A mon tour de livrer ma contribution de généalogiste-blogueuse au généathème du mois, proposé à la communauté de généalogistes sévissant sur les réseaux en général et sur Twitter en particulier.
Il ressort de la lecture des billets publiés, qu'il n'existe pas une seule et unique méthode et que l'organisation est avant tout question de personnalité. Je me reconnais dans certains, moins dans d'autres. Il y a les "pros" de l'informatique et de ses supports, les accros du papier-crayon, voire pour certains du tableau et de la craie, l'un n'empêchant pas l'autre, bien au contraire. Il y a les anarchistes, les cigales, les méticuleux... Tous s'accordent à penser que seul le plaisir compte ; qu'importe le flacon (le support), pourvu qu'on ait l'ivresse...de la recherche et de la découverte.
Il ressort de la lecture des billets publiés, qu'il n'existe pas une seule et unique méthode et que l'organisation est avant tout question de personnalité. Je me reconnais dans certains, moins dans d'autres. Il y a les "pros" de l'informatique et de ses supports, les accros du papier-crayon, voire pour certains du tableau et de la craie, l'un n'empêchant pas l'autre, bien au contraire. Il y a les anarchistes, les cigales, les méticuleux... Tous s'accordent à penser que seul le plaisir compte ; qu'importe le flacon (le support), pourvu qu'on ait l'ivresse...de la recherche et de la découverte.
Pour ma part, la difficulté réside dans le fait que la généalogie est aussi l'objet de ma profession et que je ne procède pas du tout de la même manière quand il s'agit de chercher pour moi ou chercher pour une personne qui rétribuera ce service rendu.
Professionnellement, mon organisation se déroule selon un processus établi, auquel j'ai longuement réfléchi et dont l'objectif est d'apporter un maximum d'informations dans un minimum de temps. Il faut être efficace et précis. J'utilise le logiciel Généatique pour construire les arbres, Excel pour lister les actes que je trouve, et Word pour rédiger le compte rendu final. Par ailleurs, je propose aux personnes qui viennent me trouver de leur rédiger un "Journal de recherches" où je retrace le processus, acte après acte, génération après génération, en illustrant le tout de cartes postales anciennes, de "unes" de journaux d'époque, de copie des actes. Leur généalogie leur est ainsi présentée dans un livret, sous la forme d'une histoire qui se déroule au gré des découvertes.
Mes recherches personnelles font l'objet d'expérimentations diverses et variées. C'est un véritable laboratoire où je teste mes idées, mes techniques au gré de mes avancées, au gré de mes lectures.
J'essaye et je vois ce qui me correspond le mieux. Si une pratique fait ses preuves et qu'elle n'est pas trop chronophage, je la valide et je m'en sers professionnellement. Ainsi la localisation des communes étudiées sur Google Map. C'est un outil vraiment utile, qui permet à mon sens de comprendre les mouvements et les déplacements des familles, notamment au gré des évolutions des infrastructures : routes, chemin de fer etc.
J'ai longtemps amassé les informations sous toutes ses formes et sur tout support ; je sais que tout est là, à portée de main ou de clic. Je fais des sauvegardes sur un disque dur externe. Face à la quantité d'informations, j'ai appris à sourcer, noter les références précisément : le nom du site, la page du registre et mettre un lien hypertexte.
Comme outil de base, sur mon vieux PC, j'utilise :
-Généatique pour les arbres. Je m'en sers depuis longtemps et je l'actualise une année sur trois (en moyenne),
- Excel, parce que j'aime bien le côté cases et puzzle.
J'ai aussi un bon scanner dont je me sers pour les photos et papiers de famille, une bonne imprimante, pour imprimer les actes que je range dans un classeur. Je ne peux pas me passer de la version papier, je n'utilise la capture d'écran que de manière sporadique.
J'essaye et je vois ce qui me correspond le mieux. Si une pratique fait ses preuves et qu'elle n'est pas trop chronophage, je la valide et je m'en sers professionnellement. Ainsi la localisation des communes étudiées sur Google Map. C'est un outil vraiment utile, qui permet à mon sens de comprendre les mouvements et les déplacements des familles, notamment au gré des évolutions des infrastructures : routes, chemin de fer etc.
J'ai longtemps amassé les informations sous toutes ses formes et sur tout support ; je sais que tout est là, à portée de main ou de clic. Je fais des sauvegardes sur un disque dur externe. Face à la quantité d'informations, j'ai appris à sourcer, noter les références précisément : le nom du site, la page du registre et mettre un lien hypertexte.
Comme outil de base, sur mon vieux PC, j'utilise :
-Généatique pour les arbres. Je m'en sers depuis longtemps et je l'actualise une année sur trois (en moyenne),
- Excel, parce que j'aime bien le côté cases et puzzle.
J'ai aussi un bon scanner dont je me sers pour les photos et papiers de famille, une bonne imprimante, pour imprimer les actes que je range dans un classeur. Je ne peux pas me passer de la version papier, je n'utilise la capture d'écran que de manière sporadique.
Et puis des carnets, des feuilles, des fiches, des post-it où je note tout et n'importe quoi : des références, des idées de billets pour le Blog, des fragments de recherches, des données historiques, un calendrier révolutionnaire, des dessins de mes enfants qui m'inspirent et me font rire...J'ai la fâcheuse manie de ne rien jeter, de tout garder, les courriers des mairies qui accompagnent les actes, des vieilles cartes postales, des photos de mes chers disparus.
Dans un premier temps, j'ai navigué de branche en branche, puis de commune en commune ; j'ai parfois focalisé mon attention sur un seul quartier, dont j'étudiais les différentes branches, les différents descendants. Il m'est arrivé de décrocher par ennui ou lassitude, parce que les personnes que je trouvais ne me parlaient pas. Je ne parvenais pas à leur donner corps, leur insuffler un filet de vie, à les réinstaller dans leur contexte historique et géographique, à la manière d'un pop-up. C'est dans ces moments là que je remets tout à plat, à la manière d'un grand ménage : je reprends alors mon tableau et je pars à la chasse aux absents. Sur une grande feuille blanche, je revois tout depuis le début : je relis, je relie des personnes et des lieux et souvent certains détails que j'avais négligés apparaissent : de nouvelles pistes à suivre, et telle une enquête, les recherches sont relancées.
Les vers de Nicolas Boileau illustrent parfaitement ma conception de la recherche de mes propres ancêtres :
"(...) Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage;
Polissez-le sans cesse et le repolissez :
Ajoutez quelques fois et souvent effacez.
C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d'esprit semés de temps en temps pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu ;
Que d'un art délicat les pièces assorties
N'y forment qu'un seul tout de diverses parties."
Les vers de Nicolas Boileau illustrent parfaitement ma conception de la recherche de mes propres ancêtres :
"(...) Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage;
Polissez-le sans cesse et le repolissez :
Ajoutez quelques fois et souvent effacez.
C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d'esprit semés de temps en temps pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu ;
Que d'un art délicat les pièces assorties
N'y forment qu'un seul tout de diverses parties."