free.fr/Champagne.htm" target="_blank">celui-ci</a> .</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Px9fN4S578iyk_Wgig05iWcaeuiKNqYsRP0piG-Lha3WaslGyVk8Ul2k_JRAKkY2EN5Xl6qTB3RY-g7Kpd1YQ6EXKIXeYdJxYxlIJQSv1QlUYwyRR0iEq2n9pqlQFxjXSyqAWcLk5s8/s1600/img083.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6Px9fN4S578iyk_Wgig05iWcaeuiKNqYsRP0piG-Lha3WaslGyVk8Ul2k_JRAKkY2EN5Xl6qTB3RY-g7Kpd1YQ6EXKIXeYdJxYxlIJQSv1QlUYwyRR0iEq2n9pqlQFxjXSyqAWcLk5s8/s400/img083.jpg" width="250" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Veuve, Marie part se placer comme lingère dans une grande famille de Bordeaux, où déjà son demi-frère Albert officie comme homme de chambre. La petite Jeanne est confiée aux bons soins de sa grand-mère maternelle, Annette.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Par la suite, la jeune veuve, lasse d'être séparée de sa fille, décide de rentrer à Montignac. Elle prend en gérance une épicerie rue de Juillet appelée "La Ruche". Elle travaille et élève sa fille. Puis, devenue grande, celle-ci viendra travailler avec elle. Les deux femmes ne se sont jamais quittées, même quand Jeanne s'est mariée et a eu à son tour des enfants. Marie est toujours restée auprès de sa fille, prenant soin de ses petits-enfants en grand-mère affectionnée, attentive, exemplaire. Elle décède en 1956.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjULsegFnLyQoGzrRC4wg9ZRhiDEj02dbIBYaVQOGzWpECIpPBblPlW_k6fgMNb41GmKSW3uFzdsQYD611eWrk-le1uYdUkNxn0WLudCunV2Sg4uwFS126Riixa5fJ4AnaUBtTV5q3P8jE/s1600/img010.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjULsegFnLyQoGzrRC4wg9ZRhiDEj02dbIBYaVQOGzWpECIpPBblPlW_k6fgMNb41GmKSW3uFzdsQYD611eWrk-le1uYdUkNxn0WLudCunV2Sg4uwFS126Riixa5fJ4AnaUBtTV5q3P8jE/s400/img010.jpg" width="285" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Marie avec sa petite fille Mireille vers 1938<br />crédit photo : Jourda-Valéry</td></tr>
</tbody></table>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Elle est longtemps demeurée comme une figure de cette petite ville périgourdine. Elle ne s'est jamais remariée. Quant à ma grand-mère Jeanne, elle s'est éteinte en novembre 2010, à l'âge de 96 ans.</div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-18512423244406542532016-06-22T10:13:00.002+02:002016-06-22T10:13:07.380+02:00S comme Soeur AnneC'est grâce à la recherche généalogique et au détour d'un acte de décès et que j'ai rencontré mon homonyme - religieuse de son état. Elle était la soeur du grand-père de l'arrière-grand-père de mes enfants.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzK7Xw0LntCF7mHUA5ghh-vm-3YqLCx7BPLULXPJKiobGO74m8IEnHLJvN2GAkMn1nVHmKM4yc-xpXdEqQBY9BOdmGkNRqGNm6p65sibnHpnNTuNJzR3dfAqB52bsmkHECee6qEaQHIXY/s1600/AD+Anne+Dardaud.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="220" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzK7Xw0LntCF7mHUA5ghh-vm-3YqLCx7BPLULXPJKiobGO74m8IEnHLJvN2GAkMn1nVHmKM4yc-xpXdEqQBY9BOdmGkNRqGNm6p65sibnHpnNTuNJzR3dfAqB52bsmkHECee6qEaQHIXY/s640/AD+Anne+Dardaud.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">AD 92</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Elle s'appelle Anne Dardaud. Elle est née à Limoges le 24 octobre 1835. Elle est la fille de Martial Dardaud et de Antoinette Rambaud. Deux après sa naissance, elle devient pour la première fois "soeur" ; sa mère met au monde un "petit frère" baptisé Pierre mais qui plus tard se fera appeler Léon.<br />
<br />
La famille vit à Limoges. Le père exerce la profession de cordier. Plus tard son fils reprendra la même activité ; mais il quittera le Limousin pour venir s'installer d'abord à Montreuil, puis à Angerville, dans l'Essonne.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3JAWJSifdCy46K7yB_7AmybkddOSQSxKBHzVa5sUziDKlZPIlirZgckmAfwbQxkKh4cyldE87LGjNNxM5_pDIz5eZAZoD9rg9ROo_7WqDbbwobZ_F6rAUUeS98OrMDNQeHLSjm0wrEkg/s1600/web-dardaud.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="403" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3JAWJSifdCy46K7yB_7AmybkddOSQSxKBHzVa5sUziDKlZPIlirZgckmAfwbQxkKh4cyldE87LGjNNxM5_pDIz5eZAZoD9rg9ROo_7WqDbbwobZ_F6rAUUeS98OrMDNQeHLSjm0wrEkg/s1600/web-dardaud.jpg" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Pierre dit Léon Dardaud dans sa corderie;</span><br />
<span style="font-size: x-small;">crédit photo Dardaud</span></td></tr>
</tbody></table>
Quant à Anne, on la perd de vue ; c'est une oubliée de l'histoire familiale. Les générations suivantes ne connaissent pas son nom, ni son existence. Et là aussi, c'est par le biais de la recherche généalogique qu'on la retrouve, au détour d'un acte de décès. Elle est décédée à Clichy, le 31 mars 1905; elle était religieuse. La soeur de Pierre-dit-Léon est restée à l'état de "sœur" toute sa vie ; ni épouse, ni mère, ni tante. Elle aura consacrée toute sa vie à la religion.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXofVaH9_TwWNpDuQWhus070jmSRQGyqInU2vJCT4WTff6T8gwHJ0Mrcxf1FKr0no2j49YEVnfF5orhjbCvvnBpjZA_kGoNTcWB60aBx1k1wWFeFEI2Phx70lH4ISVNNMghdmPSntOd1k/s1600/St-Vincent+de+Paul.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="404" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXofVaH9_TwWNpDuQWhus070jmSRQGyqInU2vJCT4WTff6T8gwHJ0Mrcxf1FKr0no2j49YEVnfF5orhjbCvvnBpjZA_kGoNTcWB60aBx1k1wWFeFEI2Phx70lH4ISVNNMghdmPSntOd1k/s1600/St-Vincent+de+Paul.jpg" width="640" /></a></div>
<div>
<br /></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-85943727044233253082016-06-21T09:34:00.000+02:002016-06-21T09:52:48.785+02:00R comme Res Publica ou le goût de la chose publique<br />
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZeNgUW2NmRwgsq9RN-DyQ-Uv8nphQJ29hyphenhyphenAzC4V51vZiQ3ov6BGD8udeSALAM0PdZ96kp1zrJOg99S56j2-KZHxcAtii5P32aSxasJgghR1F5KSHqmi-bCVsfokx3k6in9rnG5P4UNnk/s1600/img544.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZeNgUW2NmRwgsq9RN-DyQ-Uv8nphQJ29hyphenhyphenAzC4V51vZiQ3ov6BGD8udeSALAM0PdZ96kp1zrJOg99S56j2-KZHxcAtii5P32aSxasJgghR1F5KSHqmi-bCVsfokx3k6in9rnG5P4UNnk/s640/img544.jpg" width="435" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small; text-align: justify;">crédit photo : Jourda-Dardaud</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
Voici mon arrière-grand-père, Pierre-Joseph Grandioux, qui occupa la fonction de maire de Lormes, dans la Nièvre, de 1911 à 1925, puis de 1935 à 1936, l'année de son décès. Son père avant, lui Joseph -Pierre dit Auguste, avait occupé ce siège de 1894 à 1895, puis de 1896 à 1900.<br />
<br />
Cette photo appartient à la mémoire collective de la famille. Elle a longtemps reposé dans un cadre au dessus de la cheminée du salon de la maison qu'il occupait avec sa femme et où se sont côtoyés et se côtoient toujours ses descendants directs, toutes générations confondues.<br />
C'est une photo que l'on connaissait, mais que l'on ne regardait pas vraiment. Je ne sais pas qui l'a prise, mais j'aime ce portrait en noir et blanc, d'un homme à son bureau, remplissant la tâche pour laquelle il a été élu.<br />
<br />
Renseignements pris auprès de son petit-fils, cette photo date de la fin de sa vie, entre 1935 et 1936. L'homme n'est pas très âgé, il n'a pas soixante ans. Il est souffrant, les traits tirés. Il porte costume, cravate et gilet : mais sous sa veste au niveau des ses mains, un pull en laine dépasse de ses faux-poignets. Il se protège du froid qu'il doit craindre, plus que de coutume.<br />
<br />
On aperçoit sur le bureau le volumineux téléphone, des papiers, un calendrier, un encrier, un vide-poche, une règle... Derrière lui, une carte, probablement du canton, un calendrier de la poste sont accrochés au mur ; il y a aussi un thermomètre, un porte manteau à plusieurs patères.<br />
