Deuxième entorse à mon thème des liens familiaux, en choisissant comme entrée le mot Inconnus. J'aurais pu il est vrai, choisir le mot Infant, mais n'étant apparenté à aucune familiale royale d'Europe, cela s'avérait un peu vain. J'aurais pu par extrapolation parler des enfants-Roi, mais là on quitte la généalogie pour la psychologie...et ce n'est pas mon domaine.
Alors je reprends ce billet publié en juillet dernier sur ceux que j'appelais alors les Inconnus de Chateau-Chinon, et qui depuis, grâce à un commentaire posté suite à la publication ne le sont pas demeurés longtemps.
Ce billet est l'illustration de ce qu'est la généalogie : comment deux noms inconnus mentionnés dans un acte de mariage deviennent des ancêtres, des personnes et comment des liens de famille se renouent. Cela met également en avant l'intérêt du Blog, la générosité des lecteurs et l'entraide.
Ce billet est l'illustration de ce qu'est la généalogie : comment deux noms inconnus mentionnés dans un acte de mariage deviennent des ancêtres, des personnes et comment des liens de famille se renouent. Cela met également en avant l'intérêt du Blog, la générosité des lecteurs et l'entraide.
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Avant de poursuivre le recensement des ancêtres de ma grand-mère paternelle en passant à une nouvelle génération (la sixième), je me suis arrêtée sur un couple pour lequel je n'avais aucune donnée, aucune information. Il s'agit des numéros Sosa 30 et 31 : Jean-Baptiste Simon(n)ot et Claudine Sans. Ils apparaissent pour la première fois dans l'acte de mariage de leur fille Reine-Pauline, célébré à Château-Chinon, le 22 mars 1838. Il n'est fait mention ni de leur date et lieu de naissance, ni de leur age. On leur donne juste la qualité de propriétaire.
Je les ai laissés de coté, je ne m'en suis jamais occupée. Sans raison particulière : peut-être parce que leur fille est décédée très tôt - elle n'avait pas trente ans. Peut-être en est-il ainsi dans toutes les généalogies : on a ses préférences, des liens invisibles se créent, des relations se nouent par delà les actes et les pierres tombales. Peut-être sommes nous plus sensible au nom que l'on porte, bien que dans cette partie là de ma généalogie, je n'en porte aucun. Et puis la mention "propriétaire à Château-Chinon" n’éveillait pas de curiosité particulière chez moi. En même temps, ils ont leur importance : chaque ancêtre en ligne directe compte : sans l'un d'eux, on ne serait pas là. J'ai donc décidé de les sortir de l'oubli où ils demeuraient et de partir à leur rencontre.
Mon point de départ est donc l'acte de mariage de leur fille, mais aussi son acte de naissance et son acte de décès. La jeune femme est née, s'est mariée et est décédée à Château-Chinon : a priori, la famille semble ancrée dans cette commune.
Dans les archives relatives à la commune, je trouve un recensement de 1820, soit deux ans après la naissance de leur fille. En le consultant, il est fait mention d'un Jean-Baptiste Simonnot, marchand de vins (là ça me parle !) résidant place Saint-Romain. Son foyer compte un garçon, deux filles et une "femme mariée", soit cinq personnes au total. Aucune indication cependant sur les âges et lieux de naissance des membres de cette famille. Je connaissais l'existence d'un frère Louis-François qui a déclaré le décès de sa sœur. Lui même résidait alors à Château-Chinon, et exerçait la profession de marchand de vins.
En parcourant les tables décennales de la ville, j'ai trouvé l'acte de décès de Jean-Baptiste, survenu le 22 mars 1858. A la lecture de l'acte on apprend qu'il était âgé de 76 ans, qu'il était le fils de Claude Simo(n)not et Lazarette Guyotat. Il demeurait alors rue de la paix. Au moment de son décès, son épouse est toujours vivante, car il n'est pas mentionné qu'il était veuf. Voilà une filiation établie, une naissance autour de 1781-1782, bien que le lieu ne soit pas précisé. D'ailleurs, après avoir inspecté une première fois les registres paroissiaux pour ces années là, je n'ai trouvé aucune trace du baptême de Jean-Baptiste. Mystère...
Quant à son épouse, Claudine Sans, après une première lecture des registres, aucune trace dans les archives de la ville. Une relecture va s'imposer ("vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage", merci Boileau !)
Je pense aller jeter un œil sur les rares "Sans" que j'ai trouvés dans les tables décennales. Allez, encore un dernier effort et je passe à la génération d'avant ! Demain est un autre jour...
Depuis la publication de ce billet, grâce au commentaire laissé par un généreux lecteur, féru de généalogie, j'ai pu en savoir davantage sur le couple Jean-Baptiste -Claudine. Ils se sont mariés le 10 février 1814 à Chateau-Chinon. Claudine est née le 24 novembre 1790, du mariage de Lazare Sence et Françoise Boilleau.
Quant à son épouse, Claudine Sans, après une première lecture des registres, aucune trace dans les archives de la ville. Une relecture va s'imposer ("vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage", merci Boileau !)
Je pense aller jeter un œil sur les rares "Sans" que j'ai trouvés dans les tables décennales. Allez, encore un dernier effort et je passe à la génération d'avant ! Demain est un autre jour...
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Depuis la publication de ce billet, grâce au commentaire laissé par un généreux lecteur, féru de généalogie, j'ai pu en savoir davantage sur le couple Jean-Baptiste -Claudine. Ils se sont mariés le 10 février 1814 à Chateau-Chinon. Claudine est née le 24 novembre 1790, du mariage de Lazare Sence et Françoise Boilleau.
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