Ah septembre ! Sa rentrée et son cortège de projets, de nouveautés et de bonnes résolutions qui vont avec, les deuxièmes
après celles du mois de janvier que l'on a plus ou moins tenues. Deuxième
chance donc pour 2017.
En ce qui me concerne, il s'agit surtout d'une envie de
renouer avec l'écriture, le partage et le retour d'expérience. Cette première
partie d'année a été particulièrement riche professionnellement : de nouveaux
dossiers, de nouvelles rencontres qui m'ont fait voyager notamment dans les
archives italiennes à la recherche des ancêtres de ces migrants italiens, venus
travailler et pour certains s'installer en France, et pour d'autres partis à
bord d'un bateau pour les Etats-Unis, via Ellis Island.
D'anciens dossiers également ont repris place sur mon bureau
; jamais vraiment terminés, car on en a rarement fini avec la généalogie : il
faut alors se replonger dans les histoires familiales, chercher où l'on n'a pas
encore cherché et trouver de nouveaux noms, de nouvelles dates, de nouvelles
histoires.
Une demande ponctuelle aussi : partir à la recherche d'une
descendance en ayant comme seul point de départ le nom de la personne,
celui de son époux, le nom et la date de naissance de sa mère, et le nom de son
père. Seule indication supplémentaire, son lieu de résidence dans les années
soixante. Défi passionnant à relever et grande satisfaction personnelle de
parvenir à trouver et reconstituer l'histoire de cette personne. Une impression
de sortir ces personnes du néant de l'oubli dans lequel l'absence de
descendance formellement établie, et l'absence d'ancrage territorial les
avaient plongés.
Enfin, d'un point de vue plus personnel, concernant ma
propre généalogie, un coup de fil d'un professeur à la retraite passionné de
randonnée et d'histoire localendans le Morvan, a mis en lumière un membre de
l'une de mes branches, curé et gendarme sous la révolution et Napoléon ; voilà
qui m'a donné envie de partir à la recherche de ce curieux personnage, le
rattacher à mon arbre en cherchant nos ancêtres communs et surtout me pencher
sur son histoire singulière.
La dernière chose concernant ma propre généalogie et
l'histoire de ma famille est une copie du journal d'exode de mon
arrière-grand-mère, écrit après coup et retraçant ces journées particulières du
mois de juin 1940, où les populations en plein désarroi étaient jetées sur la
route. J'avais toujours entendu parler de ce récit, je n'avais que quelques
bribes d'anecdotes par les protagonistes de ce drame, à savoir ma grand-mère,
sa sœur, mon père (bien qu'âgé de 2 ans).
Mais là, il s'agit de ce que mon
arrière-grand-mère a vécu, de ce qu'elle a vu, de quels ont été ses sentiments,
le tout de sa belle écriture fine et lisible qui laisse encore transparaitre à
travers ses légers tremblements toute l'émotion, la peur et la crainte. Je crois que je suis
désormais prête à le partager ce récit ,
et rendre ainsi hommage à leur incroyable courage.
Ma musette est de nouveau remplie de sujets qui pourront
faire l'objet de ce blog ; il est temps désormais de retourner à son clavier, tout en restant curieuse des autres histoires racontées sur les blogs de généalogie (de plus en plus nombreux) et en restant attentive aux histoires trouvées dans les dossiers que l'on me confie.
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