<br />
Et puis cette affiche d'Aristide Briand, punaisée au mur. Ce portrait comme une inspiration pour un homme qui a combattu lors de la première guerre, et dont le regard tourné vers la lumière est rempli d'inquiétude pour un avenir qui s'annonce à nouveau belliqueux. Inquiétude pour sa petite ville, sa région, sa nation : les élus locaux sont les élus les plus proches de leurs concitoyens, de leurs problèmes quotidiens. Comme nombre de maires en 1914, il a vu les hommes de sa ville partir à la guerre et beaucoup ne pas en revenir, allant mourir jeune, très loin de chez eux. Inquiétude également pour lui et les siens: il se sait malade et il lui reste encore beaucoup de choses à accomplir.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI-WoRihcL8OUdZoeMMh_qlbXnfgjY5CMigRfY2-XMJi-6-DNF_v39bc2W8RTnrH-MiKjIDBgQrDtKO_K_TtDhUFadJRWOSmjHbpHevGEvPsSwLo51u2CqFm24h1ZFzpZY-SH8vBoX3MY/s1600/A.briand.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI-WoRihcL8OUdZoeMMh_qlbXnfgjY5CMigRfY2-XMJi-6-DNF_v39bc2W8RTnrH-MiKjIDBgQrDtKO_K_TtDhUFadJRWOSmjHbpHevGEvPsSwLo51u2CqFm24h1ZFzpZY-SH8vBoX3MY/s400/A.briand.jpg" width="328" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-size: x-small;">crédit photo : Jourda-Dardaud</span></span></td></tr>
</tbody></table>
Alors il travaille aux affaires de la commune, sous le regard d'Aristide Briand, pacifiste, prix Nobel de la paix qui voulait mettre la guerre "hors-la-loi". La phrase qui figure sous son nom : "tant que je serai où je suis, il n'y aura pas la guerre", sonne comme une promesse vainement tenue : Aristide Briand est décédé en 1932.<br />
<br />
La photo de mon arrière-grand-père me renvoie à un autre cliché, illustre celui-ci : le portrait de Martin Luther King, par Henri Cartier-Bresson, où l'on voit un homme au travail, quelque peu écrasé par la masse considérable de choses à accomplir. D'un pacifiste à l'autre.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB3hKOq50a8tcp1hKSZk1GLKihEbgI6as5CUaDW-tBTOv_C2Y2NKY54sPMoPm5edMWRaQuEawt0m_bInSTCxSQK9Pw7Z6EOrl-vHb5FTDUVdu6iFQQQpSVfFjuoCmtHMsp48Xuprmoczc/s1600/HCB-Luther+King.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhB3hKOq50a8tcp1hKSZk1GLKihEbgI6as5CUaDW-tBTOv_C2Y2NKY54sPMoPm5edMWRaQuEawt0m_bInSTCxSQK9Pw7Z6EOrl-vHb5FTDUVdu6iFQQQpSVfFjuoCmtHMsp48Xuprmoczc/s400/HCB-Luther+King.jpg" width="276" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small; text-align: justify;">© Henri Cartier-Bresson</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<br />
<br />
<div>
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-29151158224182789072016-06-20T09:34:00.000+02:002016-06-20T09:34:37.808+02:00Q comme QuatreIls sont quatre, quatre enfants nés du mariage de Marie Franquet avec Lucien Cosset. Ils ont vu le jour entre 1904 et 1909. Leur père est libraire à Charleville. L'ainée, Germaine est l'arrière-grand-mère de mes enfants.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtyGqHbAeF5GMbiM5rUFLVmqt2rhHslzxXRBfKKsLHtkh7G4Qww-ZmHQhRhFhyr55c2-bgfWh0b3IL4UxxrfCvrOUipd9cqUgnDPeDftT02QVF0hi0HgAq34DWolIuVPvVIYZWg5TCows/s1600/11.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtyGqHbAeF5GMbiM5rUFLVmqt2rhHslzxXRBfKKsLHtkh7G4Qww-ZmHQhRhFhyr55c2-bgfWh0b3IL4UxxrfCvrOUipd9cqUgnDPeDftT02QVF0hi0HgAq34DWolIuVPvVIYZWg5TCows/s640/11.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, serif; font-size: xx-small;">©Dardaud</span></td></tr>
</tbody></table>
<span style="text-align: justify;">Quand éclate la guerre en août 1914, Lucien s'engage, malgré ses 37 ans et la charge de ses quatre enfants. Le reste de sa famille se réfugie à Saint-Leu-la-forêt, dans le Val d'Oise.</span><br />
<div style="text-align: justify;">
Marie, gravement malade décède le 14 février 1915. Un mois plus tard, Lucien est tué au cours de la bataille des Eparges.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoZEI6IVhDveDrJ-aVXnBLag6H4SorwOo_O8leUYGhNfBqMJH4x4sfS3EGOxYL7Pxw0J2bTu_DrQKg-Am2Rqr1sUzXOR7H4MnqlYKoVZgjqM8labOBIewE9E7zG8NwrgMHHeDsa0RdNoA/s1600/modifi%25C3%25A9e+006.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoZEI6IVhDveDrJ-aVXnBLag6H4SorwOo_O8leUYGhNfBqMJH4x4sfS3EGOxYL7Pxw0J2bTu_DrQKg-Am2Rqr1sUzXOR7H4MnqlYKoVZgjqM8labOBIewE9E7zG8NwrgMHHeDsa0RdNoA/s400/modifi%25C3%25A9e+006.jpg" width="268" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, serif; font-size: xx-small;">©Dardaud</span></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipTTEElF0W1QEOXHKjLjGdGM6oJfxXtfPBoxbqEWP08ayr4sEdDcS2HDQSyQmVdIIaj1gqZEiIlDHibyMFtp31zO1wCsKfYFgqqdDHmJr7KU3dblJqHImboJ-JzagRa-hVL-JSJNa_Neo/s1600/img084.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipTTEElF0W1QEOXHKjLjGdGM6oJfxXtfPBoxbqEWP08ayr4sEdDcS2HDQSyQmVdIIaj1gqZEiIlDHibyMFtp31zO1wCsKfYFgqqdDHmJr7KU3dblJqHImboJ-JzagRa-hVL-JSJNa_Neo/s400/img084.jpg" width="263" /></a></div>
<br />
Voilà donc les quatre enfants orphelins de mère et de père. La fratrie se voit confier dans un premier temps à leur grand-père maternel, Paulin Franquet. Un conseil de famille est instauré : il est composé de leur grand -mère paternelle Alphonsine Huvet, de leur oncle Léon Cosset et de son épouse Blanche Sagnier, et de la sœur de leur grand-mère. Les enfants sont orphelins mais pas sans famille.<br />
<br />
Par la suite, ils vont être placés sous la tutelle de leur tante par alliance, Blanche Sagnier, actrice dramatique, épouse de Léon Cosset, décédé en 1924. Blanche Sagnier a pour nom de scène Claude Ritter.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZqG7DeU7jSahCGNaqykr-zYahbLyVgTFUN5kzH2V57RyYOzkC7TuTCwyi-wSYrB38uEqpiUrvzsRWHoamIL5cJl1zZFrI4YVEvvhH3o8F1EJioN6PRrL52BzgV4SUcgh2_arXRJAAPZw/s1600/Blanche+Sagnier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZqG7DeU7jSahCGNaqykr-zYahbLyVgTFUN5kzH2V57RyYOzkC7TuTCwyi-wSYrB38uEqpiUrvzsRWHoamIL5cJl1zZFrI4YVEvvhH3o8F1EJioN6PRrL52BzgV4SUcgh2_arXRJAAPZw/s320/Blanche+Sagnier.jpg" width="276" /></a></div>
<br />
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
Elle ne va pas rester tutrice bien longtemps : elle attend la majorité de l'ainée de la fratrie, Germaine, qui atteint ses 21 ans le 15 mai 1925. Sa tante, renonce à la tutelle qu'elle ne peut exercer de manière que de manière sporadique. La jeune fille, du haut de sa jeune majorité accepte la responsabilité de ses frère et sœurs; le 30 juin 1925, après une réunion du conseil de famille.<br />
<br />
La tante débarrassée de la tutelle de ses neveux, va pouvoir se consacrer à sa carrière, qui sera longue. Elle décèdera en 1964, à l'age de 90 ans. Quant aux enfants, ilsvont grandir et s'épanouir sous la responsabilité de la jeune sœur aînée, qui mènera sa tâche avec zèle et dévouement. La fratrie restera toujours unie.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7GITDXl2wmiZjpwO_HQIx39Zn524QnbCcyyewWgZxMCspunOJp6kZdidqGJifok5O7EUnG7iIdKje5kA_tM9wh5Gd-PG9NaETfrUanHyRo1IhNlgMiYP0D2Lkg03FjhvgYvJO2fCwb34/s1600/Luc005.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7GITDXl2wmiZjpwO_HQIx39Zn524QnbCcyyewWgZxMCspunOJp6kZdidqGJifok5O7EUnG7iIdKje5kA_tM9wh5Gd-PG9NaETfrUanHyRo1IhNlgMiYP0D2Lkg03FjhvgYvJO2fCwb34/s400/Luc005.jpg" width="275" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, serif; font-size: xx-small;">©Dardaud</span></td></tr>
</tbody></table>
<br /></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-55489488919708367862016-06-18T09:04:00.000+02:002016-06-18T09:04:04.448+02:00P comme photos de familleAvant la démocratisation de la photographie par la simplification de ses appareils, il était d'usage, au moins une fois dans la vie d'une famille, d'aller chez le photographe poser pour la postérité.<br />
