Thérèza Clémence Dardaud est née le 14 mars 1867 à Montreuil-sous-bois. Elle est la fille de Pierre dit Léon Dardaud et de Maris Clémence Destois. Ses parents se sont mariés le 19 mai 1866 à Passy. Clémence est alors une jeune couturière de 20 ans. Elle est née à Sèvres le le 26 septembre 1845. Son père Philippe Destois est cordier, comme son époux. Sa mère, Joséphine Desnos ne semble pas avoir de profession reconnue. Marie Clémence est la première née de ce couple qui s'est marié à Paris en novembre 1844. Le couple accueillera ensuite, Victorine et Prosper.
Quant au marié, Pierre dit Léon, il a quitté son limousin natal pour venir exercer sa profession en région parisienne. Son pére Martial était également cordier. Il a 8 ans de plus que sa son épouse.
Une fois marié, le couple s'installe à Montreuil-sous-bois, rue des deux communes, où Clémence va donner naissance en mars 1867 à une petite fille, prénommée Théreza. Mais, moins d'un mois après l'accouchement, le 10 avril 1867, Clémence décède.
Le 24 août de la même année, Pierre dit Léon se remarie avec Euphémie Boivin, à la mairie du 15e arrondissement de Paris. La jeune femme est demoiselle de magasin. Le couple s'installe à Montreuil-sous-bois, où nait en décembre 1868, un petit garçon prénommé Gabriel, puis en 1870 un autre garçon prénommé Paul Henri.
Pierre dit Léon Dardaud, avec son fils Paul-Henri et son épouse Euphémie crédit photo : Dardaud |
Mais qu'est devenue la petite Théreza ? Est-elle la justification principale du remariage aussi rapide de son père ? Est-elle décédée quelques temps avant ou après sa mère ? A-t-elle été confiée à la famille de sa mère ? A-t-elle été élevée avec ses frères ? Voilà des questions auxquelles je n'ai aucune réponse. J'ai sollicité la mairie de Montreuil à la recherche d'un acte de décès, mais la réponse a été négative ; j'ai examiné les registres de décès de la commune d'Angerville où la famille Dardaud va s'installer par la suite, et rien, pas une trace. Les descendants de cette famille n'avaient jamais entendu parlé de cette enfant avant que les recherches généalogiques révèlent son existence et celle de sa mère. Elle semble s'être volatilisée. La réponse est peut-être toute simple et la difficulté réside dans l'accès aux documents. Mais j'ai le sentiment persistant que cette petite Thérèza n'a pas vécu très longtemps. J'espère avoir un jour la réponse à cette question.
Suite a la lecture d'un de nos amis généabloggeurs : N comme Nourrice, as tu pensé que peut être elle avait été mise en nourrice en province et décédé la bas ? Dans ce cas, difficile de la retrouver !
RépondreSupprimerOui, c'est une possibilité, bien qu'elle ait eu des grands-parents maternels pas très âgés, ayant encore à domicile des enfants adolescents, qui auraient pu la recueillir. Mais si ton hypothèse est la bonne, c'est pire qu'une aiguille dans une botte de foin !
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