Retour sous forme de synthèse de cette première semaine de jeu.
C'est donc depuis mon espace de travail professionnel (jour 4), dans une joyeuse ambiance de coworking, sérieuse et motivante, bienveillante et inspirante que je me propose de vous faire la synthèse de ces 7 premiers jours.
Ma généalogie (jour1) et celle de mes enfants trouvent leurs racines essentiellement en France à l'exception d'une petite racine en Allemagne.
De mon coté, les ancêtres se trouvent pour une grande part en Bourgogne et pour une autre part dans le Périgord. La jonction s'est faite au centre, à Bourges ville chère à mon coeur où mes parents se sont connus. Le lien avec le sud de la France est renforcé par un grand-père aux origines lauragaises, entre la Haute-Garonne et l'Aude.
Du côté de mes enfants, on ne s'éloigne guère du premier terrain de jeu en allant dans le Limousin pour une part, et en Franche-Comté de l'autre. Une branche dans les Ardennes et un ancêtre allemand, venu s'installer en France et qui apporte avec lui une touche d'exotisme d'outre-Rhin, élargissent le champs des recherches.
Certaines branches ont été explorées par des membres de la famille, d'autres restent à explorer au gré du temps et de la mise en ligne des archives concernées.
Au fil des actes et des documents trouvés, je suis toujours émue de pouvoir lire les signatures (jour 2) car au delà des lettres plus ou moins bien formées au bas d'un registre, on imagine la main tenant la plume, puis le bras de la personne, véritable incarnation de l'ancêtre qui devient alors plus qu'un simple nom.
A l'inverse, l'émotion est toute aussi grande quand figure la mention "déclare ne savoir" en place de la signature. Cette absence est un marqueur sociologique, révélateur d'une condition sociale à une époque donnée.
Pas de signature dans cet acte de baptême de Léonarde Petitvincent, petit nom pour ma grande sosa 641 que j'avais un peu oubliée et que le thème du jour 5 à savoir "petit" me permet de remettre en lumière.
Archives départementales de la Nièvre |
On reste toujours dans l'écriture avec le thème de la lettre ou du carnet retrouvé (jour 6); j'ai beaucoup de chance d'avoir dans les papiers de famille qui me sont parvenus des échanges épistolaires mais aussi des carnets, des dessins en plus des photos. Personne dans ma famille n'a succombé au symptôme de la razzia à savoir tout brûler pour faire place nette du passé, ce qui n'est pas le cas chez certains participants qui le regrettent. J'ai donc choisi de mettre en avant ce livret militaire de mon ancêtre Guillaume, grand-père de mon grand-père paternel qui a servi de cahier de brouillon à l'un de ses enfants.
Mes recherches personnelles ne sont pas toujours des plus organisées, je suis à l'inverse de ma pratique professionnelle, un véritable abeille (davantage que cigale) qui butine d'acte en acte, de nouveaux documents en nouvelle piste, de branche en branche au gré de mes envies et de mes intérêts. Cette double organisation avait d'ailleurs fait l'objet d'un billet publié sur ce blog il y a quelques années. Je viens de le relire et je m'aperçois que je n'ai pas changé...
Voila pour ces premières journées de ce nouveau défi.
Vous trouverez avec ce lien davantage de détails et ce qui nous attend pour les jours à venir. N'hésitez pas nous suivre sur les réseaux sociaux notamment sur Twitter avec le #genealogie30 et si vous n'avez pas de compte, on se retrouve dans une semaine pour un nouveau bilan. N'hésitez pas non plus à entrer dans le jeu, même avec un quelques jours de retard.
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