<div style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: black;"><br /></span></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Que nous disent ces photos, retrouvées chez nos ancêtres, où l'on n'identifie pas toujours qui est qui ? </span>Elles nous parlent d'un temps que les moins de 20 ans et voire même de 60-70 ans ne peuvent pas connaître ! Un temps où l'image est précieuse, la photo un objet rare qui s'encadre, s'affiche, s'offre, se conserve et puis parviendra jusqu'à nous.</div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Par exemple, cette photo prise chez un photographe parisien aux alentours de 1860, mettant en place trois générations ; la vieille dame assise en bas de la photo à droite est née avant la Révolution française...<o:p></o:p></span></div>
<br />
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 460.5pt;" valign="top" width="614"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7hTDHslSuq141X1Pt_hH3uJzDRovL-DCsYP096oABY97zM1jSLfUD_8toylhblYa2u2v7whgQklF_Z1-N8iHRU84D_SCy-SIib2wIQ6ghrr4yM-cnN0oCt7aeaJj-W89RsmtPjPn9qoo/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7hTDHslSuq141X1Pt_hH3uJzDRovL-DCsYP096oABY97zM1jSLfUD_8toylhblYa2u2v7whgQklF_Z1-N8iHRU84D_SCy-SIib2wIQ6ghrr4yM-cnN0oCt7aeaJj-W89RsmtPjPn9qoo/s640/1.jpg" width="392" /></a></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;"><br /></span>
<br />
<div style="margin: 0cm;">
<div style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Photos prises certainement le même jour ; la grand-mère de ma grand-mère et son père.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXtCdV55fBDFM07LkMj594vwy4Lzq4kVqMRsUCzWybil2fddCJ1SAklNdc6LEqkoDrRBfFXBU-Ir8aU-tOS2Yr0oAWEAO9Po_7f6Nt-RkauUMJYhbxPZhm6hT8MKNVYMB4xlHXFNZiGfw/s1600/2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXtCdV55fBDFM07LkMj594vwy4Lzq4kVqMRsUCzWybil2fddCJ1SAklNdc6LEqkoDrRBfFXBU-Ir8aU-tOS2Yr0oAWEAO9Po_7f6Nt-RkauUMJYhbxPZhm6hT8MKNVYMB4xlHXFNZiGfw/s400/2.jpg" width="231" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="color: blue; font-size: medium;"><br /></span></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP3W2n4hUsnGdXdH9CXZSekpFjE2PmT5KEGjiZF7n7W6_C18Vgd763_XG9zJg3tHZpSRgP-6_hyphenhyphen1QhR324kjNUAC1it53L9aAdN_BHJbjmkuqKLEUcwvQ_VEvqbLWpKlbIhHWGy7n68y8/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjP3W2n4hUsnGdXdH9CXZSekpFjE2PmT5KEGjiZF7n7W6_C18Vgd763_XG9zJg3tHZpSRgP-6_hyphenhyphen1QhR324kjNUAC1it53L9aAdN_BHJbjmkuqKLEUcwvQ_VEvqbLWpKlbIhHWGy7n68y8/s400/3.jpg" width="243" /></a></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
On peut véritablement parler de décor ; une rambarde, un rideau retombant lourdement tel un rideau de théâtre, une chaise en arrière-plan, joliment travaillée. L'homme est digne, costume, cravate, chapeau haut-de-forme, montre à gousset, canne dans la main. Portrait en pied d'un homme de biens sous le Second Empire.</div>
</div>
<span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;"><br /></span>
<br />
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 460.5pt;" valign="top" width="614"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmyLIH2eEhTEzJFyWi6TrmVDeuiujIztFYEOwRmWp8e-KCI8gsjn4UhsNXi7QBKV565NHoRKeMiIQ68ixfeb8XVzeWYLtEud0AhUJKAn19HwjRrL7RlxPbImDJ6fpkQgBwN2Z_48Y-StM/s1600/4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmyLIH2eEhTEzJFyWi6TrmVDeuiujIztFYEOwRmWp8e-KCI8gsjn4UhsNXi7QBKV565NHoRKeMiIQ68ixfeb8XVzeWYLtEud0AhUJKAn19HwjRrL7RlxPbImDJ6fpkQgBwN2Z_48Y-StM/s640/4.jpg" width="387" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div align="center" class="separator" style="margin: 0cm; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: -webkit-auto;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Grand classique, la jeune maman et son nouveau-né ; en l’occurrence, mon arrière-grand-mère et ma grand-mère. Nous sommes au début du siècle dernier, c'est la première née dans cette famille ; le père, voyageant beaucoup pour son travail, a bien du mal à laisser sa jeune épouse et sa petite fille ; ce cliché lui est destiné : il l'emportera dans ses déplacements, dans une poche intérieure de sa veste, sur son coeur...<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div style="margin: 0cm;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les photos d'enfants</span></b><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Charmants minois, douces expressions, pieds et bras dénudés : l'image idéale du bébé potelé que l'on a envie de tenir dans ses bras, d'embrasser. La pose est simple : le bébé se tient assis, version minimaliste sur une chaise, ou version plus artistique sur un tapis de fourrure.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3PZfnvJAmlrqAn1Gigv6OvGJ0YV6-LiLVkwG-FUezQxwRZcpouSWXdaUwx3S4l8AYzU0qGtJIxGTti3RwWycoAdWkfw_oFPnUhozdbJLhQ3i7Whxv2p68i0oe1LGCg3bgmnGVcTFa1CY/s1600/5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3PZfnvJAmlrqAn1Gigv6OvGJ0YV6-LiLVkwG-FUezQxwRZcpouSWXdaUwx3S4l8AYzU0qGtJIxGTti3RwWycoAdWkfw_oFPnUhozdbJLhQ3i7Whxv2p68i0oe1LGCg3bgmnGVcTFa1CY/s320/5.jpg" width="215" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTuWVSdhTN1qexgByfINoYSuUxzdQYjzjGAJFkKxejrvfRZoVNAGu5FCjvMI2HdYTDk8bgwQK6zcAwaZuvUZ_Ho5jikqVIafskb0cfwTegzMX1cCf_cnNDj03lWjqkXfWtK8qW2Ft2okI/s1600/6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTuWVSdhTN1qexgByfINoYSuUxzdQYjzjGAJFkKxejrvfRZoVNAGu5FCjvMI2HdYTDk8bgwQK6zcAwaZuvUZ_Ho5jikqVIafskb0cfwTegzMX1cCf_cnNDj03lWjqkXfWtK8qW2Ft2okI/s320/6.jpg" width="197" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
Attitudes plus sérieuses pour ces jeunes enfants bien mis dans leurs beaux vêtements ; images figées d'enfants sages, vision idéalisée pour des parents que l'on devine en miroir, aux côtés du photographe. On pourrait même entendre les ultimes recommandations du père ou de la mère et l’on imagine les tractations pour qu'ils tiennent en place. C'est long un temps de pose...<o:p></o:p></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFLKUtqG-ilD4LETEI6Z8fQ6rBWbFTyxmS7J0MUrZlvqzorY395mAT6apvnjJkGnF_z-ezmS9uqfmrqfuKZdWcJcBze8WadSs7UymhQdDgKQvvpg_Pn0m3qWXVgeSS4POFwIrk3oPzlGM/s1600/8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFLKUtqG-ilD4LETEI6Z8fQ6rBWbFTyxmS7J0MUrZlvqzorY395mAT6apvnjJkGnF_z-ezmS9uqfmrqfuKZdWcJcBze8WadSs7UymhQdDgKQvvpg_Pn0m3qWXVgeSS4POFwIrk3oPzlGM/s320/8.jpg" width="212" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue;"></span></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_SvByrA7_JXkqTrFvJk9ratuLQnCdIRgPewcL4RI9PehSVpWxsk8X_8A-frbt-nCfmJlnudlIkpUvkNIwTN4qh5eJQrFBrengCBzIHKu6RxmLz30XTRIZZyKi5by5zcaNcyLHD6SX88g/s1600/7.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_SvByrA7_JXkqTrFvJk9ratuLQnCdIRgPewcL4RI9PehSVpWxsk8X_8A-frbt-nCfmJlnudlIkpUvkNIwTN4qh5eJQrFBrengCBzIHKu6RxmLz30XTRIZZyKi5by5zcaNcyLHD6SX88g/s320/7.jpg" width="185" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue;"></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div align="center" class="separator" style="margin: 0cm; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: -webkit-auto;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;"><br /></span></div>
<br />
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les fratries</span></b><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Regroupés de l'aîné au plus jeune, les enfants sont immortalisés à la demande des parents, figés pour l’éternité dans une période donnée ; plus tard, la vie en séparera certains qui ne se retrouveront que peu de temps avant de mourir ; d'autres au contraire ne se quitteront jamais... On cherche, on scrute la ressemblance, l'air de famille. On habille les aîné(e)s de la même manière, on leur demande de se rapprocher les uns des autres, de se donner la main, de faire corps.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="1" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: none; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-border-insideh: .5pt solid windowtext; mso-border-insidev: .5pt solid windowtext; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="border: none; padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTce9V8hOWYMctO4m96OO0QRjlDhuxpSgJ1g9HyQbRnbZl59PjbXPQZiVd7EZ3PKzgqqGh4js_lBNgAEWuGexPnBkFoeSf8okZLFrQsu-3zp29jUP8Y168MRpbn9JYIm5-tCmR_qDRi88/s1600/9.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTce9V8hOWYMctO4m96OO0QRjlDhuxpSgJ1g9HyQbRnbZl59PjbXPQZiVd7EZ3PKzgqqGh4js_lBNgAEWuGexPnBkFoeSf8okZLFrQsu-3zp29jUP8Y168MRpbn9JYIm5-tCmR_qDRi88/s400/9.jpg" width="285" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td><td style="border: none; padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfdUelhfpSj9G28wL2Ossxqv583IrgrD3LNx6wenPA4D1q9toXgm-ZEHr-Ldh547SMBMmh4WHCewr-OP3DxNbV1PO8l-LwR8-PYdpFBagX4EReUc_DbiY2Zc3zcQ3Gy8uGkFl3AyBBP4c/s1600/10.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfdUelhfpSj9G28wL2Ossxqv583IrgrD3LNx6wenPA4D1q9toXgm-ZEHr-Ldh547SMBMmh4WHCewr-OP3DxNbV1PO8l-LwR8-PYdpFBagX4EReUc_DbiY2Zc3zcQ3Gy8uGkFl3AyBBP4c/s400/10.jpg" width="231" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
<tr><td style="border: none; padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7rlugDKjS396oP9wJz_0NoshwYPP-ZeOkjdZKZxj9l1eQW-8FIlnI9M2WSMZ2OYm3uUtDA42Du_D3ASHZTWB4d_hAlx0kMxelNM9cxKmkh-cWBCrro9chKJdHNf8Xnry2-IVhOlQSLBk/s1600/11.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7rlugDKjS396oP9wJz_0NoshwYPP-ZeOkjdZKZxj9l1eQW-8FIlnI9M2WSMZ2OYm3uUtDA42Du_D3ASHZTWB4d_hAlx0kMxelNM9cxKmkh-cWBCrro9chKJdHNf8Xnry2-IVhOlQSLBk/s400/11.jpg" width="250" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td><td style="border: none; padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh74HOQSqNolJsgbUxeTGPDAruRh6mZHWdwfDe2pg2pwYa_DaK2NCqxWSQzeOyju-fFd2repZF_hwcO21Xy64zH3ZzUDnWoUFWXUCRcrRB3uRYdwxt-laIwTQVjmn3ipRcWsx6e5PODjuo/s1600/img569.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh74HOQSqNolJsgbUxeTGPDAruRh6mZHWdwfDe2pg2pwYa_DaK2NCqxWSQzeOyju-fFd2repZF_hwcO21Xy64zH3ZzUDnWoUFWXUCRcrRB3uRYdwxt-laIwTQVjmn3ipRcWsx6e5PODjuo/s320/img569.jpg" width="320" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" class="separator" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div style="margin: 0cm;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les communiants</span></b><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBKu9Gmgp40N2qVvTyJlFPWT4tnIhClz8sZCnhjKCkslnXvmS7BiuU39GHp-2kOWTXCqlOxrFgew_K-sBRoAEDaREPltPzjdLayVAGTl3LpH7Hc1exATnbQOaEqaQjpadMiWk1T4krywM/s1600/13.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBKu9Gmgp40N2qVvTyJlFPWT4tnIhClz8sZCnhjKCkslnXvmS7BiuU39GHp-2kOWTXCqlOxrFgew_K-sBRoAEDaREPltPzjdLayVAGTl3LpH7Hc1exATnbQOaEqaQjpadMiWk1T4krywM/s400/13.jpg" width="250" /></a></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ2iYPtL10tFx47aTWIAljvgLZ7A3N9_llfUVSCcVoA57-zNT-qwyPCgsD-oR775iOdNjmXGo5kE0A9ujt27QeKP18-mHEKcOZcPOA18Rbz-tEbeQEL5gh3sH_BEYmJCL-ZH9zLZ-acU0/s1600/12.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ2iYPtL10tFx47aTWIAljvgLZ7A3N9_llfUVSCcVoA57-zNT-qwyPCgsD-oR775iOdNjmXGo5kE0A9ujt27QeKP18-mHEKcOZcPOA18Rbz-tEbeQEL5gh3sH_BEYmJCL-ZH9zLZ-acU0/s400/12.jpg" width="263" /></a></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
</td></tr>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0j7D1VceuqZxYMa-ZQMu31q1VOjfVCPl4a_fTraMnESEnEXPqm1JlArKKRbQJHPTlx9_M0Ephf9Jl7J68UOFWHUu2BwUSi0vcCySUiZNVUWfWOi7LPGfyUqHwpK7JjwZ-eXzbwk-PI3U/s1600/14.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0j7D1VceuqZxYMa-ZQMu31q1VOjfVCPl4a_fTraMnESEnEXPqm1JlArKKRbQJHPTlx9_M0Ephf9Jl7J68UOFWHUu2BwUSi0vcCySUiZNVUWfWOi7LPGfyUqHwpK7JjwZ-eXzbwk-PI3U/s400/14.jpg" width="275" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
</div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR6Qx9_oburu1qhPGUjgEiKijgKE-YWpPebc5GYFrSMYfjTRdN1ZO5bCeot1UX-8ZWCYFAocOlrj7SSf0bKk-qPTyeGOJxYxyv1rCEcSciMJjZrMkfGNyJwyqpicxODs-5B__zMMbABRo/s1600/24.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiR6Qx9_oburu1qhPGUjgEiKijgKE-YWpPebc5GYFrSMYfjTRdN1ZO5bCeot1UX-8ZWCYFAocOlrj7SSf0bKk-qPTyeGOJxYxyv1rCEcSciMJjZrMkfGNyJwyqpicxODs-5B__zMMbABRo/s400/24.jpg" width="263" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Moment fort dans la vie d'un jeune enfant catholique : la communion solennelle qui nécessite un passage par le photographe. Poses recueillies, inspirées même pour certains, le missel à la main, le bras reposant sur le prie-Dieu, le chapelet autour du poignet : image pieuse par excellence. L’étape suivante sera la photo de mariage, mais là, pas de studio, c’est le photographe qui se déplace à l’église.<o:p></o:p></span></div>
<div align="center" class="separator" style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les jeunes filles<o:p></o:p></span></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgycknX8c_m5M2m1ZFeKn3XvUgxbgDItCwW13V9sJlnOdfdIxqchlni82tFTLrdrxypSnmvwzwTWDb9PHNhiW9LzpeGasABileJn-4FB5XsZ-0RvchdE9UAEZ5DNQzRlvx8KbMRUyuhaK8/s1600/16.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgycknX8c_m5M2m1ZFeKn3XvUgxbgDItCwW13V9sJlnOdfdIxqchlni82tFTLrdrxypSnmvwzwTWDb9PHNhiW9LzpeGasABileJn-4FB5XsZ-0RvchdE9UAEZ5DNQzRlvx8KbMRUyuhaK8/s400/16.jpg" width="262" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-lnPLZqrEeHsqDd1iGxLDPxirqgSPnSJQOl48K9jpN2sXLeoBCRahs6xxg6-Mtcwx0lA2uZGz2CSNLQt4E5v-Ip51jLrKJJwj72G0q_DD77tuFhP4yAMh_1XC8DLX8Pkt8jY060hE71E/s1600/15.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-lnPLZqrEeHsqDd1iGxLDPxirqgSPnSJQOl48K9jpN2sXLeoBCRahs6xxg6-Mtcwx0lA2uZGz2CSNLQt4E5v-Ip51jLrKJJwj72G0q_DD77tuFhP4yAMh_1XC8DLX8Pkt8jY060hE71E/s400/15.jpg" width="253" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<br />
<div style="margin: 0cm;">
<span style="color: black;">Ce sont des photos pleines de promesses ; les corps se sont étirés, les traits se sont affirmés ; souriante ou pensive, chacune de ces demoiselles ne regarde pas l’objectif, mais l’avenir !<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les jeunes hommes en militaire</span></b><span style="color: black; font-size: 18pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Ils sont beaux, ils sont jeunes, ils sont forts ! Ils incarnent la fierté d’une nation pour qui ils sont prêts à donner leur sang ; l’attitude est vaillante, emprunte de romantisme guerrier. Ces photos témoignent d’une transition dans leur vie : ils deviennent des hommes ! L’insouciance de leurs jeunes années est désormais bien loin derrière eux ; ils vont apprendre le maniement des armes, et pour certains d’entre eux, le commandement des hommes. Et puis il y aura la guerre…<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfCb6LkdsMC9T6u5Lz1hRHjYD4eR_t3mtV46fUeVk1qJC-JBys2ErHw2zu_jAJWlDQGvEj1x-iAoowWVP-sDMIdx5G9D7zrBur5vGre57vuMmofJMtgX6BvrvySNP5uZq11sBFoqINQzY/s1600/17.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfCb6LkdsMC9T6u5Lz1hRHjYD4eR_t3mtV46fUeVk1qJC-JBys2ErHw2zu_jAJWlDQGvEj1x-iAoowWVP-sDMIdx5G9D7zrBur5vGre57vuMmofJMtgX6BvrvySNP5uZq11sBFoqINQzY/s400/17.jpg" width="252" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbt-Vn1dKV-YOr36k4TxGKO9IiNgrvgVlweL8Iwp58mfg4-nZYwtIEPkiaeKSm7cBzEgo_wRie2IQkMyvYD9J_c06MztHVyVWaveRv7ewpJSsDjjVr0XujKtuTSt5ovS1zJXBJ1lpJeeM/s1600/18.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbt-Vn1dKV-YOr36k4TxGKO9IiNgrvgVlweL8Iwp58mfg4-nZYwtIEPkiaeKSm7cBzEgo_wRie2IQkMyvYD9J_c06MztHVyVWaveRv7ewpJSsDjjVr0XujKtuTSt5ovS1zJXBJ1lpJeeM/s400/18.jpg" width="256" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div align="center" class="separator" style="margin: 0cm;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les familles</span></b><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 460.5pt;" valign="top" width="614"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg66WMLoX48yCtLgfCNOdmer52iUTrm4XiEBDm1QsIUZEZ1DU5oco8M7o-SU6iWAY7hJVgSFsVFv9JOWs-JeJFF-97xBdz-IplyIe6o3VXq-bp4gHHpk4VvXolpJw_3-vh9WSR4gpjo_xg/s1600/21.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg66WMLoX48yCtLgfCNOdmer52iUTrm4XiEBDm1QsIUZEZ1DU5oco8M7o-SU6iWAY7hJVgSFsVFv9JOWs-JeJFF-97xBdz-IplyIe6o3VXq-bp4gHHpk4VvXolpJw_3-vh9WSR4gpjo_xg/s640/21.jpg" width="526" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br />
<div style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="color: black;">C’est une photo que l’on imagine aisément encadrée dans le salon de la maison ; l’air sérieux de cette famille donne cette impression de gravité qui sied aux personnes conscientes de leur rang social et de l’importance du moment qu’ils sont en train de vivre. Ils posent pour la postérité ; l’histoire leur donnera raison, car la photo est parvenue jusqu’à nous.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 460.5pt;" valign="top" width="614"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJVWGPURztnJ8ftMvkdxM2V1NkZqBoACUeON0S8xjr3MesZGEkvdjBOe9ecAnDsXRTf_VMYjKn_pz5Itt0y8WsboVaQhIea87j68pOstB9q46J3DxyuDsw9AhlvBIogPvNr_3VUrPnnQQ/s1600/22.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJVWGPURztnJ8ftMvkdxM2V1NkZqBoACUeON0S8xjr3MesZGEkvdjBOe9ecAnDsXRTf_VMYjKn_pz5Itt0y8WsboVaQhIea87j68pOstB9q46J3DxyuDsw9AhlvBIogPvNr_3VUrPnnQQ/s640/22.jpg" width="442" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="margin: 0cm; text-align: center;">
</div>
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">Une mère et ses trois enfants qui posent chez le photographe. Le père est absent, il est prisonnier en Allemagne… Ce cliché est pris pour lui et sera glissé dans le prochain colis qui partira, au milieu du tabac, des gants, des écharpes et des biscuits de soldat. La mère et les enfants font bonne figure ; ils sont bien habillés pour l’occasion, coiffés avec soin, maquillés.<o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: black;">La mère et les deux garçons regardent dans une direction ; une esquisse de sourire aux lèvres. Seule la petite fille regarde l’objectif. Tous soudés autour de la mère, offrant au père captif une photo de réconfort, lui montrant que, malgré son absence, ils feront face et que, par-dessus tout, ils attendent son retour.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: medium;"><br /></span>
<br />
<div style="margin: 0cm;">
<b><span style="color: black; font-size: 18pt;">Les vieillards</span></b><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<table border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-yfti-tbllook: 480;"><tbody>
<tr><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYJEM3UphBTPA5OkKBBivExZVDcBvXEwFMbregVXPUMiPZIWbaa98Fpfw6HK3aIGmBwTbj7P2sE-qFyT4QiDWVGlwv9r1kw12wwcDEgcH-cKE0Vi831Rz36GboyXeJmKLIVfqwMBVT9uI/s1600/23.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYJEM3UphBTPA5OkKBBivExZVDcBvXEwFMbregVXPUMiPZIWbaa98Fpfw6HK3aIGmBwTbj7P2sE-qFyT4QiDWVGlwv9r1kw12wwcDEgcH-cKE0Vi831Rz36GboyXeJmKLIVfqwMBVT9uI/s400/23.jpg" width="243" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
</td><td style="padding: 0cm 5.4pt; width: 230.25pt;" valign="top" width="307"><div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjenrpA2UEsQZl1qFjqRyq7M4Fis7eIbiwgFFu55CAFjdIBozPv8JzNNb9kM-xrLbTiQNEMqiH7d-PsXx_2AnFxbvw8WAhIKNIsmxNt5FqdlAW7JERy7fYhYEvoJkbPZZtvCvXNFhcR5DU/s1600/Charles+Monot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjenrpA2UEsQZl1qFjqRyq7M4Fis7eIbiwgFFu55CAFjdIBozPv8JzNNb9kM-xrLbTiQNEMqiH7d-PsXx_2AnFxbvw8WAhIKNIsmxNt5FqdlAW7JERy7fYhYEvoJkbPZZtvCvXNFhcR5DU/s400/Charles+Monot.jpg" width="255" /></a></div>
<div align="center" style="margin: 0cm; text-align: center;">
<span style="color: blue; font-size: 13.5pt;"></span><span style="color: black; font-size: 13.5pt;"><o:p></o:p></span></div>
</td></tr>
</tbody></table>
<div style="margin: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: justify;">
Véritables portraits d’ancêtres vivants. Ces photos resteront dans les familles, rangées ou exposées, portraits officiels d’une génération qui a vécu, pour certains, loin des objectifs des appareils photo. Témoins directs d’une époque où l’image n’est pas encore omniprésente, ils sont en prise directe avec le passé, la preuve par l’image qu’il y a bien eu une vie avant nous.</div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-79300167247011796242016-06-17T08:36:00.002+02:002016-06-17T08:36:14.007+02:00O comme Officier d'état civilQui se soucie du nom de l'officier d'état civil qui remplit l'acte de naissance, de mariage et de décès ?<br />
Voila ce qui m'est arrivé il y a quelques années alors que j'effectuais des recherches à titre professionnel.<br />
<br />
Lors de la première rencontre avec une personne qui vient solliciter votre aide pour retrouver ses ancêtres, on lui pose naturellement de nombreuses questions. D'où venez-vous ? D'où sont originaires vos parents ? Que savez-vous de vos origines familiales ? Que souhaitez-vous comme recherche ? A partir de ses réponses se dessinent progressivement les contours de la recherche à venir ainsi que les lieux où elle va nous emmener. Terres connues, terres inconnues, nous nous préparons à voyager dans le temps et dans l'espace, à travers l'exploration de régions, de départements, de communes aux noms parfois si poétiques. L'entretien terminé, nous sommes prêts à partir, tels des aventuriers, armés de la carte des archives départementales accessibles depuis le Net, de notre calendrier révolutionnaire, de nos codes d'accès à différents sites dédiés, de provisions de thé et de café, et bien sûr, en cas d'urgence et d'égarement, de fusées de détresse à envoyer via les réseaux sociaux à la communauté de généalogistes qui y sévit.<br />
<br />
Cette nouvelle cliente ne connaissait que peu de choses de la branche paternelle de sa branche maternelle. Elle savait juste que son grand-père était originaire du Morvan. Cette région aux confins de l'Yonne, de la Nièvre, de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire est chère à mon cœur. C'est la terre d'une partie de mes ancêtres et sur laquelle évoluent encore nombre de leurs descendants.<br />
La recherche s'annonçait bien, j'étais en terre connue.<br />
<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig9AOKBORniCmax3Hz3ZMqb1V2dme1DyL651FmXLOYmvYxK9QXEb39LB5RElKjt7Hz074Uy8lZTkKD6D9wPMa5T7W6M26MJ-hjpUHy8PiFr_F3P-44nTHd6aT1fdJ-_0nBR9SgTunDTxM/s1600/Morvan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEig9AOKBORniCmax3Hz3ZMqb1V2dme1DyL651FmXLOYmvYxK9QXEb39LB5RElKjt7Hz074Uy8lZTkKD6D9wPMa5T7W6M26MJ-hjpUHy8PiFr_F3P-44nTHd6aT1fdJ-_0nBR9SgTunDTxM/s400/Morvan.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
Je finis par apprendre que ce grand-père était né au début du siècle dernier à Ouroux, rebaptisé depuis les années soixante, Ouroux-en-Morvan, dans la Nièvre. Le champ de recherche se réduisait et d'heureux hasards m'amenaient sur le territoire d'une commune que je connais physiquement, dans une aire géographique familière.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpJ1GFKZ7eu0CvFH3sy2vMrJup_bUKeTPiNY6RH8bMEPxokzo_IvWmy4s2UzR7Y0LE86FNU4JslbYMzPeKkzo5ojcOyWnddTIlrN7ddhbfdvtOmxFuz0yk-7GSlW672qSEZjZBEvGVaUg/s1600/Ouroux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpJ1GFKZ7eu0CvFH3sy2vMrJup_bUKeTPiNY6RH8bMEPxokzo_IvWmy4s2UzR7Y0LE86FNU4JslbYMzPeKkzo5ojcOyWnddTIlrN7ddhbfdvtOmxFuz0yk-7GSlW672qSEZjZBEvGVaUg/s320/Ouroux.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Ouroux-en-Morvan</td></tr>
</tbody></table>
<br />
Les tables décennales et les registres n'étant pas alors accessibles sur Internet, je commence alors mes explorations par le recensement de la commune en 1911 ; là je trouve la famille en question, ainsi que leurs professions et leurs lieux de naissance. Le père est né à Paris, mais la mère, dont le nom de jeune fille n'est pas mentionné, est née à Montsauche, en 1891. Or Montsauche, rebaptisée également Montsauche-les-Settons, est l'autre berceau de ma famille : mon arrière-grand-mère y est née, et son père en a été le maire de 1875 à 1914. En mon for intérieur, je me dis qu'il serait amusant, au détour d'un acte, de le retrouver dans ses fonctions d'officier d'état civil.<br />
<br />
Il s'agit du Docteur Charles Monot, dont j'ai déjà parlé dans ce Blog et dont voici le merveilleux portrait.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHCPpvrbIbHzlQF5Wb3kButMUnp75B7pBZCuxaUKvFI49m9SQC3cjXbQlTj-r8kG2AeZkC4ZlWvzMWd1bJ1MWmqIzE4hamUgcbR2z_Cijjw_8pN0Ia3f5_A5EpEjDQMsv0VozVlGL2E64/s1600/ch.Monot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHCPpvrbIbHzlQF5Wb3kButMUnp75B7pBZCuxaUKvFI49m9SQC3cjXbQlTj-r8kG2AeZkC4ZlWvzMWd1bJ1MWmqIzE4hamUgcbR2z_Cijjw_8pN0Ia3f5_A5EpEjDQMsv0VozVlGL2E64/s400/ch.Monot.jpg" width="272" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">©Anne Dardaud</td></tr>
</tbody></table>
Né à Moux dans la Nièvre en 1830, il "monte" à Paris faire ses études de médecine. Très tôt sensibilisé aux problèmes de mortalité infantile, il est l'auteur de l'essai "De la mortalité excessive des enfants pendant la première année de leur existence, ses causes et des moyens de la restreindre" daté de 1872. Il est également à l'origine de la loi Roussel de 1884 pour la protection des nouveau-nés, et qui règlemente la profession des nourrices dont l'industrie était extrêmement présente dans le Morvan.<br />
<br />
C'est par conséquent sous l’œil bienveillant de cet honorable ancêtre que je passe sur les archives de la commune de Montsauche.<br />
<br />
La personne que je recherche ne m'est connue que sous son nom d'épouse. Je ne dispose que de l'année de sa naissance : 1891. Je m'oriente dans un premier temps sur le recensement de 1891 ; je retrouve la famille grâce à la mention d'un nouveau-né de sexe féminin qui porte le même prénom que la personne que je recherche. C'est le seul nourrisson recensé dans la commune qui porte ce prénom. La probabilité qu'il s'agisse de la bonne personne est grande. Munie de ce nom de famille, je me dirige vers les tables décennales. Je trouve sa date de naissance ; mais les registres de l'état civil s'arrêtent à 1888. J'envoie alors une demande par écrit à la mairie et la réponse est tombée la semaine dernière : il s'agit de la bonne personne ; son mariage est mentionné dans la marge et c'est bien mon aïeul qui a enregistré sa naissance.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH6YH-5z5xSUQOqq1oQaCcV_1rpIwzRkTfySkMJbM5ZzAFK3lDoEpq8nunfoJrP0dJlRj-A5bqrrhirZMcevq0DaESNKr7inmjUVStsgqDDmp7iXPcTgh-EfqNdkk4C2wc-l-ZQIBEZvg/s1600/Montsauche.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="257" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH6YH-5z5xSUQOqq1oQaCcV_1rpIwzRkTfySkMJbM5ZzAFK3lDoEpq8nunfoJrP0dJlRj-A5bqrrhirZMcevq0DaESNKr7inmjUVStsgqDDmp7iXPcTgh-EfqNdkk4C2wc-l-ZQIBEZvg/s400/Montsauche.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Montsauche</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
Les probabilités étaient grandes en effet dès lors que nous nous trouvions sur cette commune, à cette époque. Mais il n'empêche : rien ne laissait supposer que les descendants de ces personnes se retrouvent plus d'un siècle après la signature de cet acte, à plus de deux cents kilomètres de cette commune, dans une ville qui compte plus de deux millions d'habitants.<br />
<br />
Ou alors au contraire, les chances étaient plus grandes du fait que ce sont les descendants de ces personnes qui peuplent la capitale. Les Parisiens sur plusieurs générations sont assez rares, et quand bien même, Paris a toujours été une terre d'accueil où se sont brassées à travers les siècles des populations aux origines variées. Et Parmi elles, beaucoup sont venues du Morvan.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsXtwvk2DRqScQnjRr6i4wz32Yw7oJ3e9fRQCgR61Jr4Aid5d8huEruYhWGftt6qI22qP4yBk-fNKb43Le9zJce3FAFMmDeqYLPazprMEwxwo5gGwZHNB4GqQK7VR7tGEYU7yU7rsCi58/s1600/le-morvan-de-Paris.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="126" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsXtwvk2DRqScQnjRr6i4wz32Yw7oJ3e9fRQCgR61Jr4Aid5d8huEruYhWGftt6qI22qP4yBk-fNKb43Le9zJce3FAFMmDeqYLPazprMEwxwo5gGwZHNB4GqQK7VR7tGEYU7yU7rsCi58/s400/le-morvan-de-Paris.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://www.lamorvandelle.org/Pages/Sommaire%20journ.html">http://www.lamorvandelle.org/Pages/Sommaire%20journ.html</a></td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-89860586603747672272016-06-16T09:27:00.001+02:002016-06-16T14:08:35.940+02:00N comme Nossi-BèIl se nomme Marc. Il était le frère de mon arrière-grand-père. Par les hasards de la conscription, comme son père qui partit au Mexique et son frère au Tonkin, il dut quitter son Lauragais natal pour partir, loin, très loin jusqu'à Madagascar. Hélas, il n'en reviendra pas.<br />
<br />
La première guerre franco-malgache s'achève par la signature du traité du 17 décembre 1885 qui place l'île sous une forme de protectorat, la France se chargeant des relations extérieures de Madagascar.<br />
<br />
A l'intérieur du pays règne un grand désordre auquel la France envisage de mettre bon ordre dès septembre 1894, notamment pour maintenir les positions françaises, rétablir l'ordre, protéger les nationaux sur place et faire "respecter le drapeau". En janvier 1895, le principe d'une expédition est voté par la Chambre des députés française.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdcsAuXDImBkhg_rZ_XE4tPiRu-LrWHjFtjjan-j76lWUWl3yTxjZFNdqGJ1Cwr4Wr-yj18yyScvSI-HnopFjfb0eIl9aoDHpFOVosPmc9bBJEBu3f5pu7rVki4DK2JQD9FdMKMcMovoM/s1600/Madagascar_web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdcsAuXDImBkhg_rZ_XE4tPiRu-LrWHjFtjjan-j76lWUWl3yTxjZFNdqGJ1Cwr4Wr-yj18yyScvSI-HnopFjfb0eIl9aoDHpFOVosPmc9bBJEBu3f5pu7rVki4DK2JQD9FdMKMcMovoM/s400/Madagascar_web.jpg" width="272" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Je ne sais pas grand-chose de Marc. J'ai appris son existence en découvrant, dans les papiers de mon grand-père, la notification de son décès survenu à Nossi-bè, en septembre 1895.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
J'ai donc recherché son acte de naissance pour en savoir un peu plus.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Marc est né le 23 avril 1872 à Montmaur, dans l'Aude. Son père Guillaume est alors cultivateur ; il est âgé de 36 ans. Sa mère Marie, ménagère, est âgée de 37 ans. Son frère aîné Paul va sur ses 7 ans et sa soeur Marie a trois ans révolus. C'est le benjamin de la fratrie.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Voici la description qui en est faite sur sa fiche de matricule .</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA5Nf6ZyEKD3EF93QDndmZSyW-rXkEJjTpzfCctOLJlinOJBvUpwYqN7nhRttlBk5wHfCTVDmwDuQGpxL1hShZpb8uBwrB0fF0AukuMyCmmRg6Sif-CXCkq78yq-uukJ4B_Nf2aMaIWe8/s1600/signalement+Marc+Jourda.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="258" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA5Nf6ZyEKD3EF93QDndmZSyW-rXkEJjTpzfCctOLJlinOJBvUpwYqN7nhRttlBk5wHfCTVDmwDuQGpxL1hShZpb8uBwrB0fF0AukuMyCmmRg6Sif-CXCkq78yq-uukJ4B_Nf2aMaIWe8/s400/signalement+Marc+Jourda.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Un peu plus loin on trouve le détail de ses services, de son départ à son décès dont la cause est mentionnée : cachexie palustre, ou autrement dit paludisme.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjF04-rSWRDSE_nFKrP5joigcE4z3cQ_VpocXdQrN0oGGh7r1qg22N_Z1YT41KRviPYejyA71LtVSNMJyUTR2Am5r2m78mkrC1hzIqTPxR4pwdB3SBVP_Sm_aK2Fyj4TXW-rFKhZHdbL0/s1600/services+de+Marc+Jourda+copie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjF04-rSWRDSE_nFKrP5joigcE4z3cQ_VpocXdQrN0oGGh7r1qg22N_Z1YT41KRviPYejyA71LtVSNMJyUTR2Am5r2m78mkrC1hzIqTPxR4pwdB3SBVP_Sm_aK2Fyj4TXW-rFKhZHdbL0/s400/services+de+Marc+Jourda+copie.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire le fige dans une date : il ne sera jamais vieux ; il ne sera jamais père, ni oncle. Il reste un fils et un frère, mort et enterré à des milliers de kilomètres de chez lui, sans sépulture pour laisser une trace dans la mémoire familiale. Sans ces papiers, je n'aurais jamais connu son existence.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT1Boun7UzrjSaZphdOimbRZvjhtpCTywOB0Kbzo9l9nD4YLq9TF8H4ImoP41kWVKgyRizPa8I_HoraqR41NRlrcOPfpgHDrWt8uTsvCPrk0aYbU331-2rXhNoRQffVUM8sCWvoopiyF8/s1600/Web-marcjourda.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjT1Boun7UzrjSaZphdOimbRZvjhtpCTywOB0Kbzo9l9nD4YLq9TF8H4ImoP41kWVKgyRizPa8I_HoraqR41NRlrcOPfpgHDrWt8uTsvCPrk0aYbU331-2rXhNoRQffVUM8sCWvoopiyF8/s640/Web-marcjourda.jpg" width="448" /></a></div>
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<br /></div>
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Au-delà de son destin tragique et de sa mort prématurée, j'ai été touchée par cette preuve matérielle de l'existence physique de cet ancêtre. Il a pris le livret militaire de son père Guillaume comme cahier d'écriture ; on l'imagine assez bien, un crayon à la main, traçant ces lettres et inscrivant son prénom et ceux de sa famille. Tout un symbole. Ces deux frères ont été les acteurs et les témoins de l'histoire coloniale française, dans sa partie conquête. Ils ont laissé leur famille pour partir servir une politique expansionniste dont ils ne saisissaient pas forcément tous les enjeux.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Le fils de Paul, mon grand-père Alfred, choisit de son plein gré la carrière militaire : il y voyait là une réelle possibilité d'ascension sociale. Fait prisonnier au début de la Seconde guerre mondiale, il verra ses ambitions se déchirer sur les fils barbelés de l'Oflag situé en Tchécoslovaquie, dans lequel il demeurera cinq années. Il décédera quelques années après son retour en France.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
A l'autre bout du processus historique initié au 19e siècle, les petits-fils de Paul, les fils d'Alfred, partiront, toujours par le biais de la conscription, faire leur service militaire en Algérie, et embarqueront plus de soixante ans après, là où leur grand-père et leur grand-oncle avaient eux-mêmes embarqué. Je ne sais pas si l'histoire se répète, mais dans le cas présent, du Mexique à l'Algérie, elle a embarqué avec elle de nombreux jeunes hommes dans son sillage sanglant.</div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwZSYrL75xnEOGE4ULMHekqY9RkvbjGn7UBZ_SeVYj7HU1Ph4F9gMIDaki1d1SeyuGodfXjho81c3Q7kW3U2cLEAyTUswB7s428HLtKJbmuql14Ytssf6JCYDPhxRTJy7SeGkg6WAMM2g/s1600/Marc_web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="238" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwZSYrL75xnEOGE4ULMHekqY9RkvbjGn7UBZ_SeVYj7HU1Ph4F9gMIDaki1d1SeyuGodfXjho81c3Q7kW3U2cLEAyTUswB7s428HLtKJbmuql14Ytssf6JCYDPhxRTJy7SeGkg6WAMM2g/s320/Marc_web.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM1RkJc5BE1yUZBCjTP47_-Ad3EhZZ7CBmx_6LmapBPSnhgLKpWNpL7oI9Z3WsBS4LFDDnEWLsdpZt9na8AmMwS9w2ZAfv0QpvD2jDbYOKKzfFGgEHPhh4HhMtCfFLZO2LDGHVyBPZe2g/s1600/Marc_web2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="248" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM1RkJc5BE1yUZBCjTP47_-Ad3EhZZ7CBmx_6LmapBPSnhgLKpWNpL7oI9Z3WsBS4LFDDnEWLsdpZt9na8AmMwS9w2ZAfv0QpvD2jDbYOKKzfFGgEHPhh4HhMtCfFLZO2LDGHVyBPZe2g/s320/Marc_web2.jpg" width="320" /></a></div>
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Ces deux frères ont été les acteurs et les témoins de l'histoire coloniale française, dans sa partie conquête. Ils ont laissé leur famille pour partir servir une politique expansionniste dont ils ne saisissaient pas forcément tous les enjeux.</div>
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Le fils de Paul, mon grand-père Alfred, choisit de son plein gré la carrière militaire : il y voyait là une réelle possibilité d'ascension sociale. Fait prisonnier au début de la Seconde guerre mondiale, il verra ses ambitions se déchirer sur les fils barbelés de l'Oflag situé en Tchécoslovaquie, dans lequel il demeurera cinq années. Il décédera quelques années après son retour en France.</div>
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<br /></div>
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A l'autre bout du processus historique initié au 19e siècle, les petits-fils de Paul, les fils d'Alfred, partiront, toujours par le biais de la conscription, faire leur service militaire en Algérie, et embarqueront plus de soixante ans après, là où leur grand-père et leur grand-oncle avaient eux-mêmes embarqué. Je ne sais pas si l'histoire se répète, mais dans le cas présent, du Mexique à l'Algérie, elle a embarqué avec elle de nombreux jeunes hommes dans son sillage sanglant.</div>
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<br />Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3996186834203355810.post-87097271412366634452016-06-15T10:30:00.000+02:002016-06-15T10:30:43.259+02:00M comme Marie et MargueriteElles s'appellent Marguerite et Marie. Elles sont sœurs. Elles sont les filles de Pauline Monot et de Léon Moreau. Ce sont les premières petites filles du Docteur Monot : les cousines de ma grand-mère Anne-Marie.<br />
<br />
Leur histoire est parvenue jusqu'à moi grâce à des photos de famille, mais aussi une correspondance abondante, dans laquelle j'ai pu puiser pour reconstituer leur vie. J'ai pu compléter le tout avec quelques actes d'état civil afin d'être certaine des lieux et des dates.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="293" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0uqtF_lvJ-F8SHc3TZxYwRpKvxjLAJLXT4LnIa8PrruKPkm-HU73_alvUPppOBJXZcwyVXbREnRQW96e5PUx3G26R3Nm5ZmS0encJ0bKyuwr7NKp5j8iksZ72oa1ZAm5tPVdtmROaJE8/s1600/img522.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="320" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-size: xx-small;">crédit photo : Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0uqtF_lvJ-F8SHc3TZxYwRpKvxjLAJLXT4LnIa8PrruKPkm-HU73_alvUPppOBJXZcwyVXbREnRQW96e5PUx3G26R3Nm5ZmS0encJ0bKyuwr7NKp5j8iksZ72oa1ZAm5tPVdtmROaJE8/s1600/img522.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a></div>
Marguerite, est née le 1er mai 1890, sa sœur Marie est venue au monde trois années plus tard, le 2 décembre 1893. Leur mère, bien que résidant à Montceau-les-mines, est revenue dans sa ville natale, auprès de ses parents et de ses deux sœurs pour mettre au monde ses enfants. On la voit ici, à gauche, avec ses deux sœurs et son père.<br />
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="301" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhvZmiyyGax-TxrHeQMK6aL4NYYq48cEi3Bw3HwDpJ1Eaecq2DBrM8PaJx5EQ5YCRUM_KEVTVMIh5u7vEgLwROJqMaHIQXzZTmigLwr4tNMXJIYW5vH2G0SSeICfryP_Iheb0iSYbkoMgE/s1600/Le+docteur+Monot+et+ses+trois+filles.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="400" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-size: xx-small;">crédit photo : Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Les deux sœurs Marie et Marguerite sont proches de leur jeune tante Marie (c'est décidément un prénom extrêmement répandu dans la famille). Cette dernière, mon arrière grand-mère était née ne 1880. Quelques années et une génération les séparent. De nombreuses lettre témoignent de cette proximité. Il ressort aussi de cette correspondance que les deux petites filles sont chéries et aimées par cette famille qui les a accueillies avec grand bonheur. Elles sont affectueuses et attentionnées. </div>
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<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1UhOC5TtLrdBEPnsQC-LpenjKtGO64MdraqaERxJqUFkSPL19AMUIMilFwzBtejVC_4K_HYGSQcu3Zr1ZpLungEo_bySE9f5_y9TRBXYB0xTkBcrpbd3oFLaMbOydW_P2LY8uc2oLd6o/s1600/img494.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1UhOC5TtLrdBEPnsQC-LpenjKtGO64MdraqaERxJqUFkSPL19AMUIMilFwzBtejVC_4K_HYGSQcu3Zr1ZpLungEo_bySE9f5_y9TRBXYB0xTkBcrpbd3oFLaMbOydW_P2LY8uc2oLd6o/s1600/img494.jpg" width="428" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwN4ODtMtjdHV3XNNGWKwBDv3IZqZw8NoWQaytOeudnyXz2XjnLxBjr3ERm2jOuhI2eemhB9TzU-xZHKX2foCNaIflfrSiR6xZtn8SQ7Q_8WnOu3Bursf2Vc2XIQU6lYOLqex0gXUWtp4/s1600/img495.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="498" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwN4ODtMtjdHV3XNNGWKwBDv3IZqZw8NoWQaytOeudnyXz2XjnLxBjr3ERm2jOuhI2eemhB9TzU-xZHKX2foCNaIflfrSiR6xZtn8SQ7Q_8WnOu3Bursf2Vc2XIQU6lYOLqex0gXUWtp4/s1600/img495.jpg" width="640" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
En 1904, leur jeune tante Marie se marrie. Elle donne naissance un an plus tard à une petite fille Anne-Marie et un an encore plus tard à une deuxième petite fille Élisabeth. Les deux sœurs se réjouissent de l'arrivée de leurs cousines. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKyMHeq6aL-EvU9rTpptiU1odEtXvEluDZCMoDQizvWFQoA4oWe073vctzuFCvTQ7TLXmLwIdIVLvoRo5Ko44LIpZWMW23GWqJOBB13RhzKM6xIKi2pHUxPOQFF5brG5WqkAEsjNfAICI/s1600/img568.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKyMHeq6aL-EvU9rTpptiU1odEtXvEluDZCMoDQizvWFQoA4oWe073vctzuFCvTQ7TLXmLwIdIVLvoRo5Ko44LIpZWMW23GWqJOBB13RhzKM6xIKi2pHUxPOQFF5brG5WqkAEsjNfAICI/s1600/img568.jpg" width="273" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-size: xx-small;">Anne-Marie et Élisabeth ( les deux mignonnes)<br />crédit photo : Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
A la naissance du troisième enfant en mars 1908, un garçon prénommé Charles, Marguerite se trouve en Angleterre, dans un pensionnat. Elle y semble heureuse et entretient une correspondance régulière avec sa tante, dans laquelle elle s'enquiert des nouvelles de ses jeunes cousines et du nouveau né. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-vfgKmA7ovtXhTZkTELlb5y0jXhqFW0-7aCE68k0DW1TuwVqT9hys0VauZNm1ISC5U1xRuGeckAfcwRzTGLRPKzCxBE8JoDtfcaV7iSqZC58BaErFxbBKoQxORkUhhltpA8e1agPKaH0/s1600/carte+marguerite.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="245" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-vfgKmA7ovtXhTZkTELlb5y0jXhqFW0-7aCE68k0DW1TuwVqT9hys0VauZNm1ISC5U1xRuGeckAfcwRzTGLRPKzCxBE8JoDtfcaV7iSqZC58BaErFxbBKoQxORkUhhltpA8e1agPKaH0/s1600/carte+marguerite.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Et quelques temps plus tard, au moment du baptême de son jeune cousin Charles : </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVPrS6O4HVy5fjPIDLX53rmR3eVa_f5GYaep9M-73T0eKF4F5mkxZSuysSLta39sLPTyH5Bcgxa-aTcYyCrGCDAt8PxKVBE5dQxkDS-lb7N6qdXCYNRa9xzSEk3mfmpX2laQzzhgn6Img/s1600/carte+marfuerite2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="253" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVPrS6O4HVy5fjPIDLX53rmR3eVa_f5GYaep9M-73T0eKF4F5mkxZSuysSLta39sLPTyH5Bcgxa-aTcYyCrGCDAt8PxKVBE5dQxkDS-lb7N6qdXCYNRa9xzSEk3mfmpX2laQzzhgn6Img/s1600/carte+marfuerite2.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirfLnvr258Cm6czgDmut5cMIJA6qpwZil1cH8Z-mjbJGk3AK7dXmSObQmaE3Pd7k0ysai6et2Hxe8H-hAv4McYB-orbVTQEiM4vej4s2bQq-RyIgBu1Zdnu08LESPxjGKifTvK90xzlSU/s1600/img758-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="209" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEirfLnvr258Cm6czgDmut5cMIJA6qpwZil1cH8Z-mjbJGk3AK7dXmSObQmaE3Pd7k0ysai6et2Hxe8H-hAv4McYB-orbVTQEiM4vej4s2bQq-RyIgBu1Zdnu08LESPxjGKifTvK90xzlSU/s1600/img758-1.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
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Dans les lettres et les cartes postales qui nous sont parvenues, à travers sa belle écriture se dessine le portrait d'une jeune fille délicieuse, pleine de vie. Mais parmi ces nombreuses lettres, il y a aussi des télégrammes qui se font de plus en plus inquiétants, jusqu'à l'annonce du décès de la jeune Marguerite, emportée par une méningite foudroyante. Dès l'annonce de sa maladie et de la gravité de son cas, sa mère Pauline est partie à son chevet. Elle sera à ses côtés dans ces derniers instants.</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDjrWb4Cnkm-Gv8z1XJwSCIvolKZRGN6FB-AR2W3Qg3nZs4-6X6qE9gU4xTEGlZ7nV1WT-rAZNbNkwjj6EBVaZRTDJKxBScOVQVxuuAeituq5EB7GYJFFtHJJKga4yvY6IGSAb2ycEa_8/s1600/img588.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="325" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDjrWb4Cnkm-Gv8z1XJwSCIvolKZRGN6FB-AR2W3Qg3nZs4-6X6qE9gU4xTEGlZ7nV1WT-rAZNbNkwjj6EBVaZRTDJKxBScOVQVxuuAeituq5EB7GYJFFtHJJKga4yvY6IGSAb2ycEa_8/s1600/img588.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioI_if48PLawBWudOxK-KNSS2EkxzpIQbhKiTNsvBiptn3TGNNYypUwKKSRyHRg2M-1uAk_yKbgHLIu4oAryv93sQT1Vdtm4Id9sa6Db527C_LQ8zU9dCnqZHTOf1ZNmNzhVkGAEfyjJw/s1600/Les+Monot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
La famille est terrassée par cette perte cruelle. En quelques semaines le deuil a fait place à la célébration de la vie, suite à la naissance du petit Charles. Quelques années plus tard, le 28 décembre 1911, sa tante Marie, donnera naissance à son quatrième enfant, une fille, qu'elle prénommera Marguerite en mémoire de cette nièce tant aimée.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
Quant à sa sœur, Marie, elle deviendra la dépositaire et la gardienne de la mémoire de Marguerite. C'est elle qui a conservé une partie des les lettres et des photos. Elle a eu une existence solitaire, ne s'est jamais mariée, a vécu dans la religion sans entrer dans les ordres. Elle a longtemps occupé un emploi de bonne du curé. Souvent, elle est venue passer ses étés dans la maison de sa tante Marie, devenue par la suite celle de sa cousine Élisabeth. Elle est décédée à 90 ans, le 16 mars 1984, à Laguiche en Saône-et-Loire. Elle était le dernier membre de cette branche Monot-Moreau, partie sans laisser de descendance.</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifp90HOE7rWPdvuk72aJ2TrwsWOHx5OQQZKlKPO0XByWnZ0JJOKsoYIV0W5nCt4mEMSGbmR-I7iof9kii6If8pu2dirlXzMPizTO6pQhSeRw3qt2t87HGgmxr8seon5VdMwbVyhqtFu44/s1600/15.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifp90HOE7rWPdvuk72aJ2TrwsWOHx5OQQZKlKPO0XByWnZ0JJOKsoYIV0W5nCt4mEMSGbmR-I7iof9kii6If8pu2dirlXzMPizTO6pQhSeRw3qt2t87HGgmxr8seon5VdMwbVyhqtFu44/s1600/15.jpg" width="253" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 12.8px;"><span style="font-size: xx-small;">crédit photo : Jourda</span></td></tr>
</tbody></table>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<br /></div>
Mémoire vive - études généalogiques et familialeshttp://www.blogger.com/profile/18416050594021816501noreply@blogger.com1